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24 mars 2023
Le Ministère de la Justice et UNFPA signent un nouvel accord de pour une meilleure protection des droits des femmes et des filles
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23 mars 2023
La reine Máxima, Mandataire spéciale du Secrétaire général de l'ONU conclut sa visite au Maroc
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22 mars 2023
Message du Secrétaire Général à l'occasion du mois sacré de Ramadan 2023.
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Les objectifs de développement durable au Maroc
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Maroc.
Histoire
13 mars 2023
المغرب ومنظومة الأمم المتحدة يوقعان على إطار التعاون الجديد من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027
تم اليوم في الرباط التوقيع على إطار الأمم المتحدة الجديد للتعاون من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027 بين المملكة المغربية ومنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب وقد تولي توقيع الوثيقة السيد ناصر بوريطة ، وزير الخارجية والتعاون الإفريقي والمغاربة المقيمين بالخارج والسيدة ناتالي فوستيه ، المنسقة المقيمة لمنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب.
وجرت مراسم التوقيع بمقر وزارة الشؤون الخارجية والتعاون الإفريقي والمغاربة المقيمين بالخارج بحضور رؤساء وكالات الأمم المتحدة وصناديقها وبرامجها بالمغرب والشركاء الوطنيين
يشكل إطار التعاون الذي تمت صياغته بالتعاون بين الحكومة المغربية ومنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب أداة مرجعية لتخطيط ورصد تنفيذ أنشطة الأمم المتحدة لتحقيق أهداف التنمية المستدامة بحلول عام 2030.
وذكر السيد ناصر بوريطة أن إطار التعاون الجديد يتوج "مسارا شفافا وشاملا للحوار والإعداد تم فيه إشراك جميع مكونات منظومة الأمم المتحدة الإنمائية والأطراف المعنية بالمغرب . وأضاف أنه يمثل بالتالي "خارطة طريق مشتركة يتطلب تنفيذها وتقييمها نفس شروط الشمولية والشفافية والالتزام بالاستثمار في التعاون جنوب-جنوب والثلاثي كأولوية استراتيجية.
وأكدت السيدة ناتالي فوستيه ، المنسقة المقيمة لمنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب ، أن إطار التعاون من أجل التنمية المستدامة أداة تطمح "لدعم جهود المغرب لتحقيق أهداف التنمية المستدامة بحلول عام 2030." مؤكدة قناعتها " أن المغرب ، من خلال التزام حكومته ، وحيوية مجتمعه المدني ، وديناميكية قطاعه الخاص و"نية" المغربيات والمغاربة ، سيكون في الموعد مع برنامج العمل 2030" مؤكدة " أن منظومة الأمم المتحدة ستكون دوما مستعدة للمرافقة والدعم.
إطار التعاون الجديد من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027 الذي يعد الخامس من نوعه بين المغرب والأمم المتحدة ، ينتمي للجيل الجديد من أطر التعاون من أجل التنمية المستدامة ، المنبثقة عن إصلاح جهاز الأمم المتحدة الإنمائي بهدف تعزيز التناسق والفعالية وأثر برامج وكالات الأمم المتحدة داخل البلدان. وقد استفاد البرنامج خلال تصميمه ، من توجهات التقرير العام لنموذج التنمية الجديد ومن تجربة دورة التعاون السابقة (2007-2021) ، فضلاً عن الدروس المستقاة من الوباء جائحة كوفيد 19 من أجل إعادة البناء بشكل أفضل .
وفي توافق مع أهداف التحول لنموذج التنمية الجديد ، يهدف إطار التعاون الجديد من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027 لتقديم الإضافة لجهود التنمية بالمغرب من خلال استهداف أربعة محاور استراتيجية للتنمية المستدامة بالمملكة:
• التحول الإقتصادي الشامل والمستدام من أجل اقتصاد مغربي تنافسي وشامل ومرن وخالق لفرص العمل اللائق ، لا سيما للنساء والشباب.
• تنمية رأس المال البشري لدعم جهود الحكومة من أجل ضمان المساواة في الحصول على خدمات صحية وتعليمية وتدريبية ذات جودة.
• الإدماج والحماية الاجتماعية الشاملة تعزيزا للحد من التفاوتات الاجتماعية والإقليمية ولحماية الفئات الأكثر ضعفاً حتى لا يستثنى أحد.
• الحكامة والقدرة على التكيف والتنمية المحلية من خلال دعم أداء السياسات العامة الشاملة والإقليمية المستنيرة بالمعلومة الدقيقة والمراعية للمساواة بين الجنسين وحقوق الإنسان وفقًا للدستور والالتزامات الدولية للمغرب.
وبالتوازي مع هذه المحاور التحويلية الأربعة ، يعتمد إطار التعاون على ثلاث مسرعات للتغيير هي الابتكار والرقمنة ، والشراكات الاستراتيجية ، والتمويل الاستراتيجي والمستدام. كما يؤكد إطار التعاون الجديد التزام المملكة المغربية ومنظومة الأمم المتحدة بالعمل معا من أجل التعاون جنوب-جنوب والتعاون الثلاثي.
ووفقا لإصلاح جهاز الأمم المتحدة الإنمائي ، فإن سبعة عشر صندوقا ووكالة وبرامج وكيانات تابعة للأمم المتحدة موجودة في المغرب ستتظافر جهودها ومواردها وخبراتها بطريقة متكاملة ومنسقة من أجل إنجازه.
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Histoire
23 décembre 2022
Les Nations Unies au Maroc célèbrent la Journée Internationale des Volontaires sous le thème de la solidarité.
Le système des Nations Unies au Maroc a célébré la Journée internationale des volontaires avec un ensemble d’activités étalées sur la période entre le 1er et le 5 décembre 2022, comprenant notamment un atelier artistique et une cérémonie de remise de prix au profit des volontaires marocains.
Sous la direction du Programme des Volontaires des Nations Unies pour le Maghreb, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le soutien du Centre d'information des Nations Unies à Rabat, les agences des Nations Unies se sont réunies pour une célébration thématique sous le slogan "Ensemble, agissons maintenant".
Atelier artistique et session d’information
Lors de l'atelier artistique tenu le 1er décembre 2022 dans le siège des Nations Unies à Rabat, les participants ont traduit les valeurs de solidarité et de volontariat en tableaux de peinture.
Cette expression artistique a fait l'objet de discussions avec des chefs d'agences des Nations Unies, des membres du personnel et des représentants d'organisations bénévoles.
Les membres du Programme des Volontaires des Nations Unies ont également tenu le 2 décembre 2022 une session d’information au profit des futurs volontaires et personnes intéressées par le volontariat.
Morocco Volunteers Award
Le Programme des Volontaires des Nations Unies pour le Maghreb a également organisé le 5 décembre 2022 sous l'égide du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, la cérémonie de remise du « Morocco Volunteers Award 2022», récompensant les contributions individuelles des volontaires marocains dans divers domaines.
Dix-neuf volontaires, dont des Volontaires des Nations Unies, ont été honorés en reconnaissance de leur soutien aux efforts de développement du pays dans cinq domaines prioritaires :
Action climatique
Autonomisation des femmes
Réponse et reprise post- COVID-19
Soutien aux initiatives gouvernementales
L'innovation et la digitalisation comme catalyseurs de la mise en œuvre du cadre de coopération 2023-2027
La cérémonie s'est déroulée dans les locaux de la faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Mohammed V de Rabat.
Le Morocco Volunteers Award fait partie de l'initiative pilote Country Awards lancée en 2021 pour marquer le 50e anniversaire du programme des Volontaires des Nations Unies.
Volontaires des Nations Unies au Maroc
Le volontariat est au cœur de nombreuses stratégies et programmes de développement, tant au niveau national que local dans le Royaume.
Actuellement, 45 Volontaires des Nations Unies servent dans le système des Nations Unies pour le Développement au Maroc. 36 parmi eux sont des nationaux et 65 % sont des femmes.
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Histoire
06 juillet 2021
Rapport sur les Objectifs de Développement Durable 2021: Les 18 prochains mois seront determinants pour inverser les impacts de la pandémie
New York, le 6 juillet – De plus en plus de pays et de communautés reconnaissent la nécessité de redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) à la lumière du tribut que la pandémie de COVID-19 a occasionné pour les gens à travers le monde selon le rapport sur les objectifs de développement durable 2021, publié par les Nations Unies aujourd'hui.
Les décisions et les actions prises au cours des 18 prochains mois détermineront si les plans de relance mettront le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs convenus au niveau mondial et qui visent à stimuler la croissance économique et le bien-être social tout en protégeant l'environnement.
Selon le rapport, qui suit les efforts mondiaux pour atteindre les ODD, la COVID-19 a causé une perturbation majeure de la vie et des moyens de subsistance. Alors que les progrès pour atteindre les ODD avaient été lents avant même que la pandémie ne frappe, 119 à 124 millions de personnes supplémentaires ont été replongées dans la pauvreté en 2020. L'équivalent de 255 millions d'emplois à temps plein ont été perdus, et le nombre de personnes souffrant de la faim, qui était déjà en hausse avant la pandémie, peut avoir augmenté de 83-132 millions.
La pandémie a mis à nu et intensifié les inégalités au sein des pays et parmi eux. Au 17 juin 2021, environ 68 vaccins étaient administrés pour 100 personnes en Europe et en Amérique du Nord, contre moins de 2 en Afrique subsaharienne. Lors de la prochaine décennie, jusqu'à 10 millions de filles de plus seront exposées au risque de mariage d'enfants à cause de la pandémie. L'effondrement du tourisme international affecte de manière disproportionnée les petits États insulaires en développement.
Le ralentissement économique de 2020 n'a guère contribué à ralentir la crise climatique. Les concentrations des principaux gaz à effet de serre ont continué d'augmenter, tandis que la température moyenne mondiale était d'environ 1,2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, ce qui signifie dangereusement proche de la limite de 1,5 °C fixée dans l'Accord de Paris.
Les flux mondiaux d'investissements directs étrangers ont chuté de 40 % en 2020 par rapport à 2019. La pandémie a apporté d'immenses défis financiers, en particulier pour les pays en développement, avec une augmentation significative du surendettement.
L'Agenda 2030, adopté par tous les États membres des Nations Unies en 2015, fournit un plan commun pour la paix et la prospérité pour les populations et la planète, aujourd'hui et dans l'avenir, avec au fond les 17 objectifs, visant à améliorer la santé et l'éducation, réduire les inégalités et stimuler la croissance économique, tout en luttant contre le changement climatique et en œuvrant à la préservation de nos océans et de nos forêts.
Selon le rapport, pour remettre les ODD sur la bonne voie, les gouvernements, les villes, les entreprises et les industries doivent utiliser la reprise pour adopter des voies de développement à faible émission de carbone, résilientes et inclusives qui conservent les ressources naturelles, créent de meilleurs emplois, font progresser l'égalité des sexes et luttent contre les inégalités croissantes.
« Nous sommes à un tournant crucial de l'histoire humaine. Les décisions et les actions que nous prenons aujourd'hui auront des conséquences capitales pour les générations futures », a déclaré Liu Zhenmin, secrétaire général adjoint du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies. « Les leçons tirées de la pandémie nous aideront à être au niveau des défis actuels et futurs. Saisissons ensemble le moment pour en faire une décennie d'action, de transformation et de restauration pour atteindre les ODD et concrétiser l'Accord de Paris sur le climat. »
Les efforts pour confronter la pandémie ont également fait preuve d'une immense résilience communautaire, d'une action décisive des gouvernements, d'une expansion rapide de la protection sociale, d’une accélération de la transformation numérique ; et d’une collaboration unique pour développer des vaccins et des traitements vitaux en un temps record. Selon le rapport, il s'agit de bases solides sur lesquelles le monde peut bâtir pour accélérer les progrès sur les ODD.
Quelques faits et chiffres clés supplémentaires :
Le taux de pauvreté extrême dans le monde a augmenté pour la première fois depuis 1998, passant de 8,4 % en 2019 à 9,5 % en 2020.
Entre le 1er février et le 31 décembre 2020, les gouvernements du monde entier ont annoncé plus de 1 600 mesures de protection sociale, pour la plupart à court terme, en réponse à la crise du COVID-19.
Les chocs liés à la pandémie sont susceptibles de déclencher une augmentation du retard de croissance, qui affecte déjà plus d’un enfant sur cinq.
La pandémie a stoppé ou inversé les progrès en matière de santé et pose des menaces majeures au-delà de la maladie elle-même. Environ 90 % des pays signalent toujours une ou plusieurs perturbations des services de santé essentiels.
L'impact de la pandémie du COVID-19 sur la scolarisation est une « catastrophe générationnelle ». 101 millions d’enfants et jeunes sont tombés sous le niveau minimum de maitrise de la lecture anéantissant ainsi les acquis en matière d'éducation réalisés au cours des deux dernières décennies.
La pandémie a nui aux progrès vers l'égalité des sexes : la violence à l'égard des femmes et des filles s'est intensifiée ; le mariage des enfants devrait augmenter ; et les femmes ont souffert d’une façon disproportionnée des pertes d'emplois et d’une augmentation du travail de soins à domicile.
759 millions de personnes sont restées sans électricité et un tiers de la population mondiale manquait de combustibles et de technologies de cuisson propres en 2019.
Une reprise économique est en cours, menée par la Chine et les États-Unis, mais pour de nombreux autres pays, la croissance économique ne devrait pas revenir à celle d'avant la pandémie niveaux avant 2022 ou 2023
Le monde n'a pas atteint les objectifs de 2020 pour stopper la perte de biodiversité et 10 millions d'hectares de forêt sont perdus chaque année entre 2015-2020.
Bien que l'aide publique au développement nette ait augmenté en 2020 pour atteindre un total de 161 milliards de dollars, cela reste bien en deçà de ce qui est nécessaire pour répondre à la crise du COVID-19 et pour atteindre l'objectif établi de longue date de 0,7 % du RNB.
En 2020, 132 pays et territoires ont indiqué qu'ils mettaient en œuvre un plan statistique national, 84 ayant des plans entièrement financés. Seuls 4 des 46 pays les moins avancés ont déclaré avoir des plans statistiques nationaux entièrement financés.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant est disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant et disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Le rapport sur les objectifs de développement durable 2021 peut être consulté à l'adresse : https://unstats.un.org/sdgs/report/2021/
À PROPOS DES RAPPORTS SUR LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les rapports annuels donnent un aperçu des efforts de mise en œuvre dans le monde à ce jour, soulignant les domaines de progrès et là où des mesures supplémentaires doivent être prises pour atteindre les ODD. Ils sont préparés par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, avec la contribution d'organisations internationales et régionales et du système d'agences, de fonds et de programmes des Nations Unies. Plusieurs statisticiens nationaux, experts de la société civile et du monde universitaire contribuent également aux rapports.
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Histoire
24 mars 2023
Le Ministère de la Justice et UNFPA signent un nouvel accord de pour une meilleure protection des droits des femmes et des filles
Rabat, le 24 mars 2023 – Le Ministère de la Justice et le Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc (UNFPA) ont signé un nouvel accord de partenariat en appui à la réforme du système judiciaire en faveur de la garantie des droits de l’homme, à travers l’amélioration de l’accessibilité à la justice en particulier pour les femmes et les populations vulnérables.
Durant cette année 2023, le travail conjoint entend renforcer le débat national sur la réforme législative en particulier le code de la famille et le code pénal à travers des évènements de grande envergure en faveur de la mobilisation sociétale autour d’une vision partagée des réformes projetées.
L’action conjointe mettra, par ailleurs, l’accent sur les dispositions relatives au mariage d’enfants. Des événements pluri-acteurs seront organisés au niveau de plusieurs régions du Maroc, avec une participation de l’ensemble des parties prenantes.
Un intérêt particulier sera aussi accordé au renforcement de la qualité des prestations des services de la prise en charge des femmes survivantes à la violence et au renforcement des capacités du personnel de première ligne notamment le bureau des assistances sociales.
L’action conjointe sera également marquée par une ouverture sur les expériences comparées notamment la coopération sud-sud avec un focus sur la dimension africaine.
Cette année 2023 marque le lancement du 10ème cycle de coopération entre le Gouvernement du Maroc et UNFPA pour la période 2023-2027. Donnant la priorité à la jeune fille, le programme de ce nouveau cycle a été approuvé lors de la dernière réunion de la session annuelle formelle du conseil d’administration de l’UNFPA tenue à New York en septembre 2022. Le travail de UNFPA au Maroc contribue à concrétiser la vision du Nouveau Modèle de Développement 2021-2035 et s’inscrit dans les orientations du plan cadre de coopération du gouvernement marocain et le Système des Nations Unies pour le développement durable 2023-2027. Il contribue également à accélérer la réalisation des objectifs mondiaux de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 et à réaliser la vision transformatrice de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement, qui va célébrer son 30ème anniversaire en 2024.
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Histoire
23 mars 2023
La reine Máxima, Mandataire spéciale du Secrétaire général de l'ONU conclut sa visite au Maroc
SM La reine Máxima des Pays-Bas a conclu aujourd'hui une visite de trois jours au Maroc en sa qualité de Mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la finance inclusive pour le développement (UNSGSA). La numérisation des paiements, le développement du secteur des technologies financières et la finance verte inclusive ont été au centre de réunions de la mandataire spéciale avec des dirigeants clés au sein du gouvernement et du secteur privé.
L'inclusion financière reste un enjeu prioritaire au Maroc. En 2021, 44 % des adultes dans le pays avaient accès à des services financiers formels, selon le Global Findex de la Banque mondiale (2021), ce qui représente une augmentation de 29 % par rapport à 2017. Elle est constituée en grande partie des comptes traditionnels dans les institutions financières - l'argent mobile n'existait pas au Maroc avant 2017. Pourtant, 15 millions d'adultes au Maroc ne sont toujours pas bancarisés. Il s’agit notamment les groupes mal desservis tels que les catégories les plus pauvres, les femmes, les petits exploitants agricoles, les micro, petites et moyennes entreprises (MPME).
Lors d'une réunion bilatérale mercredi entre la reine Máxima, Mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et le Chef du gouvernement du Royaume du Maroc M. Aziz Akhannouch, les deux dirigeants ont évoqué l'importance des paiements numériques en vue d’amener les personnes vers le secteur financier formel, ainsi que pour soutenir les programmes d'aide sociale. Ceci est essentiel pour mieux atteindre les groupes mal desservis.
La Mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies a souligné l'importance d’accorder la priorité au développement du secteur des technologies financières au Maroc à travers une réglementation, des politiques et des investissements efficaces sur le marché. A titre d’exemple, l'élaboration d'une approche de supervision de la réglementation des technologies financières peut considérablement accélérer ce programme.
Le dialogue s'est concentré également sur la poursuite du développement et de l'adaptation des réglementations et des politiques financières pour soutenir la finance verte inclusive. Avec l'augmentation des risques climatiques et l'exposition de la sécheresse, la mandataire spéciale a suggéré que le Maroc pourrait inclure la finance verte inclusive comme pilier central de sa stratégie nationale d'inclusion financière, et aussi d'adapter les programmes de protection sociale pour mettre l'accent sur la résilience climatique.
La mandataire spéciale a discuté de plusieurs de ces thèmes tout au long des réunions bilatérales qu’elle a tenu lors de sa visite, notamment avec S.A.R. la Princesse Lalla Meryem du Maroc (Ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO), le Secrétaire général du Gouvernement M.Mohamed El Hajoui, la Ministre de l'Economie et des Finances Mme.Nadia Fettah Alaoui, le Ministre de l'Industrie et du Commerce M. Ryad Mezzour, la Ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'Administration Mme. Ghita Mezzour, le gouverneur de Bank Al-Maghrib M. Abdellatif Jouahri et la Présidente de l'Autorité marocaine des marchés des capitaux Mme. Nezha Hayat.
La Mandataire spéciale a également effectué deux visites de terrain afin de rencontrer des entrepreneurs et des clients pour entendre directement leurs expériences d'utilisation de divers services et produits financiers, notamment les avantages et les défis liés à l'amélioration de la santé financière et de la résilience. Ainsi le lundi à Casablanca la Mandataire spéciale a rendu visite aux fondateurs d'une startup marocaine nommée Chari, qui dispose d'une plate-forme en ligne et d'une application mobile permettant aux boutiques familiales de se procurer numériquement des biens pour leurs magasins. Ceci a bouleversé le modèle de distribution traditionnel consistant à donner la priorité aux grands détaillants tels que les hypermarchés et les discounters qui achètent en gros. La reine Máxima a rencontré l'un de ces marchands pour en savoir plus sur son expérience avec l'application Chari. La société vise également à s’étendre aux services financiers numériques pour les petits commerçants, qui sont souvent en dehors du système financier formel.
Pour sa deuxième visite, SM La Reine Maxima s'est rendue mardi à Rabat, où elle a appris comment la Fondation Arrawaj vise à atteindre les micro-entrepreneurs et les entreprises de financement généralement exclus du système financier formel. Cette fondation offre des services financiers tels que le microcrédit, la micro assurance ainsi que des services non financiers comme la formation. La Mandataire Spéciale a rencontré deux des clients de la fondation pour entendre leurs réflexions, dont celles d’une femme qui a lancé une boulangerie à domicile et un homme qui vend du cuir traditionnel et des produits artisanaux dans une petite boutique à la Médina de Rabat.
Il s'agissait de la première visite de la reine Máxima au Maroc sous son mandat Onusien. Il a été soutenu par un petit groupe de partenaires du Groupe de référence de l'UNSGSA, notamment l'Alliance pour l'inclusion financière (AFI), le Groupe consultatif d'assistance aux pauvres (CGAP) et le Groupe Banque mondiale.
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Histoire
21 mars 2023
Message du Secrétaire Général à l'occasion du mois sacré de Ramadan 2023.
Je présente mes vœux les plus chaleureux aux millions de musulmanes et de musulmans de par le monde qui entament le mois sacré du Ramadan.
C’est un moment pour réfléchir et pour apprendre.
Un moment pour se rassembler, unis par notre humanité commune, dans un esprit d’entente et de compassion.
Œuvrer au dialogue, à l’unité et à la paix, telle est aussi la mission de l’Organisation des Nations Unies.
En ces temps difficiles, mes pensées vont à celles et à ceux qui doivent faire face aux conflits, aux déplacements, à la souffrance.
Je me joins à tous ceux et celles qui observent le Ramadan, afin de lancer un appel à la paix, au respect mutuel et à la solidarité.
Tirons inspiration de ce mois sacré, pour bâtir un monde plus juste et plus équitable pour tous.
Ramadan karim.
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17 mars 2023
Conférence ONU 2023 sur l’Eau : À mi-chemin du rendez-vous 2030, les Nations Unies s’emploient à Relancer le partenariat mondial
Rabat, 16 mars 2023- Centre d’Information des Nations Unies- Une rencontre d’information a été organisé jeudi matin pour présenter la conférence Nations Unies 2023 sur l’Eau qui aura lieu les 22-24 mars 2023 à new York.
Organisée en partenariat entre le Centre d’Information des Nations Unies à Rabat , les ambassades des deux pays coorganisateurs , le Royaume des Pays-Bas au Maroc et de la République du Tadjikistan, la réunion réunissant des hauts responsables et des experts marocains et Onusiens a été l’occasion pour jeter des lumières sur cet évènement international majeur, expliquer son importance , ses objectifs et ses résultats attendus.
La Conférence ces Nations Unies 2023 sur l’Eau est la première conférence de l’ONU sur l’eau depuis celle de 1977. Elle intervient dans un contexte critique. À mi-chemin sur la voie de la mise en œuvre de l’Agenda 2030, le monde fait face à des défis existentiels en matière de disponibilité, d’accès et de gestion soutenable de l’eau ; une ressource limitée et limitante pour le développement humain notamment dans un contexte de crise climatique, de croissance de la demande sur l’eau et d’inégalités croissantes à l’échelle globale et locale y compris en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement.
Bien que l’accès à l’eau et l’assainissement a été défini comme un droit humain, 1/4 de la population mondiale, soit 2 milliards d’habitants utilisent toujours des eaux non potables et la moitié de l’humanité, soit 3.6 milliards d’habitants vivent sans assainissement convenable. De ce fait, près 3/4 des récentes catastrophes naturelles sont liées à l’eau, alors que cette précieuse ressource pourrait constituer un accélérateur du développement durable.
Les ambassadeurs des Pays-Bas S.E. M. Jeroen Roodenburg et du Tadjikistan S.E. M.Zarobiddin Kosimi, ont adressé deux messages à l’audience expliquant la vision des leurs pays, en tant que coorganisateurs de la Conférence, pour en faire l’opportunité pour tous les pays du monde de comprendre, apprécier, et prendre des mesures concertées pour atteindre les objectifs et cibles liés à l'eau convenus au niveau international, y compris ceux contenus dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030.
La délégation marocaine qui prendra part à la conférence des Nations Unies 2023 sur l’Eau a également participé à la réunion d’information. M. Hammou BENSAADOUT, Directeur de l’Hydraulique au Ministère de l’Equipement et de l’Eau a délivré le message de Monsieur Nizar Baraka, Ministre de l’Equipement et de l’Eau qui a souligné l’importance accordée par le Maroc à la gestion durable de l’eau au service du citoyen et du développement ainsi que le soutien du pays à la coopération internationale à cet effet.
La réunion a aussi été l’occasion pour engager un débat autour de la conférence auquel ont pris part des éminents experts : M. Henk WJ Ovink, l’Envoyé spécial du Royaume des Pays bas pour les Affaires internationales de l’eau et Sherpa de la Conférence ONU 2023 sur l’Eau qui a adressé un message vidéo aux participants, Mme Charafat Afilal ancienne ministre ainsi que M.Hassan Keddal expert FAO.
Quelles attentes quant à cette conférence ?
La Conférence a l’ambition de relancer l’action mondiale pour atteindre les objectifs convenus à l’échelle mondiale relatifs à l’eau et l’assainissement y compris ceux de l’Agenda 2030. Elle lancera le programme d'action pour l'eau, qui représente l’ensemble des engagements volontaires pris par les gouvernements, les institutions et les communautés locales.
Il n’y aura pas de résultat négocié attendu pour cette conférence, mais l’Agenda d’action sur l’Eau est le résultat attendu, et dont les deux pays organisateurs, comptent transformer vers des actions tangibles et ambitieuses afin de progresser sur la question de l’eau.
L’Agenda d’action sur l’eau (Water Action Agenda) attendu de la Conférence des Nations Unies sur l’Eau de 2023 sera composée d’une collection d’engagements volontaires des États membres pour accélérer le progrès de la décennie d’action sur l’eau pour la période 2018 à 2028 ainsi que l’Agenda 2030.
La conférence comprendra une session d’ouverture et de clôture, six réunions plénières, cinq dialogues proactifs et un document final consistant en un résumé de ses travaux, établi par le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
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17 mars 2023
SM la Reine Máxima, Mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la promotion de services financiers accessibles à tous en visite au Maroc pour promouvoir l’argent mobile, les fintech et finance verte inclusive
Sa Majesté la reine Máxima des Pays-Bas se rendra au Maroc en sa qualité de Mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la promotion de services financiers accessibles à tous qui favorisent le développement (UNSGSA) du 20 au 23 mars 2023. Pour l’UNSGSA, cette visite a objectif de promouvoir une plus grande avancée des progrès accomplis ces dernières années par le Maroc dans le domaine de l’inclusion financière.
Lors des réunions et des discussions, la Mandataire spéciale insistera sur les investissements essentiels qui aideront à lancer le marché des paiements numériques au Maroc, notamment pour servir de rampe d’accès au secteur financier formel pour les groupes traditionnellement mal desservis tels que les femmes et les petits commerçants. L’UNSGSA évoquera également la manière dont le secteur des fintech peut progresser davantage au Maroc, notamment avec la promotion de technologies qui peuvent aider à faire face aux risques, aux coûts et aux obstacles géographiques aux services financiers au Maroc.
La reine Máxima mettra en outre l’accent sur la finance verte inclusive, en particulier sur le rôle des services financiers dans le renforcement de la résilience et l’adaptation aux risques climatiques. Le Maroc est considéré comme un leader de la finance durable, ayant notamment publié une feuille de route pour aligner le secteur financier marocain sur le développement durable.
Selon la base de données Global Findex (2021) de la Banque mondiale, 44 % des adultes marocains ont accès à un compte financier formel (ouvert auprès d’une institution financière formelle ou d’un fournisseur de services d’argent mobile), une augmentation par rapport aux 29 % de 2017. Le Maroc cible un taux d’inclusion financière de 50 % en 2023 et de 75 % en 2030, comme indiqué dans sa Stratégie nationale d’inclusion financière (SNIF) lancée en 2019 et pilotée conjointement par Bank Al-Maghrib (la banque centrale) et le ministère de l’Économie et des Finances.
Pour autant, environ 15 millions d’adultes au Maroc ne sont toujours pas bancarisés. L’inclusion financière des segments traditionnellement mal desservis reste un enjeu important dans le pays. À titre d’exemple, 56 % des hommes, contre seulement 33 % des femmes, possédaient un compte en 2021. Certes ces chiffres représentent une augmentation par rapport à 2017 où 41 % des hommes et 17 % des femmes disposaient d’un compte, mais cela montre aussi que l’écart de 23 points de pourcentage entre les hommes et les femmes n’a pas changé durant cette période. Dans le même temps, seulement 6 % des adultes marocains déclarent posséder un compte d’argent mobile.
Au cours de la première journée de sa visite, l’UNSGSA ira à la rencontre de clients dans les environs de Casablanca, où elle pourra s’entretenir avec des entrepreneurs et des utilisateurs de services financiers afin de s’enquérir directement de leur expérience personnelle, notamment des avantages et des défis liés à l’amélioration de la santé financière et de la résilience.
Lors de la deuxième et de la troisième journée de la visite, l’UNSGSA se rendra à Casablanca et à Rabat pour rencontrer de clients ainsi que des dirigeants clés des secteurs public et privé afin de discuter des possibilités de promouvoir la finance inclusive au Maroc et de collaborer dans ce domaine. Elle participera ainsi à des réunions bilatérales avec le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, le Secrétaire général du Gouvernement, Mohamed El Hajoui, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et la présidente de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, Nezha Hayat.
Cette visite est la première effectuée par la reine Máxima au Maroc en tant que Mandataire spéciale. Les partenaires du Groupe de référence de l’UNSGSA qui appuient le travail technique effectué pour cette visite sont l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI), le Groupe consultatif d’aide aux populations les plus pauvres (CGAP) et le Groupe de la Banque mondiale.
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Communiqué de presse
21 mars 2023
Cérémonie de remise des diplômes du programme de formation spécialisée de l'UNOCT sur les enquêtes antiterroristes à l'Université Al Akhawayn
Ifrane (Maroc), 10 mars 2023 – Aujourd'hui, le Bureau des Nations Unies de Lutte contre le Terrorisme, et le Bureau Programme de Rabat de lutte contre le Terrorisme et Formation en Afrique ont organisé la première cérémonie de remise des diplômes du Programme de Formation Spécialisée sur les Enquêtes Antiterroristes à Université Al Akhawayn d’Ifrane (AUI).
Au cours de cette cérémonie, 23 agents des forces de l'ordre, dont sept (7) femmes, représentant 6 six pays africains à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, le Nigéria et le Sénégal, ont été honoré par l’obtention d'un Diplôme Exécutif délivré par l'UNOCT et AUI pour la réussite de cette formation sur le renforcement des capacités techniques pour enquêter sur les crimes liés au terrorisme.
400 heures de formation en personne, comprennent 4 modules, couvrant le niveau Fondamental, Intermédiaire, Avancé et le Module de Formateur étalé sur une période d'une année. A la fin des 4 niveaux, les diplômés transféreront leurs connaissances en formant d'autres officiers des forces de l’ordre dans leur pays d'origine, avec le soutien des institutions nationales compétentes, les académies nationales de police et le Bureau d’UNOCT de Programme de Rabat de Lutte contre le Terrorisme et la Frmation en Afrique.
Cette formation hautement spécialisée offrira également aux apprentis une grande opportunité de renforcer leurs capacités tout en partageant les expériences, et en construisant un réseau de coopération régionale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Conçue et mise en œuvre par le Bureau Programme de l'UNOCT de Rabat et le Programme Mondial d'Enquêtes Antiterroristes, cette formation est le premier programme de formation spécialisée certifié par l’université.
La certification de ce Cursus de Formation Spécialisée sur les Enquêtes Anti-Terroristes contribue à promouvoir et à faire progresser la normalisation du travail de renforcement des capacités de l'UNOCT par un programme-cadre de renforcement des capacités complet, durable et accrédité.
Lors de la cérémonie de remise des diplômes, M. Mauro Miedico, directeur adjoint du Centre des Nations Unies de Lutte contre le Terrorisme et Directeur du Département des Projets Spéciaux et de l'Innovation de l'UNOCT, et le Dr Amine Bensaïd, Président de l'Université Al Akhawayn, ont signé un Protocole d'Accord entre l'UNOCT et AUI pour formaliser leur partenariat par le développement des programmes universitaires accrédités et les activités conjointes de recherche.
Le Président de l’Université Al Akhawayn, Dr. Amine Bensaïd, a salué cette initiative multilatérale et a exprimé son soutien total à l'UNOCT et au Gouvernement du Maroc.
Dans un message vidéo, S.E l’Honorable Tim Watts, ministre adjoint australien des Affaires Etrangères d’Australie, a déclaré : « Le terrorisme est un problème mondial qui nécessite une réponse mondiale. Nous le devons à nos concitoyens de mener une action collective pour assurer leur sécurité. L'Australie est un partenaire international engagé. Nous continuerons à travailler avec les partenaires multilatéraux et régionaux, telles que le Bureau des Nations Unies de Lutte contre le Terrorisme, pour rendre notre monde meilleur ».
Dans sa déclaration, M. Miedico a souligné les efforts du Bureau de Programme de l’UNOCT de Rabat devenu un centre de formation de pointe dans ses efforts pour soutenir les pays africains. Il a également rappelé que les cours dispensés par le centre sont uniques par leur spécialisation de haut niveau, leur accréditation, leur pertinence et impact.
La formation spécialisée de l'UNOCT sur les enquêtes antiterroristes est généreusement financée par le Commonwealth d'Australie, la République italienne, le Royaume du Maroc, la République du Portugal et le Fonds des Nations Unies pour la Paix et le Développement (UNPDF).
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Communiqué de presse
17 mars 2023
La reine Máxima en visite au Maroc en sa qualité d’UNSGSA pour promouvoir l’argent mobile, les fintech et la finance verte inclusive
Sa Majesté la reine Máxima des Pays-Bas se rendra au Maroc en sa qualité de Mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la promotion de services financiers accessibles à tous qui favorisent le développement (UNSGSA) du 20 au 23 mars 2023. Pour l’UNSGSA, cette visite a objectif de promouvoir une plus grande avancée des progrès accomplis ces dernières années par le Maroc dans le domaine de l’inclusion financière.
Lors des réunions et des discussions, la Mandataire spéciale insistera sur les investissements essentiels qui aideront à lancer le marché des paiements numériques au Maroc, notamment pour servir de rampe d’accès au secteur financier formel pour les groupes traditionnellement mal desservis tels que les femmes et les petits commerçants. L’UNSGSA évoquera également la manière dont le secteur des fintech peut progresser davantage au Maroc, notamment avec la promotion de technologies qui peuvent aider à faire face aux risques, aux coûts et aux obstacles géographiques aux services financiers au Maroc.
La reine Máxima mettra en outre l’accent sur la finance verte inclusive, en particulier sur le rôle des services financiers dans le renforcement de la résilience et l’adaptation aux risques climatiques. Le Maroc est considéré comme un leader de la finance durable, ayant notamment publié une feuille de route pour aligner le secteur financier marocain sur le développement durable.
Selon la base de données Global Findex (2021) de la Banque mondiale, 44 % des adultes marocains ont accès à un compte financier formel (ouvert auprès d’une institution financière formelle ou d’un fournisseur de services d’argent mobile), une augmentation par rapport aux 29 % de 2017. Le Maroc cible un taux d’inclusion financière de 50 % en 2023 et de 75 % en 2030, comme indiqué dans sa Stratégie nationale d’inclusion financière (SNIF) lancée en 2019 et pilotée conjointement par Bank Al-Maghrib (la banque centrale) et le ministère de l’Économie et des Finances.
Pour autant, environ 15 millions d’adultes au Maroc ne sont toujours pas bancarisés. L’inclusion financière des segments traditionnellement mal desservis reste un enjeu important dans le pays. À titre d’exemple, 56 % des hommes, contre seulement 33 % des femmes, possédaient un compte en 2021. Certes ces chiffres représentent une augmentation par rapport à 2017 où 41 % des hommes et 17 % des femmes disposaient d’un compte, mais cela montre aussi que l’écart de 23 points de pourcentage entre les hommes et les femmes n’a pas changé durant cette période. Dans le même temps, seulement 6 % des adultes marocains déclarent posséder un compte d’argent mobile.
Au cours de la première journée de sa visite, l’UNSGSA ira à la rencontre de clients dans les environs de Casablanca, où elle pourra s’entretenir avec des entrepreneurs et des utilisateurs de services financiers afin de s’enquérir directement de leur expérience personnelle, notamment des avantages et des défis liés à l’amélioration de la santé financière et de la résilience.
Lors de la deuxième et de la troisième journée de la visite, l’UNSGSA se rendra à Casablanca et à Rabat pour rencontrer de clients ainsi que des dirigeants clés des secteurs public et privé afin de discuter des possibilités de promouvoir la finance inclusive au Maroc et de collaborer dans ce domaine. Elle participera ainsi à des réunions bilatérales avec le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, le Secrétaire général du Gouvernement, Mohamed El Hajoui, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et la présidente de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, Nezha Hayat.
Cette visite est la première effectuée par la reine Máxima au Maroc en tant que Mandataire spéciale. Les partenaires du Groupe de référence de l’UNSGSA qui appuient le travail technique effectué pour cette visite sont l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI), le Groupe consultatif d’aide aux populations les plus pauvres (CGAP) et le Groupe de la Banque mondiale.
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Communiqué de presse
16 mars 2023
Le PNUD Maroc lance son Programme pays 2023-2027
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Maroc a le plaisir d’annoncer le lancement de son nouveau programme de coopération Maroc – PNUD qui couvre la période 2023 à 2027. Ce Programme pays, approuvé par le Conseil d’administration du PNUD en janvier 2023, est un document stratégique qui décrit la contribution du PNUD aux efforts conjoints du système des Nations Unies au Maroc en appui aux priorités nationales de développement et à la réalisation des Objectifs de développement durable.
Le Programme pays 2023-2027, d’un montant global de 82 millions de US$, soit un peu plus de 16 millions de US$ par an, a été élaboré en étroite concertation avec les partenaires nationaux afin de garantir la cohérence et la continuité des actions menées par le PNUD, tout en prenant en compte les nouveaux défis et les nouvelles priorités du pays. Trois grands axes stratégiques, directement issus du Plan-Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (CCDD), ont été retenus : 1. la transformation économique inclusive et durable ; 2. l'inclusion et la protection sociale ; et 3. la gouvernance, la résilience et le développement local.
À travers ces priorités stratégiques, conformes aux orientations du Nouveau modèle de développement et aux priorités du Gouvernement, le Programme pays vise à faciliter la concrétisation des Objectifs de développement durable et à soutenir le Maroc dans sa transition vers une économie et une société plus inclusives, autonomes, durables et résilientes. Le programme s’appuie sur trois leviers d’accélération – la transition numérique, l’innovation stratégique et le financement du développement –, et accorde une grande importance à la coopération Sud-Sud et triangulaire comme moyen de faire bénéficier le Maroc des connaissances, des compétences et de l’expertise acquises ailleurs, et de faire valoir par ailleurs les connaissances, les compétences et l’expertise que le pays a lui-même développées.
« Notre Programme pays 2023-2027 est un engagement fort en faveur de la réalisation des Objectifs de développement durable au Maroc. Nous sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement, la société civile et les partenaires au développement pour aider le Maroc à relever les défis auxquels il fait face et soutenir les efforts entrepris pour ‘accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous’, comme l’ambitionne le Nouveau modèle de développement », affirme Edward Christow, Représentant résident du PNUD au Maroc.
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Communiqué de presse
27 janvier 2023
L'OIM organise un dialogue interrégional au Maroc pour discuter de la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières
(Rabat, 27 janvier 2023) - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Gouvernement du Royaume du Maroc, en collaboration avec le Réseau des Nations Unies sur les migrations, ont tenu un Dialogue sur la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) par les pays champions du Pacte mondial sur les migrations dans les régions du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Europe.
L'événement "Échanges entre pairs sur la mise en œuvre et la voie à suivre" a eu lieu entre le 26 et le 27 janvier 2023 à Rabat, au Maroc, où le Pacte mondial sur les migrations a été adopté en décembre 2018. Cet événement visait à favoriser les initiatives d'apprentissage par les pairs et les synergies pour renforcer la coopération interrégionale alors que les pays champions se préparent pour le prochain cycle d'examens régionaux du Pacte mondial sur les migrations prévu en 2024.
L'événement a réuni des représentants de niveau technique de 16 pays champions du Pacte pour partager les bonnes pratiques de mise en œuvre du Pacte, discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements du Pacte mondial sur les migrations pris par leurs gouvernements respectifs, notamment à la suite du Forum international d'examen des migrations qui a eu lieu en mai 2022 à New York.
"Les représentants des pays champions, d'origine et de destination, ont créé un précédent et ont montré leur volonté de travailler ensemble, de partager les bonnes pratiques et de s'approprier la mise en œuvre du Pacte", a déclaré Othman Belbeisi, directeur régional de l'OIM pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. "Montrer l'exemple est une étape essentielle de la mise en œuvre du Pacte et je suis certain que cette initiative gagnera davantage de soutien et inspirera d'autres personnes à agir."
"Cette réunion interrégionale a permis de la mobilisation des pays champions du Pacte Mondial avec pour objectif d’assurer sa mise en œuvre et permettra de planifier son prochain réexamen au niveau régional » a déclaré Mr. Ismail Chekkori, Directeur des questions globales au Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger. Il a ajouté que « cet événement est un témoignage du rôle fédérateur du Royaume du Maroc qui, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef de file de l'Union africaine sur les sujets de la migration, mène une politique migratoire humaniste, globale, pragmatique et active qui place les migrants au centre de ses actions et initiatives".
"Nous comptons aujourd'hui 33 pays champions, dont 16 participent à l'événement d'aujourd'hui, formant une voix de plus en plus puissante dans la communauté croissante des acteurs engagés à donner vie au Pacte mondial sur les migrations", a déclaré Amy Muedin, cheffe adjointe du secrétariat du Réseau des Nations unies sur les migrations. "Nous ne saurions trop insister sur l'importance de leur leadership et de leur engagement continu dans la mise en œuvre, le suivi et la révision du Pacte", a-t-elle ajouté.
Le dialogue a contribué à informer le plan de travail global de l'initiative des pays champions du Pacte ainsi qu'à alimenter le "Hub du Réseau Migration" en partageant les pratiques et expériences existantes tout en contribuant au développement de programmes conjoints potentiels et d'engagements conjoints.
"Nous sommes ravis de réunir pendant ces deux jours les pays Champions du Pacte mondial sur les migrations afin de consolider les efforts importants qu'ils déploient pour assurer une meilleure gouvernance des migrations", a déclaré Laura Palatini, cheffe de Mission de l'OIM au Maroc. "Ce dialogue essentiel se présente comme une opportunité d'élargir le nombre de pays Champions à travers le partage des leçons apprises et des meilleures pratiques pour ne laisser personne de côté et dans la perspective des prochaines révisions régionales du Pacte prévues en 2024".
En 2020, le Réseau des Nations Unies sur les migrations a invité un groupe d'États membres à servir de "pays champions" pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations, en les ciblant avec un soutien explicite du Réseau, tout en générant des idées clés, des leçons apprises et des pratiques positives qui peuvent être partagées dans des espaces dédiés et avec d'autres États membres.
Les pays champions jouent un rôle essentiel en démontrant leur soutien au Pacte mondial pour les migrations et ont récemment contribué à galvaniser le soutien au Forum international d'examen des migrations.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Au Maroc :
Meryem Massaia, Assistante de communication sénior, OIM Maroc, mailto:mmassaia@iom.int
A Genève :
Florence Kim, Coordinatrice sénior des communications stratégiques, Secrétariat du Réseau des Nations Unies sur la migration, fkim@iom.int
Au Caire :
Mohammedali Abunajela, Porte-parole, Département régional des médias et de l'information publique (MENA-RO), mailto:mmabunajela@iom.int
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Communiqué de presse
20 décembre 2022
Clôture nationale du Programme Régional de Développement et de Protection (RDPP) pour l’Afrique du Nord – Maroc
Rabat – le 19 décembre 2022: Célébrée le 18 décembre de chaque année, la Journée internationale des migrants est une occasion pour reconnaître les valeurs qu’apportent les migrant-e-s dans les sociétés d’accueil et leurs contributions en tant qu'agents actifs du changement, de l’économie, du progrès social et de la résilience. À cette occasion, l’Organisation internationale des migration (OIM) en partenariat avec le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Étranger/Département des Marocains Résidant à l'Étranger et l’Union européenne ont organisé la clôture nationale du Programme Régional de Développement et de Protection pour l’Afrique du Nord – Maroc (RDPP), le vendredi 16 décembre 2022 de 09h30 à 13h00, à la Fondation Orient-Occident.
« Le déplacement prolongé est un défi humanitaire, politique et économique. Les personnes migrantes peuvent être les cibles et les victimes de trafiquants et leur protection présente un défi à cause de leur mobilité et les vulnérabilités qui en découlent. Dans le même temps, elles apportent une contribution importante à leurs communautés d'accueil. C'est pourquoi il est essentiel de poursuivre conjointement avec le Maroc et les autres pays notre engagement à mettre en œuvre les politiques visant à protéger les droits des personnes migrantes indépendamment de leur statut et à les intégrer dans nos sociétés. » a déclaré Mr. Jean-Christophe Filori, Ministre Conseiller, Chef de la Coopération de la Délégation de l’Union européenne au Maroc.
« Le Programme Régional de Développement et de Protection en Afrique du Nord – Maroc (RDPP) est parfaitement en ligne avec la Politique Nationale d’Immigration et d’Asile lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2013. Ce programme, qui vise le renforcement de la résilience des populations migrantes en situation de vulnérabilité, a su s’adapter à son contexte notamment pendant la crise sanitaire Covid-19, grâce au travail conjoint de coordination avec les autorités nationales et régionales et les acteurs de la société civile. » a déclaré à cette occasion Monsieur Ahmed Skim, Directeur des Affaires de la Migration.
Les politiques migratoires inclusives sont essentielles, non seulement pour répondre aux besoins spécifiques des migrant-e-s mais également pour promouvoir l’intégration socio-économique et le vivre-ensemble. Dans ce sens, cet événement de clôture est une occasion pour présenter les réalisations clés atteintes par le Programme RDPP au cours des trois années écoulées. Suivra une représentation théâtrale animée par des Marocain-e-s et des membres de la communauté migrante au Maroc, des interludes musicales et une exposition de photos.
Après trois années de mise en œuvre, les partenariats scellés avec les différents acteurs institutionnels, associatifs et technique ont permis, entre autres, de faire bénéficier les membres de la population migrantes, dans sept régions du Maroc, de plus 22 100 assistances directes en forme de kits alimentaires, de bons alimentaires, de kits d’hygiène en plus de 4 000 assistances médicales. De plus, 15 associations actives dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de l'Oriental, de Fès-Meknès, de Rabat-Salé-Kénitra, de Casablanca-Settat, de Marrakech-Safi et de Souss-Massa, ont été accompagnées pour élaborer une feuille de route permettant, dans le futur, de renforcer leur engagement pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de territorialisation de la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) assurant, ainsi, une protection optimale des populations migrantes selon les contextes de chacune des régions citées, en assurant l’insertion de la dynamique migratoire dans les politiques de développement à tous les niveaux – local, provincial, national.
« Les efforts déployés par l'OIM sur la question migratoire, renforcés par des partenariats forts tels que nous avons avec l’Union européenne et le Gouvernement du Maroc, nous ont permis d'être plus à même de répondre aux défis croissants auxquels sont confrontés les migrant-e-s, les personnes en transit et les communautés d'accueil. Nous rappelons ainsi à l’occasion de cette journée internationale des migrant que lorsqu'elle est bien gérée, la migration permet aux États et aux individus de maximiser les avantages et le potentiel de la mobilité humaine. » a déclaré la Cheffe Mission de l’OIM au Maroc, Madame Laura Palatini.
Dans un contexte où les besoins et les vulnérabilités des populations migrantes n’ont cessé d’augmenter et se présenter comme un véritable défi dans la région de l’Afrique du Nord, l’Union européenne et l’OIM ont lancé le Programme RDPP, en 2019, au Maroc, en Algérie, en Égypte, en Lybie et en Tunisie pour soutenir ces pays dans leurs stratégies nationale de protection, d’intégration et d’autonomisation des populations migrantes.
Ont été présents à l’atelier de clôture nationale du Programme RDPP NA-DEV les parties prenantes dudit Programme, des partenaires techniques, financiers et associatifs, des citoyen-ne-s marocain-e-s. et des membres des communautés migrantes.
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