Nos mers débordent de déchets plastiques, que l’on retrouve depuis les atolls les plus reculés jusqu’aux fosses océaniques les plus profondes.
Cette année, la Journée mondiale de l’océan est célébrée alors que le monde est aux prises avec la pandémie de COVID-19 et doit faire face à une crise climatique et à un assaut continu sur les océans, les mers et les ressources marines.
La deuxième évaluation mondiale des océans, publiée récemment, a confirmé que de nombreux avantages que l’océan procure à l’humanité sont compromis par notre propre action.
Nos mers débordent de déchets plastiques, que l’on retrouve depuis les atolls les plus reculés jusqu’aux fosses océaniques les plus profondes.
La surpêche entraîne une perte annuelle de près de 90 milliards de dollars de bénéfices nets, ce qui accroît également la vulnérabilité des femmes, qui jouent un rôle essentiel à la survie des entreprises de pêche artisanale.
Les émissions de carbone provoquent le réchauffement et l’acidification des océans, la destruction de la biodiversité et l’élévation du niveau de la mer qui menace les côtes densément peuplées.
Le thème de cette année, « L’océan : vie et moyen de subsistance », dénote l’importance des océans pour la vie culturelle et la survie économique des populations du monde entier.
Plus de trois milliards de personnes vivent de l’océan, principalement dans les pays en développement.
Alors que nous nous efforçons de surmonter la COVID-19, mettons fin à notre guerre contre la nature.
Cela sera essentiel pour accomplir les objectifs de développement durable, atteindre l’objectif de 1,5 °C fixé dans l’Accord de Paris et garantir la santé de nos océans pour les générations actuelles et futures.
https://youtu.be/jSCK0ZAxhfE