La santé de l’humanité dépend de celle de la planète.
Or, aujourd’hui, notre planète est malade.
La dégradation des terres touche quelque 3,2 milliards de personnes.
À l’échelle mondiale, 70 % des terres ont été transformées par l’activité humaine.
Nous pouvons cependant inverser la tendance et apporter des solutions à un large éventail de problèmes, tels que la migration forcée, la faim et les changements climatiques.
Dans la région africaine du Sahel, la Grande Muraille verte transforme l’existence et les moyens de subsistance des populations, du Sénégal jusqu’à Djibouti.
La restauration de 100 millions d’hectares de terres dégradées a permis de préserver la sécurité alimentaire, de créer des emplois et de faire en sorte que les ménages puissent subvenir à leurs besoins.
De telles mesures permettent également de restaurer la diversité biologique, d’atténuer les effets des changements climatiques et d’accroître la résilience des populations.
Le calcul est simple : les bénéfices sont dix fois supérieurs aux coûts.
En cette journée de lutte contre la désertification et la sécheresse, j’appelle à la conclusion d’un nouveau pacte en faveur de la nature.
C’est grâce à l’action et à la solidarité internationales que nous pourrons intensifier les efforts visant à restaurer les terres et à mettre en œuvre des solutions fondées sur la nature, à l’appui de l’action climatique et au profit des générations futures.
C’est cela qui nous permettra de réaliser les objectifs de développement durable sans laisser personne de côté.
https://youtu.be/4K57xZ2nsK4