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19 décembre 2024
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Les objectifs de développement durable au Maroc
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Maroc.
Publication
22 mai 2023
Cadre de Coopération pour le Développement Durable pour la période 2023-2027
Le Cadre de Coopération pour le Développement Durable représente l'instrument de référence pour la planification et le suivi de la mise en oeuvre des activités des Nations Unies au Maroc, pour l'atteinte du programme de développement à l'horizon 2030. Il matérialise l'engagement du Système des Nations Unies à accompagner le Maroc pour la réalisation des priorités nationales et des Objectifs de Développement Durable.
Le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD) pour la période 2023-2027 a été signé le 13 mars 2023 à Rabat par M. Nasser Bourita, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’étranger et Mme. Nathalie Fustier , Coordinatrice Résidence du Système des Nations Unies pour le Développement au Maroc.
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Histoire
13 mars 2023
المغرب ومنظومة الأمم المتحدة يوقعان على إطار التعاون الجديد من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027
تم اليوم في الرباط التوقيع على إطار الأمم المتحدة الجديد للتعاون من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027 بين المملكة المغربية ومنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب وقد تولي توقيع الوثيقة السيد ناصر بوريطة ، وزير الخارجية والتعاون الإفريقي والمغاربة المقيمين بالخارج والسيدة ناتالي فوستيه ، المنسقة المقيمة لمنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب.
وجرت مراسم التوقيع بمقر وزارة الشؤون الخارجية والتعاون الإفريقي والمغاربة المقيمين بالخارج بحضور رؤساء وكالات الأمم المتحدة وصناديقها وبرامجها بالمغرب والشركاء الوطنيين
يشكل إطار التعاون الذي تمت صياغته بالتعاون بين الحكومة المغربية ومنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب أداة مرجعية لتخطيط ورصد تنفيذ أنشطة الأمم المتحدة لتحقيق أهداف التنمية المستدامة بحلول عام 2030.
وذكر السيد ناصر بوريطة أن إطار التعاون الجديد يتوج "مسارا شفافا وشاملا للحوار والإعداد تم فيه إشراك جميع مكونات منظومة الأمم المتحدة الإنمائية والأطراف المعنية بالمغرب . وأضاف أنه يمثل بالتالي "خارطة طريق مشتركة يتطلب تنفيذها وتقييمها نفس شروط الشمولية والشفافية والالتزام بالاستثمار في التعاون جنوب-جنوب والثلاثي كأولوية استراتيجية.
وأكدت السيدة ناتالي فوستيه ، المنسقة المقيمة لمنظومة الأمم المتحدة الإنمائية بالمغرب ، أن إطار التعاون من أجل التنمية المستدامة أداة تطمح "لدعم جهود المغرب لتحقيق أهداف التنمية المستدامة بحلول عام 2030." مؤكدة قناعتها " أن المغرب ، من خلال التزام حكومته ، وحيوية مجتمعه المدني ، وديناميكية قطاعه الخاص و"نية" المغربيات والمغاربة ، سيكون في الموعد مع برنامج العمل 2030" مؤكدة " أن منظومة الأمم المتحدة ستكون دوما مستعدة للمرافقة والدعم.
إطار التعاون الجديد من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027 الذي يعد الخامس من نوعه بين المغرب والأمم المتحدة ، ينتمي للجيل الجديد من أطر التعاون من أجل التنمية المستدامة ، المنبثقة عن إصلاح جهاز الأمم المتحدة الإنمائي بهدف تعزيز التناسق والفعالية وأثر برامج وكالات الأمم المتحدة داخل البلدان. وقد استفاد البرنامج خلال تصميمه ، من توجهات التقرير العام لنموذج التنمية الجديد ومن تجربة دورة التعاون السابقة (2007-2021) ، فضلاً عن الدروس المستقاة من الوباء جائحة كوفيد 19 من أجل إعادة البناء بشكل أفضل .
وفي توافق مع أهداف التحول لنموذج التنمية الجديد ، يهدف إطار التعاون الجديد من أجل التنمية المستدامة للفترة 2023-2027 لتقديم الإضافة لجهود التنمية بالمغرب من خلال استهداف أربعة محاور استراتيجية للتنمية المستدامة بالمملكة:
• التحول الإقتصادي الشامل والمستدام من أجل اقتصاد مغربي تنافسي وشامل ومرن وخالق لفرص العمل اللائق ، لا سيما للنساء والشباب.
• تنمية رأس المال البشري لدعم جهود الحكومة من أجل ضمان المساواة في الحصول على خدمات صحية وتعليمية وتدريبية ذات جودة.
• الإدماج والحماية الاجتماعية الشاملة تعزيزا للحد من التفاوتات الاجتماعية والإقليمية ولحماية الفئات الأكثر ضعفاً حتى لا يستثنى أحد.
• الحكامة والقدرة على التكيف والتنمية المحلية من خلال دعم أداء السياسات العامة الشاملة والإقليمية المستنيرة بالمعلومة الدقيقة والمراعية للمساواة بين الجنسين وحقوق الإنسان وفقًا للدستور والالتزامات الدولية للمغرب.
وبالتوازي مع هذه المحاور التحويلية الأربعة ، يعتمد إطار التعاون على ثلاث مسرعات للتغيير هي الابتكار والرقمنة ، والشراكات الاستراتيجية ، والتمويل الاستراتيجي والمستدام. كما يؤكد إطار التعاون الجديد التزام المملكة المغربية ومنظومة الأمم المتحدة بالعمل معا من أجل التعاون جنوب-جنوب والتعاون الثلاثي.
ووفقا لإصلاح جهاز الأمم المتحدة الإنمائي ، فإن سبعة عشر صندوقا ووكالة وبرامج وكيانات تابعة للأمم المتحدة موجودة في المغرب ستتظافر جهودها ومواردها وخبراتها بطريقة متكاملة ومنسقة من أجل إنجازه.
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Histoire
23 décembre 2022
Les Nations Unies au Maroc célèbrent la Journée Internationale des Volontaires sous le thème de la solidarité.
Le système des Nations Unies au Maroc a célébré la Journée internationale des volontaires avec un ensemble d’activités étalées sur la période entre le 1er et le 5 décembre 2022, comprenant notamment un atelier artistique et une cérémonie de remise de prix au profit des volontaires marocains.
Sous la direction du Programme des Volontaires des Nations Unies pour le Maghreb, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le soutien du Centre d'information des Nations Unies à Rabat, les agences des Nations Unies se sont réunies pour une célébration thématique sous le slogan "Ensemble, agissons maintenant".
Atelier artistique et session d’information
Lors de l'atelier artistique tenu le 1er décembre 2022 dans le siège des Nations Unies à Rabat, les participants ont traduit les valeurs de solidarité et de volontariat en tableaux de peinture.
Cette expression artistique a fait l'objet de discussions avec des chefs d'agences des Nations Unies, des membres du personnel et des représentants d'organisations bénévoles.
Les membres du Programme des Volontaires des Nations Unies ont également tenu le 2 décembre 2022 une session d’information au profit des futurs volontaires et personnes intéressées par le volontariat.
Morocco Volunteers Award
Le Programme des Volontaires des Nations Unies pour le Maghreb a également organisé le 5 décembre 2022 sous l'égide du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, la cérémonie de remise du « Morocco Volunteers Award 2022», récompensant les contributions individuelles des volontaires marocains dans divers domaines.
Dix-neuf volontaires, dont des Volontaires des Nations Unies, ont été honorés en reconnaissance de leur soutien aux efforts de développement du pays dans cinq domaines prioritaires :
Action climatique
Autonomisation des femmes
Réponse et reprise post- COVID-19
Soutien aux initiatives gouvernementales
L'innovation et la digitalisation comme catalyseurs de la mise en œuvre du cadre de coopération 2023-2027
La cérémonie s'est déroulée dans les locaux de la faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Mohammed V de Rabat.
Le Morocco Volunteers Award fait partie de l'initiative pilote Country Awards lancée en 2021 pour marquer le 50e anniversaire du programme des Volontaires des Nations Unies.
Volontaires des Nations Unies au Maroc
Le volontariat est au cœur de nombreuses stratégies et programmes de développement, tant au niveau national que local dans le Royaume.
Actuellement, 45 Volontaires des Nations Unies servent dans le système des Nations Unies pour le Développement au Maroc. 36 parmi eux sont des nationaux et 65 % sont des femmes.
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Histoire
06 juillet 2021
Rapport sur les Objectifs de Développement Durable 2021: Les 18 prochains mois seront determinants pour inverser les impacts de la pandémie
New York, le 6 juillet – De plus en plus de pays et de communautés reconnaissent la nécessité de redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) à la lumière du tribut que la pandémie de COVID-19 a occasionné pour les gens à travers le monde selon le rapport sur les objectifs de développement durable 2021, publié par les Nations Unies aujourd'hui.
Les décisions et les actions prises au cours des 18 prochains mois détermineront si les plans de relance mettront le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs convenus au niveau mondial et qui visent à stimuler la croissance économique et le bien-être social tout en protégeant l'environnement.
Selon le rapport, qui suit les efforts mondiaux pour atteindre les ODD, la COVID-19 a causé une perturbation majeure de la vie et des moyens de subsistance. Alors que les progrès pour atteindre les ODD avaient été lents avant même que la pandémie ne frappe, 119 à 124 millions de personnes supplémentaires ont été replongées dans la pauvreté en 2020. L'équivalent de 255 millions d'emplois à temps plein ont été perdus, et le nombre de personnes souffrant de la faim, qui était déjà en hausse avant la pandémie, peut avoir augmenté de 83-132 millions.
La pandémie a mis à nu et intensifié les inégalités au sein des pays et parmi eux. Au 17 juin 2021, environ 68 vaccins étaient administrés pour 100 personnes en Europe et en Amérique du Nord, contre moins de 2 en Afrique subsaharienne. Lors de la prochaine décennie, jusqu'à 10 millions de filles de plus seront exposées au risque de mariage d'enfants à cause de la pandémie. L'effondrement du tourisme international affecte de manière disproportionnée les petits États insulaires en développement.
Le ralentissement économique de 2020 n'a guère contribué à ralentir la crise climatique. Les concentrations des principaux gaz à effet de serre ont continué d'augmenter, tandis que la température moyenne mondiale était d'environ 1,2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, ce qui signifie dangereusement proche de la limite de 1,5 °C fixée dans l'Accord de Paris.
Les flux mondiaux d'investissements directs étrangers ont chuté de 40 % en 2020 par rapport à 2019. La pandémie a apporté d'immenses défis financiers, en particulier pour les pays en développement, avec une augmentation significative du surendettement.
L'Agenda 2030, adopté par tous les États membres des Nations Unies en 2015, fournit un plan commun pour la paix et la prospérité pour les populations et la planète, aujourd'hui et dans l'avenir, avec au fond les 17 objectifs, visant à améliorer la santé et l'éducation, réduire les inégalités et stimuler la croissance économique, tout en luttant contre le changement climatique et en œuvrant à la préservation de nos océans et de nos forêts.
Selon le rapport, pour remettre les ODD sur la bonne voie, les gouvernements, les villes, les entreprises et les industries doivent utiliser la reprise pour adopter des voies de développement à faible émission de carbone, résilientes et inclusives qui conservent les ressources naturelles, créent de meilleurs emplois, font progresser l'égalité des sexes et luttent contre les inégalités croissantes.
« Nous sommes à un tournant crucial de l'histoire humaine. Les décisions et les actions que nous prenons aujourd'hui auront des conséquences capitales pour les générations futures », a déclaré Liu Zhenmin, secrétaire général adjoint du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies. « Les leçons tirées de la pandémie nous aideront à être au niveau des défis actuels et futurs. Saisissons ensemble le moment pour en faire une décennie d'action, de transformation et de restauration pour atteindre les ODD et concrétiser l'Accord de Paris sur le climat. »
Les efforts pour confronter la pandémie ont également fait preuve d'une immense résilience communautaire, d'une action décisive des gouvernements, d'une expansion rapide de la protection sociale, d’une accélération de la transformation numérique ; et d’une collaboration unique pour développer des vaccins et des traitements vitaux en un temps record. Selon le rapport, il s'agit de bases solides sur lesquelles le monde peut bâtir pour accélérer les progrès sur les ODD.
Quelques faits et chiffres clés supplémentaires :
Le taux de pauvreté extrême dans le monde a augmenté pour la première fois depuis 1998, passant de 8,4 % en 2019 à 9,5 % en 2020.
Entre le 1er février et le 31 décembre 2020, les gouvernements du monde entier ont annoncé plus de 1 600 mesures de protection sociale, pour la plupart à court terme, en réponse à la crise du COVID-19.
Les chocs liés à la pandémie sont susceptibles de déclencher une augmentation du retard de croissance, qui affecte déjà plus d’un enfant sur cinq.
La pandémie a stoppé ou inversé les progrès en matière de santé et pose des menaces majeures au-delà de la maladie elle-même. Environ 90 % des pays signalent toujours une ou plusieurs perturbations des services de santé essentiels.
L'impact de la pandémie du COVID-19 sur la scolarisation est une « catastrophe générationnelle ». 101 millions d’enfants et jeunes sont tombés sous le niveau minimum de maitrise de la lecture anéantissant ainsi les acquis en matière d'éducation réalisés au cours des deux dernières décennies.
La pandémie a nui aux progrès vers l'égalité des sexes : la violence à l'égard des femmes et des filles s'est intensifiée ; le mariage des enfants devrait augmenter ; et les femmes ont souffert d’une façon disproportionnée des pertes d'emplois et d’une augmentation du travail de soins à domicile.
759 millions de personnes sont restées sans électricité et un tiers de la population mondiale manquait de combustibles et de technologies de cuisson propres en 2019.
Une reprise économique est en cours, menée par la Chine et les États-Unis, mais pour de nombreux autres pays, la croissance économique ne devrait pas revenir à celle d'avant la pandémie niveaux avant 2022 ou 2023
Le monde n'a pas atteint les objectifs de 2020 pour stopper la perte de biodiversité et 10 millions d'hectares de forêt sont perdus chaque année entre 2015-2020.
Bien que l'aide publique au développement nette ait augmenté en 2020 pour atteindre un total de 161 milliards de dollars, cela reste bien en deçà de ce qui est nécessaire pour répondre à la crise du COVID-19 et pour atteindre l'objectif établi de longue date de 0,7 % du RNB.
En 2020, 132 pays et territoires ont indiqué qu'ils mettaient en œuvre un plan statistique national, 84 ayant des plans entièrement financés. Seuls 4 des 46 pays les moins avancés ont déclaré avoir des plans statistiques nationaux entièrement financés.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant est disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant et disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Le rapport sur les objectifs de développement durable 2021 peut être consulté à l'adresse : https://unstats.un.org/sdgs/report/2021/
À PROPOS DES RAPPORTS SUR LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les rapports annuels donnent un aperçu des efforts de mise en œuvre dans le monde à ce jour, soulignant les domaines de progrès et là où des mesures supplémentaires doivent être prises pour atteindre les ODD. Ils sont préparés par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, avec la contribution d'organisations internationales et régionales et du système d'agences, de fonds et de programmes des Nations Unies. Plusieurs statisticiens nationaux, experts de la société civile et du monde universitaire contribuent également aux rapports.
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Histoire
05 juin 2023
Journée mondiale de l'environnement: Le Secrétaire Général plaide pour une économie circulaire
Cette Journée mondiale de l’environnement est un appel à combattre la pollution plastique.
Chaque année, l’humanité produit plus de 400 millions de tonnes de plastique, dont un tiers n’est utilisé qu’une seule fois.
Chaque jour, l’équivalent de plus de 2 000 camions à ordures remplis de plastique est déversé dans nos océans, dans nos rivières et dans nos lacs.
Les conséquences sont catastrophiques.
Les microplastiques se retrouvent dans la nourriture que nous mangeons, dans l’eau que nous buvons et dans l’air que nous respirons.
Le plastique est fabriqué à partir de combustibles fossiles. Ainsi, plus nous produisons de plastique, plus nous brûlons de combustibles fossiles et plus nous aggravons la crise climatique.
Toutefois, nous avons des solutions.
L’an dernier, la communauté internationale a entamé des négociations en vue de parvenir à un accord juridiquement contraignant destiné à mettre fin à la pollution plastique.
Il s’agit là d’un premier pas de bon augure, mais il faut que tout le monde se mobilise.
Dans son dernier rapport, le Programme des Nations Unies pour l’environnement indique que nous pouvons réduire la pollution plastique de 80 % d’ici à 2040 si nous axons dès maintenant nos efforts sur la réutilisation, le recyclage, la réorientation et la diversification des produits.
Nous devons travailler de concert – États, entreprises et consommateurs – pour nous défaire de notre dépendance au plastique, promouvoir le zéro déchet et mettre sur pied une économie véritablement circulaire.
Ensemble, bâtissons un avenir plus propre, plus sain et plus durable pour l’humanité tout entière.
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Histoire
19 décembre 2024
La « Montagnarde » : une journée de sensibilisation au profit des jeunes filles de la Vallée d’Ait Bouguemez
Nichée à 1800 mètres au cœur du Haut Atlas, la vallée d’Ait Bouguemez est un véritable paradis pour les amoureux de la nature et des randonnées. Surnommée la « vallée heureuse », elle abrite une vingtaine de villages où l’architecture semble figée dans le temps. Dans l’un de ces villages, Tabant, se trouve le lycée Ait Bouguemez qui a accueilli la troisième édition de la « Montagnarde », une journée de sensibilisation en faveur des jeunes étudiants et étudiantes du lycée. La journée a été organisée le 30 novembre 2024 par l’association l’Arbre du Voyageur, en partenariat avec ONU Femmes, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Association Marocaine Sport et Développement (AMSD), et avec des contributions de Southbridge et de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc (AFEM). Cette édition de la « Montagnarde » a connu la participation de l’athlète Nawal El Moutawakel, Présidente de l’AMSD, Vice-Présidente du Comité International Olympique et première femme africaine médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984.La journée s’inscrivait dans le cadre de la campagne des « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes », qui a lieu chaque année du 25 novembre au
10 décembre, et qui appelle à une action mondiale pour mieux faire connaître ce problème, renforcer les efforts de plaidoyer et partager les connaissances et les innovations dans le but d’éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles.La troisième édition de la « Montagnarde » visait à jeter la lumière sur les défis spécifiques auxquels sont confrontées les jeunes filles de cette région, et à mettre à leur disposition des outils et des connaissances sur les thématiques de l’hygiène menstruelle, de la santé sexuelle et reproductive, de la santé mentale, des stéréotypes fondés sur le genre ainsi que de l’estime de soi. La journée a réussi à mobiliser à la fois les étudiant.e.s et les enseignant.e.s du lycée Ait Bouguemez. Les animateurs sont allés à la rencontre des jeunes lycéennes pour les sensibiliser à la violence basée sur le genre. L'association OPALS-Maroc (Organisation pan africaine de Lutte contre le Sida) a animé un atelier pour informer les jeunes filles sur l'importance d’une bonne hygiène menstruelle et des pratiques d'autosoin en matière de santé sexuelle et reproductive. Des ateliers de théâtre et d'estime de soi ont offert aux élèves un espace d’expression et d’échanges afin de déconstruire les stéréotypes fondés sur le genre et de promouvoir le bien-être physique et mental. L'athlète Nawal El Moutawakel et l'équipe de l'AMSD ont animé des activités sportives au profit des élèves du lycée, notamment des exercices physiques et des ateliers d'autodéfense. L'AMSD a également équipé deux salles informatiques à l’appui de ce projet. La précarité menstruelle est l’un des défis à relever par les jeunes filles de la vallée, tout comme par celles des zones rurales et montagneuses. Elle fait référence à la difficulté ou l’impossibilité de se procurer des protections hygiéniques pendant leur période de menstruation. Il s’agit d’un obstacle majeur à la scolarisation des étudiantes qui augmente le risque d’absentéisme et d’abandon scolaire. Pour répondre à ce défi, des protections menstruelles réutilisables ont été distribuées au profit de 200 jeunes filles du lycée, comme moyen de soutenir leur scolarité tout en luttant contre la précarité menstruelle.
10 décembre, et qui appelle à une action mondiale pour mieux faire connaître ce problème, renforcer les efforts de plaidoyer et partager les connaissances et les innovations dans le but d’éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles.La troisième édition de la « Montagnarde » visait à jeter la lumière sur les défis spécifiques auxquels sont confrontées les jeunes filles de cette région, et à mettre à leur disposition des outils et des connaissances sur les thématiques de l’hygiène menstruelle, de la santé sexuelle et reproductive, de la santé mentale, des stéréotypes fondés sur le genre ainsi que de l’estime de soi. La journée a réussi à mobiliser à la fois les étudiant.e.s et les enseignant.e.s du lycée Ait Bouguemez. Les animateurs sont allés à la rencontre des jeunes lycéennes pour les sensibiliser à la violence basée sur le genre. L'association OPALS-Maroc (Organisation pan africaine de Lutte contre le Sida) a animé un atelier pour informer les jeunes filles sur l'importance d’une bonne hygiène menstruelle et des pratiques d'autosoin en matière de santé sexuelle et reproductive. Des ateliers de théâtre et d'estime de soi ont offert aux élèves un espace d’expression et d’échanges afin de déconstruire les stéréotypes fondés sur le genre et de promouvoir le bien-être physique et mental. L'athlète Nawal El Moutawakel et l'équipe de l'AMSD ont animé des activités sportives au profit des élèves du lycée, notamment des exercices physiques et des ateliers d'autodéfense. L'AMSD a également équipé deux salles informatiques à l’appui de ce projet. La précarité menstruelle est l’un des défis à relever par les jeunes filles de la vallée, tout comme par celles des zones rurales et montagneuses. Elle fait référence à la difficulté ou l’impossibilité de se procurer des protections hygiéniques pendant leur période de menstruation. Il s’agit d’un obstacle majeur à la scolarisation des étudiantes qui augmente le risque d’absentéisme et d’abandon scolaire. Pour répondre à ce défi, des protections menstruelles réutilisables ont été distribuées au profit de 200 jeunes filles du lycée, comme moyen de soutenir leur scolarité tout en luttant contre la précarité menstruelle.
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18 décembre 2024
Message du Secrétaire Général à l'occasion de la Journée internationale des migrants 2024
À l’occasion de la Journée internationale des migrants, nous célébrons la contribution apportée par des millions de migrants aux communautés, aux économies et aux pays du monde entier. Cependant, cette journée est aussi l’occasion de nous rappeler les difficultés auxquelles les migrants peuvent se heurter : les préjugés et la discrimination, les violences et atteintes pures et simples, ou encore la traite des personnes, acte d’une cruauté inimaginable. Ces difficultés sont aggravées par le flot de mésinformation, de désinformation et de discours de haine qui sèment la division et donnent une image déformée des précieuses contributions apportées par les migrants chaque jour. En tant que communauté internationale, nous devons faire appel à notre humanité commune et œuvrer à inverser ces tendances néfastes. Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté il y a six ans, offre des solutions concrètes visant à protéger les migrants à chaque étape de leur déplacement et à continuer de développer des voies de migration fondées sur les droits. De plus, dans le Pacte pour l’avenir, adopté récemment, les pays du monde entier ont renouvelé leur engagement à renforcer les partenariats internationaux et la coopération mondiale pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Aujourd’hui, comme chaque jour, défendons les droits de tous les migrants et œuvrons à la création de systèmes de migration sûrs, humains et inclusifs. ***
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Histoire
11 décembre 2024
Casablanca : vers une ville sûre pour les marchandes ambulantes et les vendeuses de rue dans les espaces publics
Casablanca, métropole dynamique est un lieu où il n’est pas inhabituel de voir un grand nombre de femmes gagner leur vie comme marchandes ambulantes et vendeuses de rue. Cependant, quotidiennement, elles font face à plusieurs formes de violences dans les espaces publics. Selon le Haut-Commissariat au Plan (2019), la prévalence de la violence dans les espaces publics est particulièrement élevée dans certaines régions du Royaume, notamment à Casablanca-Settat (71,1%), où les femmes et les filles sont confrontées chaque jour à des discriminations et violences parce qu’elles sont femmes. Pour répondre à ces défis, l'Association Tahadi pour l'Egalité et la Citoyenneté (ATEC), en collaboration avec ONU Femmes et avec le soutien de l'Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID), a lancé le projet "Casablanca, ville sûre pour les marchandes ambulantes et les vendeuses de rue dans les espaces publics". Cette initiative, inaugurée le 10 mai 2024 en présence du Conseil de la ville de Casablanca et des présidents des arrondissements de Hay Mohammadi et de Maârif, vise à améliorer la sécurité et les conditions de travail des femmes vendeuses ambulantes dans ces espaces.Une des actions clés de ce projet a été l'organisation de focus groupes auprès de 40 femmes, marchandes ambulantes et vendeuses de rue, travaillant dans les arrondissements de Hay Mohamadi et Derb Ghellef. Ces zones ont été ciblées en raison de l’activité commerciale qu’elles représentent et de la forte concentration de ces femmes sur les sites. Les besoins exprimés par certaines d’entre elles ont également motivé ce choix.“Le projet propose une approche intégrale englobant différentes dimensions d´une manière complémentaire : Renforcement des capacités, sensibilisation, conscientisation, accompagnement, plaidoyer, création de la synergie et du travail en commun pour lutter contre les violences à l’égard des femmes et des filles dans les lieux publics et renforcer leur autonomisation économique.” Bouchra Abdou, Présidente de l’Association Tahadi pour l'Egalité et la CitoyennetéLes focus groupes ont permis de recueillir des témoignages sur les différentes formes de violence subies, les défis quotidiens et les besoins urgents de ces femmes pour qu’elles jouissent notamment de leur plein droit à l’espace public. Les échanges ont mis en lumière le sentiment d’insécurité omniprésent et les obstacles économiques et sociaux qui exacerbent leur vulnérabilité. Les violences commises par la clientèle et les discriminations provenant des hommes partageant les lieux publics de commerce sont des réalités quotidiennes pour ces femmes.Yousra, 24 ans, une des bénéficiaires de ce projet, n'a pas réussi à trouver un emploi après avoir obtenu son diplôme d'infirmière polyvalente. Elle a donc décidé de suivre les traces de son père défunt et de devenir vendeuse pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle s'est exprimée au sujet des violences qu'elle subit dans son travail : " Ce sont les voisins qui me causent problème, lorsqu'ils se bagarrent, ils renversent ma marchandise et je me sens impuissante à réagir. "Pour Hayat, 40 ans, veuve et mère de deux enfants, le cycle de la violence fondée sur le genre commence dès qu'elle sort de chez elle, chaque jour à 3h du matin, pour récupérer sa marchandise au marché central. "Le chauffeur de taxi me pose un tas de questions : pourquoi je sors à cette heure-ci, où je vais... Et cela finit souvent par des comportements inattendus et inappropriés," témoigne-t-elle. De plus, le manque d'éclairage adéquat dans les rues et l’espace publique ne fait qu’augmenter son sentiment d'insécurité.La vie de Fatna, 52 ans, a basculé lorsqu'elle a été gravement brûlée à l'âge de 12 ans, entrainant une longue période de convalescence. Depuis, elle a rejoint sa mère pour vendre des légumes dans la rue afin de subvenir à leurs besoins. "Les conditions météorologiques sont l'un de nos plus grands défis," explique-t-elle, "Que ce soit la pluie qui détrempe nos marchandises ou la chaleur écrasante, nous devons affronter ces épreuves quotidiennement."Les témoignages recueillis lors des focus groupes permettront d’identifier des actions concrètes pour réduire les violences faites aux marchandes ambulantes et des vendeuses de rue dans les espaces publics. Un atelier de formation de deux jours sera organisé pour les associations locales afin d’élaborer un mémorandum qui formulera des recommandations visant à reconnaitre le besoin d’agir et qui servira pour mener un plaidoyer auprès des acteurs institutionnels pour des politiques locales sensibles au genre et son intégration dans les programmes d’aménagement urbain. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'initiative mondiale d'ONU Femmes "Des villes sûres et des espaces publics sûrs pour les femmes et les filles", qui œuvre pour prévenir et combattre le harcèlement sexuel et autres formes de violences faites aux femmes et aux filles dans l'espace public. Au Maroc, les villes de Rabat, Marrakech et Fès sont membres de cette initiative et s'engagent à garantir que les femmes et les filles vivent sans crainte de violence, leur permettant de participer pleinement à la vie sociale et économique de leur communauté et de jouir pleinement de leur droit à la ville.
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03 décembre 2024
Message du Secrétaire général a l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées
Cette année, la Journée internationale des personnes handicapées est l’occasion de se rappeler que le leadership de ces personnes est plus que jamais nécessaire.Les personnes handicapées sont déjà frappées de manière disproportionnée par les crises que traverse le monde, qu’il s’agisse des conflits, des catastrophes climatiques, de la pauvreté ou des inégalités. Elles continuent en effet d’être discriminées et stigmatisées, ainsi que de se heurter à des obstacles qui les empêchent d’exercer leurs droits fondamentaux et de bénéficier de services de base.Or, elles se voient aussi souvent refuser le droit de contribuer à la recherche de solutions à ces crises. En adoptant récemment le Pacte pour l’avenir, les pays du monde entier se sont engagés à réparer cette injustice pour les personnes handicapées de tous âges, pour les générations présentes et futures. Il s’agit notamment de reconnaître le rôle essentiel que jouent les personnes handicapées dans la construction de l’avenir des technologies numériques et des technologies d’assistance, telles que celles qui s’appuient sur l’intelligence artificielle, d’impulser le changement dans toute la société, et de défendre la place qui revient à ces personnes dans les processus de prise de décisions qui les concernent. Le Sommet mondial pour le développement social qui se tiendra l’année prochaine sera un moment charnière pour concrétiser ces engagements et d’autres encore. Dans chaque société, les personnes handicapées sont des architectes du changement et de la paix. Elles sont aussi des leaders.En ce jour important, tout comme chaque jour, il nous faut collaborer avec elles pour bâtir un avenir inclusif et durable pour toutes et tous.
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Histoire
02 décembre 2024
Mettre fin d’ici à 2030 à la menace que fait peser le sida sur la santé publique est possible
Mettre fin d’ici à 2030 à la menace que fait peser le sida sur la santé publique est possible. Pour y parvenir, il faut toutefois faire tomber les barrières qui empêchent les gens de recevoir des services vitaux. Toutes les 25 secondes, une personne est infectée par le VIH dans le monde. Un quart des personnes vivant avec le VIH, soit plus de neuf millions de personnes, n’ont pas accès à des traitements qui pourraient leur sauver la vie. Les lois, politiques et pratiques discriminatoires punissent et stigmatisent les plus vulnérables – en particulier les femmes, les jeunes filles et les minorités – en les empêchant d’obtenir des moyens de prévention, des tests, des traitements et des soins qui ont fait leurs preuves. La Journée mondiale du sida de cette année est l’occasion de rappeler que le combat contre le sida peut être gagné si les dirigeants et dirigeantes adoptent une approche fondée sur les droits de sorte que toutes et tous – en particulier les plus vulnérables – puissent bénéficier sans crainte des services dont ils ont besoin. La solidarité internationale et les droits humains sont à l’origine des progrès remarquables accomplis dans la lutte mondiale contre le VIH. Le sida peut être vaincu si les droits de chacun et chacune, partout dans le monde, sont protégés. J’invite par conséquent tous les dirigeants et dirigeantes à s’inspirer du thème de cette année et à suivre le chemin des droits.
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Communiqué de presse
11 décembre 2024
Remise des Prix du Concours Paroles d'Égalité : Rap & Slam contre les violences fondées sur le genre
Rabat, le 09 décembre 2024 – ONU Femmes, l’UNESCO et l’Union Européenne, en partenariat avec 2M et l’Association Hip Hop Family, ont tenu au siège de l’UNESCO à Rabat la cérémonie de remise des prix du concours Rap/Slam Paroles d’Egalité, organisé dans le cadre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre. Les jeunes passionné·e·s de Rap ou de Slam, amateurs et amatrices, ont été invité·e·s à exprimer leur talent à travers des vidéos de performances autour de thèmes variés, tels que la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, la dénonciation des violences physiques, sexuelles, psychologiques, économiques et administratives dans différents contextes, les expériences et récits de survivantes de violences, la résilience et autonomisation des survivantes et le rôle des hommes et des garçons dans la promotion de l'égalité entre les sexes. Les performances, réalisées en arabe, français ou anglais, ont été évaluées par un jury composé de représentant.e.s des entités organisatrices.Trois finalistes, sélectionné·e·s sur la base de critères de pertinence du message, d’originalité et de performance, ont été invité·e·s à participer à cette cérémonie, durant laquelle leurs œuvres ont été interprétées en direct.Le 1er prix a été décerné à Ihssane Almou, qui a marqué le jury par un texte puissant et une interprétation saisissante, dénonçant les normes patriarcales et les inégalités subies par les femmes. Le 2e prix a récompensé Ismail Fafan pour des paroles appelant à la paix et à l’égalité, tout en mettant en lumière la responsabilité individuelle dans la lutte contre les violences. Enfin, le 3e prix a été remis à Mohamed Jaa, dont le morceau appelle à l’égalité des sexes tout en mettant en valeur le rôle central des femmes dans la société. Organisée à la veille de la Journée internationale des droits humains, la cérémonie marque la clôture de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre et a mis à l’honneur le talent et l’engagement des jeunes artistes, tout en soulignant l’importance de l’art comme outil de sensibilisation et de mobilisation.Pour plus d’informations, prière de contacter :Imane Aoun | Chargée de communication – Bureau d’ONU Femmes au Maroc : imane.aoun@unwomen.orgKhadija Del-lero | Chargée de communication régionale et de l'engagement public - Bureau de l'UNESCO pour le Maghreb : k.del-lero@unesco.org
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Communiqué de presse
10 décembre 2024
A Lusaka, trois pays africains unissent leurs forces pour mettre en place des chaînes de valeur de la mobilité électrique
Lusaka (Zambie), 9 décembre 2024 (CEA) – Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a lancé aujourd’hui à Lusaka deuxième phase du projet de développement de la chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique Maroc - RDC – Zambie, avec la participation de représentants marocains, congolais et zambiens« Les complémentarités entre les ressources et les expériences de nos pays sont suffisantes pour le développement de chaines de valeurs robustes de production de batteries et de précurseurs. Ceci peut jouer un rôle déterminant dans la transition de nos économies vers une ère post-combustibles fossiles. Nous sommes aussi conscients que nous ne pouvons pas réaliser la transformation socio-économique seuls : des partenariats stratégiques comme celui-ci sont importants pour l'accélération de la trajectoire positive de notre programme de développement, » a déclaréCrusivia Hichikumba, Secrétaire Permanent chargé de l’Investissement et de l’Industrialisation au ministère zambien du Commerce, de l'Industrie et des Échanges à l’ouverture des travaux.Le développement du transport sans carbone est essentiel pour limiter le réchauffement climatique. En Afrique, les véhicules sont souvent plus anciens, fortement émetteurs de gaz à effets de serre, et les infrastructures de transport public sont dans un état déplorable : l’Afrique devrait tirer avantageusement profit de la mobilité électrique pour améliorer ses conditions économiques, environnementales et sociales, a expliqué pour sa part Marie Pascale Diatuka Malanda, Coordinatrice de l’Agence Congolaise de la Transition Ecologique et du Développement Durable.Richement dotée en minerais stratégiques dont le cobalt ou le cuivre, la République Démocratique du Congo a un rôle central à jouer dans le développement des chaînes de valeurs de la mobilité électrique, a-t-elle souligné, insistant sur la nécessité d’une réflexion sur les opportunités de synergies des capacités techniques des trois pays, de transfert de technologies et de connaissances, et de partage de bonnes pratiques pour une industrialisation verte, sobre en carbone.La mobilité électrique est un vecteur de développement économique, social et environnemental, a pour sa part indiqué Idriss Addahbi, Chef de la Division Veille et Stratégie au ministère marocain de l’Industrie et du Commerce, qui a évoqué comment son pays est devenu en vingt ans l’une des plateformes les plus compétitives du monde dans le domaine automobile et leader africain avec un million de véhicules produits par an dont quatre modèles de voitures électriques : « En développant une chaîne de valeur régionale, nous créons de l'emploi, nous réduisons notre dépendance aux énergies fossiles et nous contribuons à la lutte contre le changement climatique. En unissant nos forces, nous pouvons devenir un leader mondial dans le domaine de la mobilité électrique. » a-t-il souligné. « Cet atelier n’a pas seulement pour objectif d’établir un dialogue, il constitue un appel à l’action. Ensemble, nous devons aligner nos visions, mettre en commun nos ressources et tirer parti des atouts uniques de la Zambie, du Maroc et de la RDC. En élaborant des politiques, des mesures et des initiatives concrètes, nous pouvons libérer le potentiel de l’Afrique dans la chaîne de valeur mondiale de l’e-mobilité, créer des emplois, favoriser l’innovation et contribuer au développement durable », a indiqué Adam Elhiraika, Directeur du Bureau de la CEA en Afrique du Nord. Cette rencontre a pour but d’élaborer une feuille de route et un plan de mise en œuvre détaillés, ainsi qu’un cadre de partenariat qui guidera ces chaînes de valeur régionales. La ZLECAf est un pilier central de cette initiative dans la mesure où elle offre une plate-forme pour harmoniser les politiques et permettre une intégration régionale fonctionnelle. Elle peut servir de catalyseur pour appliquer les solutions de mobilité électrique à plus grande échelle, améliorer la circulation des biens, des expertises et des capitaux, et stimuler la croissance économique régionale, a-t-il expliqué. Organisé du 9 au 11 décembre 2024, l’atelier sur le « Développement de la chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique (RDC - Maroc - Zambie) » s’est tenu dans le cadre d’un projet initié en 2023 par le Bureau de la CEA en Afrique du Nord avec pour ambition de faciliter la mise en place de chaînes de valeur régionales pour la mobilité électrique en Afrique et positionner le continent en tant qu'acteur central sur le marché mondial des batteries des véhicules électriques. S’appuyant sur les abondantes ressources minérales du continent et l’expertise de pays comme le Maroc, le projet se focalise, dans sa phase actuelle, sur le renforcement des capacités techniques des pays concernés et l'établissement d'un cadre de partenariat pour faciliter le développement des chaines de valeurs dans les domaines de la production de batteries, l’assemblage de véhicules et le développement des infrastructures de recharge. Organisé avec la participation de décideurs publics, des représentants des secteurs public et privé et d’experts techniques de la RDC, du Maroc et de la Zambie, l’atelier vise à renforcer l’expertise des décideurs publics et comités techniques chargés du projet ; faciliter l'échange de connaissances à travers la création de réseaux et plateformes dédiées à chaque chaîne de valeur régionale ; faciliter la validation de cadres de partenariat, feuilles de route et de plans d'action ; et encourager le partage de bonnes pratiques ainsi que le développement de projets et d'initiatives entre les pays membres du projet. Les travaux culmineront le 12 décembre 2024 avec l’organisation d’un dialogue politique de haut niveau sur le développement des chaînes de valeur régionales de l'automobile et de la mobilité électrique, conjointement organisé par les Bureaux de la CEA en Afrique du Nord et en Afrique Australe.Note aux rédacteurs : Pour plus d’information à propos de cette rencontre et pour vos demandes d’interviews, merci d’adresser un email à : CEA en Afrique du Nord : Houda Filali-Ansary Filali-ansary@un.org CEA en Afrique Australe : Bedson Nyoni nyonib@un.org and Lavender Degre lavender.degre@un.org CEA en Afrique Centrale :Zacharie Roger Mbarga zacharie.mbargayene@un.org Cliquez ici pour suivre en ligne les travaux du Dialogue politique de haut niveau sur le développement des chaînes de valeur régionales de l'automobile et de la mobilité électrique (Lusaka, 12 décembre 2024): https://crm-sro-na.uneca.org/high-level-policy-dialogue-e-mobility-rvc-2024?utm_campaign=High-Level%20Policy%20Dialogue%20E-Mobility%20RVC%202024&utm_source=ad_hoc_invite
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Communiqué de presse
25 novembre 2024
3ème édition de la Semaine du Film pour les Droits des Femmes : 1, 2, 3, Action pour prévenir les violences fondées sur le genre
Rabat, le 25 novembre 2024 – L’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) organise, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et avec le soutien de l’Association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des Droits de l’Homme (ARMCDH) et de la Fondation Hiba, la 3ème édition de la Semaine du Film pour les Droits des Femmes du 25 au 30 novembre 2024 au Cinéma Renaissance à Rabat.Organisée dans le cadre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre, cette semaine met à l’honneur des films et documentaires engagés réalisés par des cinéastes du monde entier. Ces œuvres, véhiculant des messages puissants, explorent des thématiques liées à l’égalité et la résilience, tout en suscitant le dialogue et la réflexion sur les défis auxquels les femmes continuent de faire face aujourd’hui.« À travers les œuvres projetées cette semaine, le cinéma s’impose comme vecteur de réflexion et de changement. Plus qu’un art, il devient un espace où les récits de luttes et de résilience des femmes prennent vie, inspirant l’action pour l’égalité », déclare Mme Myriem Ouchen Noussairi, Représentante d’ONU Femmes au Maroc.L’événement s’ouvrira le 25 novembre avec une projection inédite du premier épisode de la série documentaire « UNSILENCED : Récits de survie, d'espoir et d'activisme », produite par ONU Femmes. Ce documentaire met en lumière les témoignages de survivantes de violences, activistes et prestataires de services issus de 16 pays sélectionnés pour leurs réponses aux violences fondées sur le genre, dont le Maroc.Les projections suivantes auront lieu chaque soir à 19h au Cinéma Renaissance : le 26 novembre, Il reste encore demain de Paola Cortelles (2023) ; le 27 novembre, Inshallah a Boy de Amjad Al Rasheed (2023) ; le 28 novembre, Women Talking de Sarah Polley (2022) ; le 29 novembre, Les filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania (2023) ; et le 30 novembre, Unsilenced (2024) suivi de Sisterhood de Nora El Hourch (2023).Chaque projection sera suivie d’une session de débat. Les échanges porteront sur les thématiques abordées dans les films, notamment les discriminations et violences fondées sur le genre, ainsi que les moyens de promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes.Les séances sont gratuites et ouvertes au grand public. Pour plus d’informations, prière de contacter :Sofia El Caidi | Coordinatrice du pôle de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à ONU Femmes : sofia.elcaidi@unwomen.orgImane Aoun | Chargée de communication à ONU Femmes : imane.aoun@unwomen.org
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Communiqué de presse
22 novembre 2024
L'éducation numérique déploie ses ailes au Maghreb
Rabat, le 22 novembre 2024 – L’UNESCO a lancé aujourd’hui une nouvelle publication annuelle portant un regard sur différents aspects de l’éducation au Maghreb. Pour 2024, la série s’est concentrée sur la transformation numérique au sein des systèmes éducatifs de la région, sous le titre : « De Chenille à Papillon ».La publication a été élaborée en collaboration avec les ministères de l’Education de cinq pays (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et est lancée au niveau national dans chaque pays.Cinq dimensions fondamentales en ce qui concerne la transformation numérique sont évaluées dans le rapport : la coordination et le leadership, la connectivité et les infrastructures, le coût et la durabilité, les capacités et la culture de transformation, ainsi que le contenu et les curricula. Ce document intègre aussi des axes transversaux tels que les données, l’intelligence artificielle, l’égalité des genres et les partenariats stratégiques, tout en mettant en lumière les avancées spécifiques à chaque pays.Il met en exergue une série de bonnes pratiques des 5 pays de la région et propose des recommandations stratégiques pour renforcer la transformation numérique dans chaque pays, guider les politiques publiques et les investissements et faciliter les partenariats.La publication préconise ainsi d’intégrer la transformation numérique à la gouvernance de l’éducation et de la considérer comme un axe stratégique, au-delà d’un défi technique. Définir une vision stratégique concertée et exhaustive pour l’intégration technologique permettrait en effet de renforcer la coordination intersectorielle.Le rapport recommande également de cibler les inégalités d'accès à Internet entre zones rurales et urbaines, notamment parmi les populations isolées et les groupes plus marginalisés, et de coordonner les investissements visant à moderniser les infrastructures numériques avec des solutions innovantes, telles que des hubs numériques partagés ou des laboratoires d’apprentissage mobiles.En ce qui concerne les sources de financement, il s’agirait d’augmenter les budgets publics et d’explorer d'autres sources, comme les fonds des agences de développement et les partenariats public-privé, afin de soutenir la transformation numérique.Le rapport prône par ailleurs l’accroissement des opportunités de développement des compétences numériques au profit des filles et des femmes et de promouvoir les carrières féminines dans les sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) dès les premiers niveaux, afin de réduire les écarts de genre.Selon la publication de l’UNESCO, une transformation numérique réussie sera soutenue par la mise en œuvre de cadres de compétences numériques et une meilleure formation des enseignants, tout en évaluant mieux l'impact de la formation des enseignants sur l'intégration des outils numériques dans les pratiques pédagogiques.Parmi d’autres recommandations, le rapport recommande enfin d’améliorer l’interopérabilité des données et l’adoption de cadres réglementaires clairs pour l’utilisation éthique de l'intelligence artificielle (IA) en éducation, tout en formant les enseignants aux outils d’IA.A Rabat, l’événement a eu lieu en présence de Monsieur Mohamed Saad Berrada, Ministre de l'Education Nationale, du Préscolaire et des Sports et a réuni des acteurs clés nationaux et internationaux, ainsi que des représentants des Ministères de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle et de la Transformation numérique, des experts en éducation, des partenaires du développement, des représentants de la jeunesse et du monde académique et des journalistes et partenaires médias.« De chenille à papillon, le chemin de la transformation numérique peut sembler long et périlleux, mais le résultat espéré, une utilisation raisonnée, accessible, inclusive, abordable et durable des technologies pour une éducation de qualité, en vaut très certainement la peine. », a déclaré Eric Falt, Directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb. Pour sa part, le ministre a déclaré : « Le Maroc se trouve résolument tourné vers un avenir où la technologie vise non seulement la performance de notre système éducatif, mais également l’épanouissement et la réussite de tous nos élèves. Forts de l’engagement collectif des enseignants, des parents et de nos partenaires, nous poursuivons donc notre cheminement vers l’avènement d’un système éducatif fortement numérisé, inclusif, innovant et à même de préparer nos jeunes à relever les défis de demain ».Cette rencontre, précédée par un atelier stratégique de discussion organisé avec le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, constitue une opportunité de dialogue pour renforcer la coopération en faveur d’une transformation numérique inclusive et durable des systèmes éducatifs de la région du Maghreb, sera suivie de lancements nationaux dans les autres pays de la région. Contact presse au Bureau de l’UNESCO pour le MaghrebKhadija DEL-LERO (k.del-lero@unesco.org) - Chargée de la communication et de l’engagement public
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Communiqué de presse
22 novembre 2024
Village de l’Égalité : Nouvelle adresse au Jardin Nouzhat Hassan
Rabat, le 22 novembre 2024 - Centre d’information des Nations Unies - Le Système des Nations Unies pour le Développement au Maroc informe que l'événement "Le Village de l’Égalité", initialement prévu au Parc Hassan II, se tiendra désormais au Jardin Nouzhat Hassan à Rabat, le 23 novembre 2024, de 10h à 18h.Organisé à l’occasion de la 33ᵉ édition de la campagne onusienne des « 16 jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre », Cet évènement rassemblera une diversité d’acteurs engagés dans la lutte contre les violences fondées sur le genre. Institutions publiques, organisations de la société civile, agences des Nations Unies, médias et citoyen·ne·s seront présents pour informer, sensibiliser et mobiliser autour de cette violation grave des droits humains des femmes.Tout au long de la journée, le public pourra découvrir des stands animés qui offriront une occasion unique de s’informer sur les services d’écoute, d’accompagnement et de protection offerts aux survivantes conformément aux dispositions de la Loi 103.13 ainsi que les initiatives en cours. Des ateliers éducatifs seront proposés pour sensibiliser à la diversité des formes de violences fondées sur le genre et aux moyens d’y faire face. En parallèle, des performances culturelles et artistiques mettront en lumière les droits des femmes et dénonceront les violences. Des animations sportives symbolisant la résilience viendront enrichir cette journée, et offriront un cadre ludique et inclusif pour promouvoir les valeurs d’égalité.Un espace d’expression ouvert permettra également aux participant·e·s, quel que soit leur âge, de partager leurs témoignages, leurs idées et leurs engagements en faveur d’un monde sans violence.Le Système des Nations Unies pour le Développement au Maroc invite ainsi le public à se joindre à cet événement, qui constitue une opportunité unique de s’informer sur les services dédiés aux femmes et aux filles victimes de violence, de dialoguer sur les discriminations et de créer un mouvement de solidaritéPour plus d’informations, prière de contacter :Sofia El Caidi | Coordinatrice du pôle de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à ONU Femmes : sofia.elcaidi@unwomen.orgImane Aoun | Chargée de communication à ONU Femmes : imane.aoun@unwomen.org
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