Excellences,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
C'est un honneur de vous accueillir à l'occasion de ma première journée des Nations Unies au Maroc. Je tiens tout d'abord à exprimer ma gratitude envers chacun d'entre vous pour votre présence ici aujourd'hui.
Votre présence témoigne de l'importance que vous accordez à cette journée symbolique, et cela renforce notre engagement collectif envers les idéaux et les principes des Nations Unies.
A cet égard, permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de vous lire un petit extrait.
« NOUS, PEUPLES DES NATIONS UNIES, RÉSOLUS à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances, à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites ».
Je m’arrête ici.
Vous aurez sans doute reconnu le premier paragraphe du préambule de la Charte des Nations Unies, entrée en vigueur en ce jour, il y a exactement 78 ans, et qui est l’objet de notre cérémonie d’aujourd’hui.
Depuis 1945, la Charte des Nations Unies représente l’ambition de l’Humanité de construire un système de relations internationales juste car fondé sur le droit.
Ce document, et le corpus de droit international auquel il a donné naissance, représente à ce jour la seule base tangible, la seule qui existe, pour prévenir et écarter collectivement les menaces à la paix.
Cette idée est celle que la journée des Nations Unies nous invite à célébrer chaque année, à travers le monde.
Il est d’autant plus important de le rappeler aujourd’hui et de partager notre peine, car le fléau de la guerre continue d’infliger des souffrances indicibles à l’humanité. L’Organisation des Nations Unies payent également un lourd tribut : 35 collègues de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient y ont perdu la vie depuis le début des bombardements sur Gaza.
C’est pourquoi nous avons choisi cette année de célébrer cette journée des Nations Unies dans un musée. Ce choix revêt une signification particulière.
Un Musée est un lieu de témoignage de l’Humanité.
C’est un lieu de témoignage car l’on y conserve l’histoire et la mémoire de ceux qui ont vécu avant nous. C’est le lieu du patrimoine, qui est littéralement un héritage qu’il nous appartient d’enrichir pour le léguer aux générations suivantes.
La culture marocaine est riche de sa diversité et de la pluralité de ses composantes. Cette pluralité est un témoignage de la circulation des idées, des hommes et des femmes, au-delà des frontières et des différences. Elle nous rappelle notre humanité commune.
Depuis les peintures de Mohammed Benali Rbati, premier peintre marocain à être exposé à l’étranger – c’était à Londres, en 1916- jusqu’aux artistes marocains contemporains, ce lieu illustre une idée : la culture est un vecteur puissant de paix, de dialogue et de compréhension mutuelle.
En célébrant la journée des Nations Unies ici, je tiens également à exprimer ma sincère reconnaissance envers le Président de la Fondation Nationale des Musées, qui nous a ouvert ses portes pour accueillir cette cérémonie. Son engagement en faveur de la préservation et de la promotion du patrimoine marocain est exemplaire.
Je souhaite également remercier chaleureusement l’ensemble de nos partenaires pour leur confiance, ainsi que toute l'équipe pays pour leur appui, qui a permis la réalisation de l’événement de ce soir.
Sans plus tarder, je vais maintenant vous faire part du message du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Antonio Guterres.
Message du Secrétaire Général : https://morocco.un.org/fr/250379-message-du-secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral-%C3%A0-loccasion-de-la-journ%C3%A9e-des-nations-unies-2023-notre-monde