Le Bateau de la paix, appartenant à une ONG japonaise du même nom partenaire des Nations Unies, a fait escale dans le port de Tanger.
Taxez la pollution. Cessez de subventionner les combustibles possibles. Arrêtez de construire de nouvelles centrales à charbon.
Ces messages, Philippe Poinsot, Coordonnateur résident au Maroc, les a martelés aux jeunes rassemblés à bord du Bateau de la paix dans le port de Tanger.
Reprenant les appels lancés par le Secrétaire général lors de son voyage dans le Pacifique Sud, M. Poinsot a prévenu que, quatre ans après la signature de l’Accord de Paris, le monde n’est pas sur la bonne voie pour garder le contrôle sur le réchauffement climatique, si nous ne faisons pas d‘efforts substantiels pour limiter nos émissions de carbone.
“Ne pas atteindre les engagements pris à Paris serait éminemment néfaste, pas seulement pour l’action climatique, mais aussi pour la paix et la sécurité », a-t-il dit.
Cela aurait un impact sur la sécurité alimentaire, les migrations, les déplacements et les conflits, toujours selon ses propos.
M. Poinsot a parlé de l’importance du Sommet 2019 sur l’action climatique, convoqué par le Secrétaire général en septembre 2019. Ce sommet est une chance d’évaluer, d’ajuster et d’accroitre les efforts nationaux et mondiaux pour lutter contre des défis posés par le changement climatique.
Le Bateau de la paix appartient à l’ONG japonaise du même nom, partenaire actif des Nations Unies sur les questions mondiales telles que la campagne d’action pour les ODD, le désarmement et les océans.
Tanger est une des escales du périple du Bateau de la paix, au cours de laquelle a été organisé un panel de discussion sur le changement climatique et les océans.
Début juin, le bateau s’est rendu à new York pour la Journée mondiale des océans.