Une capacité de production de 20.000 masques par jour dans les établissements pénitentiaires
Une vingtaine d’établissements pénitentiaires ont été dotés d’équipements et de matière première pour atteindre une capacité de production de 20.000 masques par jour, dans le cadre de l’effort national de lutte contre la propagation de la Covid-19.
Ce projet de fabrication de masques de protection dans les unités de production au sein des établissements pénitentiaires a bénéficié d’un appui financier du Bureau du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le cadre de la coopération le liant à la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR), indique mercredi un communiqué conjoint des deux entités.
L’objectif de cette collaboration est double, ajoute la même source, précisant qu’il s’agit, d’une part, de contribuer à la prévention de la COVID19 en équipant les ateliers de confection des masques de protection et, d’autre part, de former les détenus à de nouvelles techniques de confection et à de nouvelles pratiques adaptées sollicitées par le marché du travail et préparer ainsi leur réinsertion.
Toutes les étapes de production sont soumises aux contrôles en vigueur et sont conformes aux normes sanitaires adoptées au niveau national et remplissent les conditions requises par les départements de tutelle.
Cette initiative novatrice, initiée par la DGAPR, a permis aux détenus des établissements pénitentiaires de valoriser leur savoir-faire et de contribuer à l’effort de tous pour remédier à la pandémie.