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Communiqué de presse
23 juin 2022
Communiqué de presse UNFPA célèbre le premier anniversaire du Consortium pour les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive
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Histoire
18 juin 2022
Engageons-nous à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
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Communiqué de presse
17 juin 2022
Les gouvernements nationaux, les collectivités locales et les partenaires de 11 pays se réunissent pour partager des solutions visant à mettre la migration au service du développement durable.
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Les objectifs de développement durable au Maroc
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Maroc.
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07 décembre 2021
Table ronde "Après la COP26, quelle voie pour le Maroc et ses jeunes vers la transition écologique ?"
La Table ronde "Après la COP26, quelle voie pour le Maroc et ses jeunes vers la transition écologique ?" organisée par le SNUD à Rabat
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Histoire
06 juillet 2021
Rapport sur les Objectifs de Développement Durable 2021: Les 18 prochains mois seront determinants pour inverser les impacts de la pandémie
New York, le 6 juillet – De plus en plus de pays et de communautés reconnaissent la nécessité de redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) à la lumière du tribut que la pandémie de COVID-19 a occasionné pour les gens à travers le monde selon le rapport sur les objectifs de développement durable 2021, publié par les Nations Unies aujourd'hui.
Les décisions et les actions prises au cours des 18 prochains mois détermineront si les plans de relance mettront le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs convenus au niveau mondial et qui visent à stimuler la croissance économique et le bien-être social tout en protégeant l'environnement.
Selon le rapport, qui suit les efforts mondiaux pour atteindre les ODD, la COVID-19 a causé une perturbation majeure de la vie et des moyens de subsistance. Alors que les progrès pour atteindre les ODD avaient été lents avant même que la pandémie ne frappe, 119 à 124 millions de personnes supplémentaires ont été replongées dans la pauvreté en 2020. L'équivalent de 255 millions d'emplois à temps plein ont été perdus, et le nombre de personnes souffrant de la faim, qui était déjà en hausse avant la pandémie, peut avoir augmenté de 83-132 millions.
La pandémie a mis à nu et intensifié les inégalités au sein des pays et parmi eux. Au 17 juin 2021, environ 68 vaccins étaient administrés pour 100 personnes en Europe et en Amérique du Nord, contre moins de 2 en Afrique subsaharienne. Lors de la prochaine décennie, jusqu'à 10 millions de filles de plus seront exposées au risque de mariage d'enfants à cause de la pandémie. L'effondrement du tourisme international affecte de manière disproportionnée les petits États insulaires en développement.
Le ralentissement économique de 2020 n'a guère contribué à ralentir la crise climatique. Les concentrations des principaux gaz à effet de serre ont continué d'augmenter, tandis que la température moyenne mondiale était d'environ 1,2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, ce qui signifie dangereusement proche de la limite de 1,5 °C fixée dans l'Accord de Paris.
Les flux mondiaux d'investissements directs étrangers ont chuté de 40 % en 2020 par rapport à 2019. La pandémie a apporté d'immenses défis financiers, en particulier pour les pays en développement, avec une augmentation significative du surendettement.
L'Agenda 2030, adopté par tous les États membres des Nations Unies en 2015, fournit un plan commun pour la paix et la prospérité pour les populations et la planète, aujourd'hui et dans l'avenir, avec au fond les 17 objectifs, visant à améliorer la santé et l'éducation, réduire les inégalités et stimuler la croissance économique, tout en luttant contre le changement climatique et en œuvrant à la préservation de nos océans et de nos forêts.
Selon le rapport, pour remettre les ODD sur la bonne voie, les gouvernements, les villes, les entreprises et les industries doivent utiliser la reprise pour adopter des voies de développement à faible émission de carbone, résilientes et inclusives qui conservent les ressources naturelles, créent de meilleurs emplois, font progresser l'égalité des sexes et luttent contre les inégalités croissantes.
« Nous sommes à un tournant crucial de l'histoire humaine. Les décisions et les actions que nous prenons aujourd'hui auront des conséquences capitales pour les générations futures », a déclaré Liu Zhenmin, secrétaire général adjoint du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies. « Les leçons tirées de la pandémie nous aideront à être au niveau des défis actuels et futurs. Saisissons ensemble le moment pour en faire une décennie d'action, de transformation et de restauration pour atteindre les ODD et concrétiser l'Accord de Paris sur le climat. »
Les efforts pour confronter la pandémie ont également fait preuve d'une immense résilience communautaire, d'une action décisive des gouvernements, d'une expansion rapide de la protection sociale, d’une accélération de la transformation numérique ; et d’une collaboration unique pour développer des vaccins et des traitements vitaux en un temps record. Selon le rapport, il s'agit de bases solides sur lesquelles le monde peut bâtir pour accélérer les progrès sur les ODD.
Quelques faits et chiffres clés supplémentaires :
Le taux de pauvreté extrême dans le monde a augmenté pour la première fois depuis 1998, passant de 8,4 % en 2019 à 9,5 % en 2020.
Entre le 1er février et le 31 décembre 2020, les gouvernements du monde entier ont annoncé plus de 1 600 mesures de protection sociale, pour la plupart à court terme, en réponse à la crise du COVID-19.
Les chocs liés à la pandémie sont susceptibles de déclencher une augmentation du retard de croissance, qui affecte déjà plus d’un enfant sur cinq.
La pandémie a stoppé ou inversé les progrès en matière de santé et pose des menaces majeures au-delà de la maladie elle-même. Environ 90 % des pays signalent toujours une ou plusieurs perturbations des services de santé essentiels.
L'impact de la pandémie du COVID-19 sur la scolarisation est une « catastrophe générationnelle ». 101 millions d’enfants et jeunes sont tombés sous le niveau minimum de maitrise de la lecture anéantissant ainsi les acquis en matière d'éducation réalisés au cours des deux dernières décennies.
La pandémie a nui aux progrès vers l'égalité des sexes : la violence à l'égard des femmes et des filles s'est intensifiée ; le mariage des enfants devrait augmenter ; et les femmes ont souffert d’une façon disproportionnée des pertes d'emplois et d’une augmentation du travail de soins à domicile.
759 millions de personnes sont restées sans électricité et un tiers de la population mondiale manquait de combustibles et de technologies de cuisson propres en 2019.
Une reprise économique est en cours, menée par la Chine et les États-Unis, mais pour de nombreux autres pays, la croissance économique ne devrait pas revenir à celle d'avant la pandémie niveaux avant 2022 ou 2023
Le monde n'a pas atteint les objectifs de 2020 pour stopper la perte de biodiversité et 10 millions d'hectares de forêt sont perdus chaque année entre 2015-2020.
Bien que l'aide publique au développement nette ait augmenté en 2020 pour atteindre un total de 161 milliards de dollars, cela reste bien en deçà de ce qui est nécessaire pour répondre à la crise du COVID-19 et pour atteindre l'objectif établi de longue date de 0,7 % du RNB.
En 2020, 132 pays et territoires ont indiqué qu'ils mettaient en œuvre un plan statistique national, 84 ayant des plans entièrement financés. Seuls 4 des 46 pays les moins avancés ont déclaré avoir des plans statistiques nationaux entièrement financés.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant est disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant et disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Le rapport sur les objectifs de développement durable 2021 peut être consulté à l'adresse : https://unstats.un.org/sdgs/report/2021/
À PROPOS DES RAPPORTS SUR LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les rapports annuels donnent un aperçu des efforts de mise en œuvre dans le monde à ce jour, soulignant les domaines de progrès et là où des mesures supplémentaires doivent être prises pour atteindre les ODD. Ils sont préparés par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, avec la contribution d'organisations internationales et régionales et du système d'agences, de fonds et de programmes des Nations Unies. Plusieurs statisticiens nationaux, experts de la société civile et du monde universitaire contribuent également aux rapports.
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02 novembre 2021
Vernissage de l'exposition "Instantanés d'ONU Maroc" à l'occasion Journée des Nations Unies 2021.
Photos de l'évènement vernissage de l'exposition "Instantanés d'ONU Maroc" à l'occasion Journée des Nations Unies 2021.
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Histoire
18 juin 2022
Engageons-nous à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
New York, le 18 juin 2022
Les discours de haine incitent à la violence, sapent la diversité et la cohésion sociale, et menacent les valeurs et principes communs qui nous rassemblent.
Ils alimentent le racisme, la xénophobie et la misogynie ; ils déshumanisent les individus et les communautés ; enfin, ils compromettent les efforts que nous déployons pour promouvoir la paix et la sécurité, les droits humains et le développement durable.
Les mots, transformés en armes, peuvent mener à la violence physique. L’escalade du discours haineux à la violence a été un élément déterminant dans les crimes les plus atroces et les plus tragiques de l’époque moderne : l’antisémitisme qui a conduit à l’Holocauste ou encore le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda.
Internet et les médias sociaux ont attisé les discours de haine et leur a permis de se répandre comme une traînée de poudre par-delà les frontières. Pendant la pandémie de COVID-19, les discours de haine contre les minorités se sont propagés, ce qui prouve une fois de plus que de nombreuses sociétés sont par trop perméables à la stigmatisation, à la discrimination et aux théories du complot qu’ils entraînent.
Pour contrer cette menace grandissante, j’ai lancé, il y a trois ans, la Stratégie et Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine. Cette initiative nous fournit un cadre pour aider les États Membres à combattre ce fléau tout en respectant la liberté d’expression et d’opinion, en collaboration avec la société civile, les médias, les entreprises technologiques et les plateformes de médias sociaux.
L’an dernier, l’Assemblée générale s’est réunie pour que soit adoptée une résolution appelant au dialogue interculturel et interreligieux en vue de contrer les discours de haine – et a proclamé pour la première fois la Journée internationale que nous célébrons aujourd’hui.
Le danger des discours de haine nous concernant tous et toutes, c’est à chacun et chacune de nous de les combattre. Cette première Journée internationale de la lutte contre les discours de haine est un appel à l’action. Engageons-nous une fois encore à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et faire taire les discours de haine en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
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Histoire
03 juin 2022
Cette planète est notre unique demeure... Nous ne pouvons plus ignorer les signaux d’alarme qui sonnent un peu plus fort.
Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’environnement, « Une seule Terre », est un simple constat. Cette planète est notre unique demeure. Nous devons absolument préserver la pureté de son atmosphère, la richesse et la diversité de la vie sur Terre, ses écosystèmes et ses ressources limitées. Mais nous n’y parvenons pas. Nous en demandons trop à notre planète, afin de préserver des modes de vie qui ne sont pas durables. Les écosystèmes de la Terre ne peuvent pas nous fournir tout ce que nous attendons actuellement d’eux.
La Terre n’est pas la seule à en pâtir : nous en souffrons aussi. Une planète en bonne santé est indispensable, tant pour ses habitantes et habitants que pour la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Elle nous fournit de la nourriture, de l’eau potable et des médicaments, régule le climat et nous protège des phénomènes météorologiques extrêmes. Il est essentiel de gérer judicieusement la nature et de garantir un accès équitable aux services qu’elle offre, notamment pour les personnes et les communautés les plus vulnérables.
Plus de 3 milliards de personnes souffrent de la dégradation des écosystèmes. La pollution cause près de 9 millions de décès prématurés chaque année. Plus d’un million d’espèces végétales et animales risquent de disparaître, pour beaucoup dans les décennies à venir.
Près de la moitié de l’humanité vit dans des zones où le climat pose un danger – ces personnes sont 15 fois plus susceptibles de mourir des effets des changements climatiques, tels que la chaleur extrême, les inondations et la sécheresse. Il y a une chance sur deux pour qu’au cours des cinq prochaines années, la hausse de la température moyenne mondiale dépasse la limite de 1,5 degré Celsius fixée par l’Accord de Paris. D’ici à 2050, le nombre de personnes déplacées chaque année par le dérèglement climatique pourrait dépasser 200 millions.
Il y a cinquante ans, les dirigeants du monde entier se sont réunis lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et se sont engagés à protéger la planète. Mais nous sommes loin d’avoir réussi. Nous ne pouvons plus ignorer les signaux d’alarme qui sonnent chaque jour un peu plus fort.
Les participants à la récente réunion Stockholm+50 sur l’environnement ont réaffirmé qu’il fallait une planète en bonne santé pour atteindre les 17 objectifs de développement durable. Chacun et chacune d’entre nous doit prendre ses responsabilités afin d’éviter une catastrophe due à la triple crise qui conjugue changements climatiques, pollution et perte de biodiversité.
Les gouvernements doivent de toute urgence donner la priorité à l’action climatique et à la protection de l’environnement en prenant des mesures politiques qui favorisent le progrès durable. C’est pourquoi j’ai formulé cinq recommandations concrètes visant à accélérer considérablement le passage aux énergies renouvelables partout dans le monde, notamment en mettant les technologies et les matières premières requises à la disposition de toutes et tous, en réduisant les formalités administratives, en redistribuant les subventions et en triplant les investissements.
Les entreprises doivent placer la durabilité au cœur de leurs décisions, pour le bien de l’humanité comme pour celui de leur chiffre d’affaires. Une planète saine est un prérequis pour l’immense majorité des industries sur Terre.
En tant qu’électeurs et consommateurs, chacun et chacune d’entre nous doit faire les choix qui comptent, qu’il s’agisse des politiques que nous soutenons, des aliments que nous consommons, des moyens de transport que nous choisissons ou des entreprises à qui nous donnons notre argent. Nous pouvons toutes et tous faire des choix respectueux de l’environnement qui contribueront au changement dont nous avons besoin.
Les femmes et les filles, en particulier, peuvent être de puissantes agentes de changement. Il faut qu’elles aient les moyens d’agir qu’elles participent à la prise de décisions à tous les niveaux. De même, le savoir des populations autochtones et les connaissances traditionnelles doivent être respectés et mis à profit pour protéger nos écosystèmes fragiles.
L’histoire montre bien ce dont nous sommes capables lorsque nous travaillons de concert et que nous donnons la priorité à la planète. Dans les années 1980, lorsque les scientifiques ont mis en garde contre un trou dans la couche d’ozone qui faisait la taille d’un continent et avait des effets mortels, les pays du monde entier se sont engagés à appliquer le Protocole de Montréal et à cesser progressivement d’utiliser les substances chimiques qui appauvrissaient la couche d’ozone.
Dans les années 1990, la convention de Bâle a rendu illégal le déversement de déchets toxiques dans les pays en développement. Enfin, l’année dernière, une initiative multilatérale a mis fin à la production d’essence au plomb, ce qui aura des effets bénéfiques pour notre santé et permettra d’éviter plus de 1,2 million de décès prématurés chaque année.
Cette année et l’année à venir seront l’occasion pour la communauté mondiale de démontrer une nouvelle fois que le multilatéralisme a le pouvoir de remédier aux crises environnementales imbriquées qui nous menacent, qu’il s’agisse de négocier la création d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité visant à arrêter la perte de biodiversité d’ici à 2030 ou de mettre en place un traité pour lutter contre la pollution plastique.
L’Organisation des Nations Unies s’engage à jouer un rôle moteur dans ces efforts de coopération au niveau mondial, car la seule solution viable est de vivre en accord avec la nature, et non d’essayer de la faire plier. Ensemble, faisons en sorte que notre planète puisse non seulement survivre, mais prospérer, car nous n’avons qu’une seule Terre.
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Histoire
12 mai 2022
Fournir des services de police et de justice aux femmes victimes de violences au Maroc
« J'ai toujours eu peur de la police. On entend des histoires de femmes qui se rendent au poste de police pour dénoncer leurs maris violents mais on leur dit « Vous le méritez ». J'ai des amies qui se sont rendues au commissariat avant la création des unités de prise en charge pour les femmes victimes de violence. Selon elles, c'était un cauchemar.. Elles ont dû attendre dans une pièce pleine d'hommes, se sentant vulnérables et jugées. Sur le chemin du poste de police, j'étais terrifiée. Et s'ils se moquaient de moi ? Après ce que j'ai vécu, la dernière chose que je voulais était de me sentir gênée, ridiculisée ou humiliée». Témoigne Amina El Mostafa*, survivante de violences au Maroc.
Au Maroc, alors qu'une nouvelle loi a été adoptée en 2018 qui interdit la violence physique, psychologique, sexuelle ou économique à l'égard des femmes dans les sphères privée et publique, seule 1 femme sur 10 subissant des violences dépose une plainte auprès de la police ou d'autres autorités. Elles sont encore moins nombreuses à signaler les cas de violence domestique.
Transformer le premier contact avec la justice
Lorsque la police fournit un service centré sur la survivante et tenant compte des traumatismes, elle peut contribuer à assurer sa sécurité et à minimiser son risque de victimisation. L'expérience positive d'un premier contact d'une survivante avec le système judiciaire peut encourager davantage les femmes et les filles à signaler la violence dont elles sont victimes. Ainsi, en 2018 et dès la publication du texte de loi 103-13 relative aux violennces à l’égard des femmes, la Direction Générale de la Sûreté Nationale, soutenue par ONU Femmes, a restructuré les unités de prise en charge pour les femmes victimes de violence dans les 132 principaux commissariats de police du pays, et un point focal a été nommé dans les 440 commissariats d'arrondissements pour référer les survivantes à l'unité la plus proche.
En tant que point de contact initial pour recevoir, protéger, enregistrer et orienter les cas de violence à l'égard des femmes et des filles, chaque unité est dotée d'un chef de police qualifié et d'un agent de police qui démontrent aux survivantes que le système judiciaire est attaché à leur bien-être et que leur cheminement vers la justice sera soutenu sans discrimination, parti pris ou préjugé.
« Il faut beaucoup de détermination et de courage aux femmes pour demander l’appui de la police. Notre rôle est de donner aux survivant.e.s tout le temps dont elles ont besoin pour se sentir en sécurité et qu'elles nous fassent suffisamment confiance pour raconter leur histoire », explique la Cheffe d’unité de prise en charge de la police Saliha Najeh Les chef.fes des unités des femmes victimes de violence sont nommé.es en fonction de leur mérite et de leur sensibilité à la question et reçoivent une formation d'ONU Femmes sur les approches centrées sur les survivantes.
« Sur le chemin du commissariat, j'avais peur qu'ils m'ignorent et qu'ils ne me croient pas », raconte Laïla*, maltraitée, enceinte et célibataire (les relations sexuelles hors mariage sont pénalisées d'un mois à un an de prison au Maroc) quand elle a demandé de l'aide.
« Mais quand je suis arrivée, j'ai été chaleureusement accueillie par une policière. La première chose qu'elle m'ait dite est qu'il y avait une solution à tout. Je n'oublierai jamais cela. C'est devenu d’ailleurs ma devise dans la vie. Ses mots m'ont encouragée à lui raconter toute l'histoire. À l'époque, je ne me sentais pas en sécurité, je me sentais en danger et pensais que ma vie était finie, mais la rencontrer m'a fait réaliser que j'avais encore une chance de reprendre ma vie en main », sourit Laïla. « Après avoir contacté l'unité de police, je me suis sentie responsabilisée et, surtout, soutenue. C'était si bon d'être entourée de personnes attentionnées”. L'unité a ensuite orienté Laïla vers un refuge pour mères célibataires, ce qui lui a permis de poursuivre ses études supérieures tout en s'occupant de son enfant.
L’approche centrée sur les survivantes doit être au cœur des services de police et de justice
S'appuyant sur le succès des unités de police pour les femmes victimes de violence, la Direction Générale de la Sûreté Nationale et ONU Femmes ont également élaboré un kit de formations pour les formateurs financé par le gouvernement du Canada sur les approches centrées sur les survivantes pour l'ensemble du secteur de la police et de la justice.
Samia el Hamdaoui, Procureure Général Adjointe, faisait partie des 45 participant.es qui ont suivi une formation en 2019. « Il est impossible de participer à une formation et de garder la même vision des choses. Lorsque les opinions que vous avez sur certaines questions changent, cela a un impact sur l'ensemble du processus de prise en charge des femmes qui ont subi des violences. J'ai appris qu'être à l'écoute et faire preuve d'empathie aide les survivantes et, en fin de compte, appuie nos efforts pour leur apporter un soutien. »
Aujourd'hui, 30 chef.fes de police des unités de prise en charge des femmes victimes de violence sont à leur tour des formateurs et formatrices qui dispensent la formation reçue aux fonctionnaires de police et de justice à tous les niveaux. Ces unités de prise en charge ainsi que les formations que les secteurs de la police et de la justice ont reçues ont été mises à l'épreuve pendant la pandémie de la COVID-19.
Cependant, les services essentiels, les unités de prise en charge pour les femmes victimes de violence et les tribunaux ont tous continué à fonctionner et à fournir des services aux survivantes de violence pendant la pandémie. Un service d'assistance téléphonique fonctionnel 24 heures sur 24 a été mis en place par le Ministère Public pour permettre aux victimes d'atteindre le tribunal et de signaler les cas, et chaque tribunal est également devenu accessible en ligne, permettant aux femmes de déclarer et de déposer une plainte sans avoir à se déplacer physiquement jusqu'au tribunal.
En 2020, la Direction Générale de la Sûreté Nationale a également mené sa première campagne digitale, expliquant ce qu'est la violence à l'égard des femmes et clarifiant les mécanismes juridiques pour protéger les survivantes et informer sur les services et les refuges disponibles pendant le confinement. En 2021, en partenariat avec l'UNODC et l'Association internationale des femmes policières (IAWP), ONU Femmes a élaboré un manuel sur les services de police sensibles au genre pour les femmes et les filles victimes de violence. Le manuel est en cours de diffusion par ONU Femmes, avec le soutien de l'UNODC et de l’IAWP, et est destiné aux cadres intermédiaires et aux premier.es intervenant.es de la police dans toute la région. Il prodigue des conseils pratiques et approfondis sur la manière de réagir lors de crises telles que la pandémie de la COVID-19, sur la prévention des violences faites aux femmes et aux filles dans les situations de conflit et la lutte contre le cyberharcèlement.
Ce partenariat DGSN-ONU Femmes, lancé en 2018 et portant sur la prévention, protection et réponse à la violence à l'égard des femmes et des filles au Maroc est réalsié avec le financement et le soutien du gouvernement du Canada. Il vise à renforcer la protection et la promotion des droits des femmes et à créer un environnement favorable pour les femmes et les filles victimes de violences grâce à la mise en place des services essentiels accessibles et de qualité, en particulier les services de police et de justice.
* Les noms et informations personnelles ont été modifiés pour protéger l'identité des personnes.
ONU Femmes, en collaboration avec l'UNFPA, le PNUD, l'ONUDC et l'OMS, ont élaboré un programme régional phare pour lutter contre la violence à l'égard des femmes et des filles dans les États Arabes afin de relier la recherche aux recommandations politiques, fournir des orientations pour adapter les normes internationales de prestation de services à la région et renforcer la compréhension et la collaboration inter-institutions dans des domaines tels que la prévention. Ressources: https://morocco.unwomen.org/fr/actualites-evenements/actualites/2020/04/hayat-ndichi https://morocco.unwomen.org/fr/actualites-evenements/actualites/2019/09/journee-etude-coordination-intersectorielle-prise-en-charge https://morocco.unwomen.org/fr/actualites-evenements/actualites/2020/01/formation-des-agents-de-police https://morocco.unwomen.org/fr/ressources-medias/publications/2020/12/rapport-sur-les-violences-faites-aux-femmes-pendant-le-confinement-au-maroc
ONU Femmes, en collaboration avec l'UNFPA, le PNUD, l'ONUDC et l'OMS, ont élaboré un programme régional phare pour lutter contre la violence à l'égard des femmes et des filles dans les États Arabes afin de relier la recherche aux recommandations politiques, fournir des orientations pour adapter les normes internationales de prestation de services à la région et renforcer la compréhension et la collaboration inter-institutions dans des domaines tels que la prévention. Ressources: https://morocco.unwomen.org/fr/actualites-evenements/actualites/2020/04/hayat-ndichi https://morocco.unwomen.org/fr/actualites-evenements/actualites/2019/09/journee-etude-coordination-intersectorielle-prise-en-charge https://morocco.unwomen.org/fr/actualites-evenements/actualites/2020/01/formation-des-agents-de-police https://morocco.unwomen.org/fr/ressources-medias/publications/2020/12/rapport-sur-les-violences-faites-aux-femmes-pendant-le-confinement-au-maroc
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Histoire
18 avril 2022
Au Maroc, les femmes pêcheuses adoptent de nouvelles pratiques résistantes aux changements climatiques
Au Maroc, les changements climatiques sont désormais au cœur des préoccupations politiques, tant au niveau national que local, mais leur gestion nécessite une réponse collective. L’inclusion des femmes et des filles dans la conception et la mise en œuvre des mesures de lutte contre les changements climatiques est essentielle pour aborder les questions de l’adaptation aux changements climatiques, de leur atténuation et pour mettre en place des solutions visant à un développement durable et à l’égalité des sexes.
Équipées d’un seau, d’un panier, d’un couteau et de bottes, quand elles en possèdent, les femmes pêcheuses, généralement âgées de 45 à 60 ans, se dirigent à l’aube vers le pied des falaises où la tâche ardue de récolte des coquillages les attend. Sur la route allant vers les falaises, qui s’étendent sur plus de 20 km, un panneau rudimentaire autorise la récolte de fruits de mer. Le trajet de 10 km dure près de deux heures dans les deux sens, mais leur espoir de rentrer chez elles avec une bonne récolte est inébranlable.
« Avec une lame fine et un couteau, je gratte la roche tout en respectant et en protégeant l’habitat de l’espèce », explique Fatima Azdoud, vice-présidente de la coopérative Mahar Assahel, créée en 2019 afin de soutenir les femmes pêcheuses locales et de faire connaître leurs besoins, tels que la mise à leur disposition de moyens de transport ainsi que d’un espace de travail à proximité de la mer. « En quelques minutes, mon panier commence à se remplir. »
Une fois les coquillages récoltés, ils sont nettoyés, cuits et séchés au soleil avant d’être proposés à la vente le long de la route. Selon leur disponibilité, les femmes peuvent gagner entre 200 et 300 dirhams par mois, le demi-kilo se négociant au prix de 40 dirhams. Bien que les coquillages soient plus abondants de mai à juillet, le fait qu’ils sont relativement sédentaires et que leur récolte est possible toute l’année signifie qu’il s’agit d’une source de revenu fiable pour les femmes pêcheuses.
« Les revenus sont modestes, mais ils nous permettent de compléter le revenu mensuel pour acheter de la nourriture », explique Fatima Azdoud, qui a 28 ans et est présidente de la coopérative. Il s’agit également d’une bonne source de nourriture, riche en protéines, pour leurs familles.
Quelle que soit la période considérée, la récolte de fruits de mer est un travail difficile et pénible, compte tenu de la durée des jours de travail et des risques auxquels les femmes pêcheuses sont exposées. Chaque jour, pendant des périodes de plus de cinq heures, elles sont couvertes d’eau de mer et font face à des blessures dues au déplacement autour des roches et aux bords tranchants des coquilles. Les risques sont élevés, jusqu’à l’éventualité d’être entraînées dans l’océan lorsque la marée est haute.
« Nous n’avons pas le choix », confie Fatima Azdoud. « Cela fait très longtemps que nos mères et nos grands-mères ont fait ce métier. C’est ce à quoi nous avons été familiarisées dès notre plus jeune âge. »
Pour les femmes pêcheuses telles que Fatima Azdoud, cette relation étroite avec les coquillages qui se transmet de génération en génération devient un ensemble de connaissances historiques et naturalistes qui leur permet d’évaluer leur environnement et d’identifier la façon dont il change en vue d’optimiser leur travail. Toutefois, au cours des dix dernières années, les habitantes de Tiguert ont observé la perturbation des écosystèmes et des organismes marins due aux changements climatiques. En conséquence, elles ont intégré des pratiques durables dans leur travail quotidien en vue de protéger l’environnement, tout en obtenant une source de revenu pour subvenir aux besoins de leur famille. Par exemple, au lieu d’utiliser du bois de chauffage forestier pour cuire les crustacés, de nombreuses femmes optent maintenant pour des fours solaires.
« Nous devons changer notre façon de travailler en utilisant les technologies modernes permettant de respecter l’environnement, de préserver les ressources, d’optimiser notre performance technique et économique, ainsi que d’économiser l’eau et les ressources en bois tout en nous adaptant aux changements climatiques », explique Fatima Azdoud. « [De cette façon, nous pouvons] nous rapprocher des exigences de la communauté et des besoins du marché vert et durable. »
Pour répondre à ces besoins, ONU Femmes place les femmes pêcheuses au centre de tout effort d’adaptation, d’atténuation et de gestion des risques liés aux catastrophes naturelles, tout en améliorant leur vie et leur résilience. Cela comprend la réalisation d’une économie de la pêche respectueuse du climat. Dans le cadre de ce travail, ONU Femmes a fourni aux femmes pêcheuses du matériel écologique et sanitaire conçu pour la récolte et également pour assurer le retour des jeunes coquillages dans leur habitat afin de réduire leur perte entraînée par une pêche non sélective. En outre, ONU Femmes a également fourni aux femmes pêcheuses des combinaisons de pêche en néoprène, renforcées au niveau des genoux et des coudes pour les protéger contre les blessures mineures et aider à maintenir leur température corporelle.
« Le projet a ciblé l’amélioration des capacités de 650 femmes pêcheuses en matière de leadership, d’esprit entrepreneurial et de connaissances sur les pratiques de gestion durable de la pêche, ainsi que leur résilience financière. Elles ont appris les techniques modernes de transformation des produits de la mer et la compréhension de leur rôle dans la protection des ressources halieutiques », déclare Leila Rhiwi, Représentante d’ONU Femmes au Maroc. « Au-delà des retombées économiques, l’égalité des sexes et la participation des femmes pêcheuses sont des conditions nécessaires pour une société ouverte, inclusive et solidaire. »
En juillet 2021, ONU Femmes, en collaboration avec le Département des pêches maritimes et avec le soutien financier du gouvernement du Japon, a organisé un atelier sur la pêche durable dans le village côtier de Oualidia. Parmi les sujets abordés figuraient les méthodes de récolte saines, les zones de pêche autorisées et les périodes de repos biologique, le tout dans le but d’assurer la préservation de ces ressources naturelles pour les générations futures. Fatima Azdoud, qui était l’une des participantes à cet atelier, a partagé les connaissances qu’elle a acquises auprès des femmes pêcheuses de la coopérative.
« De nombreuses femmes pêcheuses n’omettent pas de dire au revoir à leurs proches [avant de se diriger vers les falaises], appréhendant l’éventualité de ne pas rentrer chez elles », confie Fatima Azdoud. Pour elle, la mer est source de joie et de tragédie, mais aussi d’autonomie économique. « Malgré [les difficultés à surmonter], pour ces femmes, l’appel de la mer est un impératif de survie ainsi qu’une voie vers la liberté. »
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Histoire
05 avril 2022
Le Secrétaire général Antonio Guterres au lancement du Rapport GIEC : Nous approchons à toute allure de la catastrophe climatique.
MESSAGE VIDÉO DIFFUSÉ À L’OCCASION DE LA PUBLICATION DU TROISIÈME RAPPORT DU GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT
Le jury a rendu son verdict.
Et il est accablant.
Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat est une litanie de promesses climatiques non tenues.
C’est un dossier déshonorant, où sont énumérées les promesses vides qui, inéluctablement, nous mènent sur la voie d’un monde invivable.
Nous approchons à toute allure de la catastrophe climatique :
Des grandes villes submergées.
Des vagues de chaleur sans précédent.
Des tempêtes terrifiantes.
Des pénuries d’eau généralisées.
L’extinction d’un million d’espèces végétales et animales.
Ce n’est là ni fiction, ni exagération.
Ce sont, d’après les conclusions scientifiques, les conséquences de nos politiques énergétiques actuelles.
Nous sommes sur la voie d’un réchauffement climatique excédant le double de la limite de 1,5 degré arrêtée à Paris.
Certains dirigeants politiques et chefs d’entreprise disent une chose, mais en font une autre.
En d’autres termes, ils mentent.
Et l’issue sera catastrophique.
Il y a urgence climatique.
Les climatologues sonnent l’alarme : nous sommes déjà dangereusement proches des points de basculement qui pourraient entraîner des effets en cascade irréversibles.
Les pays et les entreprises les plus polluants ne se contentent pas de fermer les yeux : ils ajoutent de l’huile sur le feu.
Ils étouffent notre planète, au service de leurs intérêts particuliers et de leurs investissements historiques dans les combustibles fossiles, alors que des solutions renouvelables, moins coûteuses, offrent des emplois verts, une sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix.
Nous avons quitté la COP26 à Glasgow en arborant un optimisme naïf, fondé sur de nouvelles promesses et de nouveaux engagements.
Mais le problème principal, à savoir l’écart énorme et croissant entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, a été pratiquement ignoré.
Pour autant, la science ne laisse planer aucun doute.
Pour que la limite de 1,5 degré fixée à Paris demeure un objectif réalisable, nous devons réduire les émissions mondiales de 45 % au cours de cette décennie.
Or, les actuelles promesses d’action en faveur du climat correspondraient en fait à une augmentation de 14 % des émissions.
La plupart des grands émetteurs ne prennent pas les mesures nécessaires pour tenir ces promesses, tout insuffisantes qu’elles soient.
Les militants du climat sont parfois dépeints comme de dangereux radicaux, alors que les véritables radicaux dangereux sont les pays qui augmentent la production de combustibles fossiles.
Investir dans de nouvelles infrastructures de combustibles fossiles est, moralement et économiquement, une folie.
Ces actifs seront bientôt voués à l’abandon : ils feront tache dans le paysage et grèveront les portefeuilles d’investissement.
Ce n’est pourtant pas une fatalité.
Le rapport d’aujourd’hui est axé sur l’atténuation – c’est-à-dire la réduction des émissions.
Il présente, pour tous les secteurs, des options viables et financièrement saines permettant de maintenir la possibilité de limiter le réchauffement à 1,5 degré.
Avant tout, nous devons précipiter le passage aux énergies renouvelables.
Pour ce faire, il faut déplacer les investissements et les subventions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, sans plus attendre.
La plupart du temps, les énergies renouvelables sont déjà bien moins coûteuses.
Il faut, pour les pays, cesser de financer le charbon, non seulement à l’étranger, mais aussi sur leur territoire.
Il faut, pour les coalitions en faveur du climat, composées de pays développés, de banques multilatérales de développement, d’institutions financières privées et de sociétés privées, soutenir les principales économies émergentes dans ce changement.
Il faut protéger les forêts et les écosystèmes en ce qu’ils fournissent de puissantes solutions climatiques.
Il faut faire des progrès rapides dans la réduction des émissions de méthane.
Enfin, il faut mettre en œuvre les engagements pris à Paris et à Glasgow.
Les dirigeantes et dirigeants doivent prendre les choses en main.
Toutefois, nous pouvons toutes et tous apporter notre pierre à l’édifice.
Nous avons une dette envers la jeunesse, la société civile et les populations autochtones car ce sont elles qui ont tiré la sonnette d’alarme et demandé des comptes à la classe dirigeante.
Nous devons nous appuyer sur leur travail pour créer un mouvement depuis la base qu’il sera impossible d’ignorer.
Si vous vivez dans une grande ville, une zone rurale ou un petit État insulaire ;
Si vous investissez en bourse ;
Si vous vous souciez de la justice et de l’avenir de nos enfants ;
Je m’adresse directement à vous :
Exigez que les énergies renouvelables soient introduites dès maintenant, rapidement et à grande échelle.
Exigez que cesse la production d’électricité à partir du charbon.
Exigez que les combustibles fossiles ne soient plus subventionnés.
Le rapport d’aujourd’hui est publié en plein tumulte mondial.
Les inégalités atteignent des niveaux records. Le relèvement après la pandémie de COVID-19 est scandaleusement déséquilibré.
L’inflation s’accentue et la guerre en Ukraine fait exploser les prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
L’augmentation de la production de combustibles fossiles ne fera qu’aggraver la situation.
Les choix que font les pays aujourd’hui se solderont par la réussite ou l’échec des efforts entrepris pour limiter le réchauffement à 1,5 degré.
Le passage aux énergies renouvelables permettra de rectifier notre bouquet énergétique mondial défaillant et donnera de l’espoir aux millions de personnes qui subissent aujourd’hui les effets des changements climatiques.
Les promesses et les programmes climatiques doivent devenir réalité et se concrétiser, dès maintenant.
Il est temps d’arrêter de consumer notre planète et de commencer à investir dans l’abondante énergie renouvelable qui nous entoure.
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Communiqué de presse
23 juin 2022
Communiqué de presse UNFPA célèbre le premier anniversaire du Consortium pour les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive
Rabat, le 23 juin 2022 – UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc, célèbre aujourd’hui le premier anniversaire du Consortium pour les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive, qui a vu le jour en juin 2021 au Maroc.
C’est la première fois qu’une coalition d’organisations de la société civile œuvrant dans ce domaine a permis, avec l’appui de UNFPA, de lancer une initiative visant à promouvoir les droits reproductifs et l’égalité des sexes, dans la poursuite de la participation marocaine au sommet historique de Nairobi sur la population et le développement tenu en fin 2019.
En effet, l’action du consortium s’inscrit dans le suivi de la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé, et de l’égalité des sexes pour le respect, la protection et la réalisation du plein droit des femmes, des filles et des jeunes à travers le pays, pour l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030, notamment l’Objectif 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge et l’ Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
Le Consortium pour les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive est une alliance associative créée pour le renforcement de la concertation, l’échange, la complémentarité et les synergies d’actions sur le terrain. Cette coalition permettra de fournir des solutions, des propositions, et des recommandations pour répondre aux besoins de la population dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive et de l’égalité de genre.
Depuis sa création, le Consortium a conjugué les actions stratégiques et opérationnelles, en accordant une place particulière aux femmes et aux jeunes, à travers une activation sur le terrain et dans la sphère digitale. La Campagne FARAH (Fille Autonome, Résiliente, Active pour les droits Humains) lancée par le Consortium a par exemple touché des milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Cette campagne organisée dans le cadre des 16 jours d'activisme, visait à plaider pour l’égalité des sexes et le plein droits des femmes, des filles et des jeunes à une vie sans violence.
Le sommet de Nairobi qui a réuni plus de 9 500 participants provenant de plus de 170 pays, a établi un agenda commun pour transformer le monde en mettant un terme, d'ici 2030, aux décès maternels évitables, aux besoins non satisfaits en planification familiale et aux violences basées sur le genre et autres pratiques néfastes envers les femmes et les filles.
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Communiqué de presse
17 juin 2022
Les gouvernements nationaux, les collectivités locales et les partenaires de 11 pays se réunissent pour partager des solutions visant à mettre la migration au service du développement durable.
Rabat, 13 juin 2022 – Aujourd'hui, le Programme mondial OIM-PNUD sur la Migration au Service du Développement Durable (M4SD)*, financé par la Coopération Suisse au Développement (DDC), organise la deuxième réunion du Conseil du Programme mondial, accueillie par le gouvernement du Royaume du Maroc. Plus de 60 experts de la migration, de la mobilité humaine et du développement, dont des gouvernements nationaux et locaux, des agences des Nations Unies, des donateurs, des acteurs du secteur privé et des organisations de la société civile, de 11 pays se sont réunis du 13 au 14 juin pour discuter des progrès réalisés, des voies à suivre et des visions permettant de tirer parti de la migration pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le Programme Mondial OIM-PNUD, lancé en 2019, en est à la phase III d'un effort de longue date visant à ouvrir la voie à une méthodologie plus intégrée de la gouvernance des migrations, à promouvoir la cohérence des politiques et à favoriser les bénéficies pour les communautés, conformément aux priorités de développement nationales et locales. Le programme vise à montrer dans quelle mesure l'intégration de la migration dans les politiques de développement et dans les autres politiques sectorielles donne des résultats sur le terrain qui contribuent directement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable de l'Agenda 2030, faisant ainsi le lien entre la politique et la pratique. Des initiatives concrètes, conçues dans une logique d’évolutivité et d’appropriation par les gouvernements, sont déployées pour y parvenir et favoriser de nouvelles opportunités pour les migrants et tous les membres de la communauté grâce à un renforcement de secteurs de l’éducation, de l'emploi, de la santé et de la sécurité sociale.
Les 11 pays présents aujourd'hui ont réalisés des progrès notables à ce jour pour mettre la gouvernance des migrations au service du développement durable. Qu'il s'agisse de soutenir la création d'entreprises en renforçant le bureau d'incubation d'entreprises dans la région marocaine de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma ou d'améliorer l'employabilité des jeunes et des populations marginalisées en Serbie par le biais de l'apprentissage et de l'insertion professionnelle, le programme met l'accent sur le soutien à l'éducation et à l'emploi inclusifs avec un engagement fort des acteurs du secteur privé. La République de Moldavie a testé une nouvelle méthodologie pour mesurer les contributions économiques de sa diaspora au-delà des transferts de fonds et le gouvernement de la République Fédérale Démocratique du Népal a mis en place un Centre de « Gain de Cerveaux ». Dans la région marocaine de l'Oriental, des femmes, des enfants et d'autres personnes marginalisées, y compris des migrants, ont eu accès à des services psychosociaux et sanitaires essentiels grâce à deux nouveaux centres de consultation. Pour en savoir plus sur les activités et les progrès des 11 pays, consultez les profils des pays sur notre site web **.
« Ce programme s’inscrit parfaitement, dans le cadre de la politique migratoire adoptée en 2013 par le Maroc grâce à la Vision et aux Directives éclairées de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et qui vise à assurer une meilleure intégration des migrants dans la société marocaine, notamment à travers le soutien à des initiatives concrètes au niveau local en matière de facilitation d’accès des migrants aux services de bases mais aussi l’appui aux institutions publiques afin d’intégrer efficacement les questions liées à la migration dans leurs stratégies sectorielles respectives aux niveaux national et régional. »
Ahmed Skim, Directeur de la Direction des Affaires de la Migration, au Ministère des Affaires Etrangère de la Coopération Africaine et des Marocains Résidants à l'Etranger.
Adoptant une approche pangouvernementale et pansociétale, le Programme Mondial permet un engagement multipartite qui place la mobilité au cœur de nos Objectifs Mondiaux. Les discussions entre experts portent sur une série de sujets essentiels qui permettront d'élargir les connaissances mondiales sur les liens entre la gestion des migrations et le développement durable, notamment sur la manière dont les pays ont intégré les migrations dans leurs politiques, encouragé les approches inclusives et tenant compte de la dimension de genre, assuré l'égalité d'accès à la santé, à l'éducation, à l'emploi ou encore favorisé l’autonomisation des migrants en tant qu’entrepreneurs, employés et acteurs du changement. Les discussions portent également sur les bonnes pratiques permettant d'assurer une programmation et une élaboration des politiques fondées sur des données probantes, grâce à des données migratoires désagrégées, et une coordination entre les différentes politiques et services aux niveaux national et local et en lien avec la diaspora, les organisations de migrants et les acteurs secteur privé.
Quelle est la prochaine étape pour le Programme Mondial La Migration au Service du Développement Durable ?
Pendant encore un peu plus d’un an avant la fin du Programme Mondial, les gouvernements nationaux et locaux continueront à mettre en œuvre des solutions globales pour leurs communautés, dont les migrants, dans le but de capitaliser sur ces expériences et de constituer une base de données probantes pour améliorer la compréhension globale des liens entre migration et développement durable. Une bonne gouvernance qui ne laisse personne pour compte, y compris les migrants indépendamment de leur statut migratoire, crée un environnement favorable où chacun peut réaliser son potentiel et où les voisins travaillent ensemble dans notre quête commune d'un avenir meilleur.
Pays participants : République populaire du Bangladesh, République d'Équateur, Jamaïque, République Kirghize, République de Moldavie, Royaume du Maroc, République Fédérale Démocratique du Népal, République des Philippines, République du Sénégal, République de Serbie, République de Tunisie.
Pour plus d'informations :
Pour des informations générales et des demandes de renseignements, visitez www.migration4development.org ou par courriel migration4development@iom.int.
À propos du Programme Mondial OIM-PNUD sur la Migration au Service du Développement Durable (M4SD) :
Le Programme Mondial OIM-PNUD sur la Migration au Service du Développement Durable vise à tirer parti des avantages en matière de développement et à réduire les effets négatifs de la migration pour les communautés d'accueil et d'origine, les migrants et les membres de leur famille afin de soutenir la réalisation des Objectifs de Développement Durable de l'Agenda 2030. Il s'agit d'un programme en 4 ans mis en œuvre dans 11 pays, de novembre 2019 à octobre 2023. Le Programme Mondial est financé par la Direction Suisse du Développement et de la Coopération (DDC) et est mis en œuvre conjointement par l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Liens:
* https://migration4development.org/sites/default/files/2021-09/making_migration_work_for_sustainable_development_brochure_french_4dec-compressed.pdf
** https://migration4development.org/en/about/our-programmes
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Communiqué de presse
26 mai 2022
Communiqué de presse Journée mondiale de l'hygiène menstruelle : Mettre le focus sur les droits des filles les plus vulnérables
Rabat, le 25 mai 2021 – A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l'hygiène menstruelle, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), le Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc (UNFPA), et le Projet SOAR organisent un atelier de réflexion sous le thème : « Egalité, droit à la santé sexuelle et reproductive et bien-être des femmes et des filles ».
Appuyé par Affaires Mondiales Canada, cet atelier aura lieu le vendredi 27 mai 2022 à 09h30 au siège du CNDH à Rabat et permettra de mettre à l’évidence les difficultés qui entourent la menstruation et qui portent atteinte aux droits des femmes et des filles, en particulier les filles les plus vulnérables.
Le Maroc compte aujourd’hui 3 millions d’adolescentes et de jeunes filles. Plus de la moitié de ces filles ont déclaré avoir été choquées à l’occasion de l’apparition de leurs premières règles. Le manque de connaissances sur la santé menstruelle n’est pas le seul défi auquel les adolescentes et jeunes filles font face. Le stigma et les idées reçues qui entourent la question risquent d’exclure les filles des espaces publics, limitant ainsi leur participation et l’accomplissement de leur potentiel.
Le manque d’accès aux produits de l’hygiène menstruelle et l’absence des installations sanitaires sûres et privées dans les écoles peuvent conduire les plus vulnérables parmi ces adolescentes à la déperdition scolaire, les mettant au risque du mariage d’enfants et des grossesses précoces. Pour ces adolescentes, cette voie peut s’avérer fatale. Les filles âgées entre 15 et 19 sont exposées à un risque plus élevé de complications lors de la grossesse et l’accouchement. Ces complications demeurent en effet la principale cause de décès parmi les adolescentes dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires.
Différents départements gouvernementaux, des organisations de la société civile thématiques ainsi que des personnes ressources et des universitaires prendront part à cet atelier pour établir un état des lieux, identifier les défis rencontrés et se concerter sur les leviers de changement et pistes d’actions pour la promotion des droits des femmes et des filles.
Pour répondre à ces défis, le CNDH, UNFPA et le Projet SOAR inviteront l’ensemble des parties concernées à agir de concert pour qu’aucune femme ou fille ne soit privée de ses droits à cause de la menstruation.
Pour rappel, l’instauration de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle remonte à 2014 et a été célébrée pour la première fois au Maroc en 2021 en vue de renforcer le plaidoyer institutionnel et la réflexion multipartite.
Pour plus d’information, prière de contacter:
CNDH : M. Abdelghani Berdi, Chef de la section des relations publiques : +212 6 62 76 23 25, a.berdi@cndh.org.ma
UNFPA : Mme Aïcha BENHSINE , Chargée de Communication, +212 (0) 662 13 28 00, benhsine@unfpa.org
SOAR : Maryam Montague, Fondatrice et Directrice Exécutive du Project Soar, maryam@projectsoar.org
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Communiqué de presse
23 mai 2022
Le Comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants conclut sa visite au Maroc
GENÈVE (23 mai 2022) - Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants (CMW) à l’issue de sa visite a salué la politique de migration ouverte du Maroc.
Au cours de de déplacement au Maroc, le Comité a également fait avancer le processus de rédaction de l'Observation générale n° 6, un guide de la Convention internationale, pour aider les États parties à protéger les droits des travailleurs migrants.
Une délégation du CMW composée de sept experts des droits de l'homme s'est en effet rendue au Maroc du 10 au 13 mai 2022, et a rencontré les Présidents des deux chambres du Parlement, des hauts fonctionnaires du Ministère des Affaires Etrangères, de la coopération africaine et des MRE, ainsi que les commissions nationales et régionales du Conseil national des droits de l'homme (CNDH).
La délégation a également tenu des discussions avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), l'Observatoire des migrations de l'Union africaine ainsi que des organisations de la société civile.
Le Comité a salué la politique migratoire d'ouverture du Maroc, en particulier l'opération de régularisation massive de plus de 50 000 migrants en situation irrégulière, dont toutes les femmes migrantes en situation irrégulière, décidée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI en 2017.
Il a encouragé le Maroc à régulariser également les travailleurs migrants qui sont temporairement sans contrat valide pour quelque raison que ce soit, afin de s'assurer qu'ils ne soient pas laissés pour compte dans des situations irrégulières.
Par ailleurs, les experts ont appelé les autorités à réviser leur législation sur la migration pour se conformer aux normes internationales relatives aux Droits de l'Homme et à respecter ces normes aux frontières.
S'appuyant sur ses réunions avec diverses parties prenantes au Maroc, le Comité a fait avancer la rédaction de l'Observation générale 6 afin de fournir des orientations faisant autorité aux États parties pour la mise en œuvre de leurs obligations en vertu de la Convention internationale. Cette observation générale aidera également les États à mettre en œuvre leurs engagements contenus dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) afin de s'assurer qu'ils se conforment aux obligations de la Convention et d'autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme.
Selon le Comité, la préparation de l'Observation générale n° 6 sur la convergence entre les deux instruments sera une excellente occasion d'analyser et de se concentrer sur l'approche juridique et fondée sur les droits de l'homme des 23 objectifs du Pacte mondial et de la Convention.
« Nous croyons fermement que ces deux instruments sont complémentaires et se renforcent mutuellement pour faire progresser la gouvernance des migrations et promouvoir et protéger les droits de tous les migrants, quel que soit leur statut migratoire », a déclaré Edgar Corzo Sosa, président du Comité*.
« La convergence entre les deux instruments sera une excellente occasion de mieux protéger les droits des travailleurs migrants sur des questions majeures telles que les voies régulières de migration, la régularisation des migrants et des membres de leur famille, et sur les mesures législatives concernant les droits des migrants à la liberté. et la sécurité, et l'absence de détention », a-t-il ajouté.
Enfin, les experts appellent les États à ratifier la Convention internationale, à approuver le Pacte mondial sur les migrations et à mettre en œuvre les deux en synergie et complémentarité.
*Edgar Corzo Sosa (Mexique) a été élu nouveau Président du Comité, lors de sa trente-quatrième session tenue à Genève, pour un mandat de 2 ans à compter du 28 septembre 2022.
Pour plus d'informations et les demandes des médias à Genève, veuillez contacter :
Vivian Kwok de la Section des médias au +41 (0) 22 917 9362 / vivian.kwok@un.org ou
Idrissa Kane, Secrétaire du Comité CMW, à kanei@un.org
Contexte :
Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille veille au respect par les États parties de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui compte à ce jour 57 États parties.
Le Comité est composé de 14 membres qui sont des experts indépendants des droits de l'homme venus du monde entier, qui siègent à titre personnel et non en tant que représentants des États parties.
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Communiqué de presse
29 avril 2022
Un nouveau partenariat entre le Ministère de de la Solidarité, de l'Insertion Sociale et de la Famille et UNFPA pour appuyer les priorités du Maroc en matière d’égalité
Rabat, le 29 avril 2022 – Le Ministère de de la Solidarité, de l'Insertion Sociale et de la Famille et UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc ont signé à Rabat un accord de partenariat ayant pour objectif d’appuyer les priorités nationales dans la poursuite des axes structurants et innovants initiés en matière d’égalité des sexes et de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles dans le pays.
Ce partenariat est en harmonie avec les objectifs du nouveau modèle de développement et vient consolider les acquis en matière de droits humains des femmes et de lutte contre les violences basées sur le genre à travers notamment la contribution à l’offre de service de qualité pour la prise en charge des femmes et filles survivantes à la violence, l’appui à l’autonomisation socio-économique des femmes cheffes de ménages et la promotion des droits des personnes handicapées.
Le travail conjoint prône des actions phares qui renforcent la famille en tant que levier de développement inclusif et durable, en prenant en considération la digitalisation et la territorialisation, ainsi que la réponse à la pandémie du COVID-19 et ses conséquences à différents niveaux.
Le plan de travail traduit l’engagement du programme gouvernemental 2021-2026 et la nouvelle stratégie du Pôle Social 2021-2026, axée sur la convergence, le renforcement de l’offre de services, l’autonomisation et l’empowerement des femmes, ainsi que la qualité des services.
Ce partenariat sera mis en œuvre avec le soutien de Affaires Mondiales Canada et du Ministère des Affaire Etrangères du Danemark.
UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population, est une agence des Nations Unies qui promeut les droits et les choix pour tous. Créé en 1969, UNFPA soutient plus de 150 pays dans l’utilisation des données de population pour définir des politiques et des programmes en appui aux orientations prioritaires en matière de population et développement. Présent au Maroc depuis 1975, UNFPA agit en partenariat avec le Gouvernement Marocain, les Organisations de la Société Civile et les autres agences onusiennes. UNFPA met l’accent sur la santé maternelle et la santé sexuelle et reproductive, l’égalité des sexes et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles ainsi que l’appui au bien-être de la jeunesse, avec un focus sur les adolescentes et les jeunes filles.
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