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Communiqué de presse
27 janvier 2023
L'OIM organise un dialogue interrégional au Maroc pour discuter de la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières
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Histoire
25 janvier 2023
D’après le rapport phare de l’ONU, la confluence de multiples crises résulte en une production économique mondiale parmi les plus faibles de ces dernières décennies
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24 janvier 2023
Message du Secrétaire Général à l'occasion de la Journée de l'Education 2023
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Les objectifs de développement durable au Maroc
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Maroc.
Histoire
24 octobre 2022
Message du Secrétaire général pour la Journée des Nations Unies 2022
L’Organisation des Nations Unies est née d’un espoir.
L’espoir, et la volonté, après la Seconde Guerre mondiale, de passer d’un conflit mondial à la coopération mondiale.
Aujourd’hui, notre organisation est mise à l’épreuve comme jamais auparavant.
Mais c’est précisément pour de telles circonstances qu’elle a été créée.
Plus que jamais, nous devons faire vivre les valeurs et les principes de la Charte des Nations Unies partout dans le monde.
En donnant une chance à la paix et en mettant fin aux conflits qui mettent en péril des vies, hasardent l’avenir et compromettent le progrès mondial.
En travaillant pour mettre fin à l’extrême pauvreté, réduire les inégalités et sauver les objectifs de développement durable.
En protégeant notre planète, notamment en nous sevrant des combustibles fossiles et en amorçant une révolution des énergies renouvelables.
Enfin, en rééquilibrant la balance en faveur des femmes et des filles en matière d’égalité des chances et de liberté, et en garantissant les droits humains pour tous et pour toutes.
En cette Journée des Nations Unies, redisons notre espoir ainsi que notre conviction que l’humanité peut accomplir de grandes choses lorsqu’elle travaille dans un esprit de collaboration et de solidarité mondiale.
- António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies
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Histoire
23 décembre 2022
Les Nations Unies au Maroc célèbrent la Journée Internationale des Volontaires sous le thème de la solidarité.
Le système des Nations Unies au Maroc a célébré la Journée internationale des volontaires avec un ensemble d’activités étalées sur la période entre le 1er et le 5 décembre 2022, comprenant notamment un atelier artistique et une cérémonie de remise de prix au profit des volontaires marocains.
Sous la direction du Programme des Volontaires des Nations Unies pour le Maghreb, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le soutien du Centre d'information des Nations Unies à Rabat, les agences des Nations Unies se sont réunies pour une célébration thématique sous le slogan "Ensemble, agissons maintenant".
Atelier artistique et session d’information
Lors de l'atelier artistique tenu le 1er décembre 2022 dans le siège des Nations Unies à Rabat, les participants ont traduit les valeurs de solidarité et de volontariat en tableaux de peinture.
Cette expression artistique a fait l'objet de discussions avec des chefs d'agences des Nations Unies, des membres du personnel et des représentants d'organisations bénévoles.
Les membres du Programme des Volontaires des Nations Unies ont également tenu le 2 décembre 2022 une session d’information au profit des futurs volontaires et personnes intéressées par le volontariat.
Morocco Volunteers Award
Le Programme des Volontaires des Nations Unies pour le Maghreb a également organisé le 5 décembre 2022 sous l'égide du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, la cérémonie de remise du « Morocco Volunteers Award 2022», récompensant les contributions individuelles des volontaires marocains dans divers domaines.
Dix-neuf volontaires, dont des Volontaires des Nations Unies, ont été honorés en reconnaissance de leur soutien aux efforts de développement du pays dans cinq domaines prioritaires :
Action climatique
Autonomisation des femmes
Réponse et reprise post- COVID-19
Soutien aux initiatives gouvernementales
L'innovation et la digitalisation comme catalyseurs de la mise en œuvre du cadre de coopération 2023-2027
La cérémonie s'est déroulée dans les locaux de la faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Mohammed V de Rabat.
Le Morocco Volunteers Award fait partie de l'initiative pilote Country Awards lancée en 2021 pour marquer le 50e anniversaire du programme des Volontaires des Nations Unies.
Volontaires des Nations Unies au Maroc
Le volontariat est au cœur de nombreuses stratégies et programmes de développement, tant au niveau national que local dans le Royaume.
Actuellement, 45 Volontaires des Nations Unies servent dans le système des Nations Unies pour le Développement au Maroc. 36 parmi eux sont des nationaux et 65 % sont des femmes.
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Histoire
06 juillet 2021
Rapport sur les Objectifs de Développement Durable 2021: Les 18 prochains mois seront determinants pour inverser les impacts de la pandémie
New York, le 6 juillet – De plus en plus de pays et de communautés reconnaissent la nécessité de redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) à la lumière du tribut que la pandémie de COVID-19 a occasionné pour les gens à travers le monde selon le rapport sur les objectifs de développement durable 2021, publié par les Nations Unies aujourd'hui.
Les décisions et les actions prises au cours des 18 prochains mois détermineront si les plans de relance mettront le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs convenus au niveau mondial et qui visent à stimuler la croissance économique et le bien-être social tout en protégeant l'environnement.
Selon le rapport, qui suit les efforts mondiaux pour atteindre les ODD, la COVID-19 a causé une perturbation majeure de la vie et des moyens de subsistance. Alors que les progrès pour atteindre les ODD avaient été lents avant même que la pandémie ne frappe, 119 à 124 millions de personnes supplémentaires ont été replongées dans la pauvreté en 2020. L'équivalent de 255 millions d'emplois à temps plein ont été perdus, et le nombre de personnes souffrant de la faim, qui était déjà en hausse avant la pandémie, peut avoir augmenté de 83-132 millions.
La pandémie a mis à nu et intensifié les inégalités au sein des pays et parmi eux. Au 17 juin 2021, environ 68 vaccins étaient administrés pour 100 personnes en Europe et en Amérique du Nord, contre moins de 2 en Afrique subsaharienne. Lors de la prochaine décennie, jusqu'à 10 millions de filles de plus seront exposées au risque de mariage d'enfants à cause de la pandémie. L'effondrement du tourisme international affecte de manière disproportionnée les petits États insulaires en développement.
Le ralentissement économique de 2020 n'a guère contribué à ralentir la crise climatique. Les concentrations des principaux gaz à effet de serre ont continué d'augmenter, tandis que la température moyenne mondiale était d'environ 1,2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, ce qui signifie dangereusement proche de la limite de 1,5 °C fixée dans l'Accord de Paris.
Les flux mondiaux d'investissements directs étrangers ont chuté de 40 % en 2020 par rapport à 2019. La pandémie a apporté d'immenses défis financiers, en particulier pour les pays en développement, avec une augmentation significative du surendettement.
L'Agenda 2030, adopté par tous les États membres des Nations Unies en 2015, fournit un plan commun pour la paix et la prospérité pour les populations et la planète, aujourd'hui et dans l'avenir, avec au fond les 17 objectifs, visant à améliorer la santé et l'éducation, réduire les inégalités et stimuler la croissance économique, tout en luttant contre le changement climatique et en œuvrant à la préservation de nos océans et de nos forêts.
Selon le rapport, pour remettre les ODD sur la bonne voie, les gouvernements, les villes, les entreprises et les industries doivent utiliser la reprise pour adopter des voies de développement à faible émission de carbone, résilientes et inclusives qui conservent les ressources naturelles, créent de meilleurs emplois, font progresser l'égalité des sexes et luttent contre les inégalités croissantes.
« Nous sommes à un tournant crucial de l'histoire humaine. Les décisions et les actions que nous prenons aujourd'hui auront des conséquences capitales pour les générations futures », a déclaré Liu Zhenmin, secrétaire général adjoint du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies. « Les leçons tirées de la pandémie nous aideront à être au niveau des défis actuels et futurs. Saisissons ensemble le moment pour en faire une décennie d'action, de transformation et de restauration pour atteindre les ODD et concrétiser l'Accord de Paris sur le climat. »
Les efforts pour confronter la pandémie ont également fait preuve d'une immense résilience communautaire, d'une action décisive des gouvernements, d'une expansion rapide de la protection sociale, d’une accélération de la transformation numérique ; et d’une collaboration unique pour développer des vaccins et des traitements vitaux en un temps record. Selon le rapport, il s'agit de bases solides sur lesquelles le monde peut bâtir pour accélérer les progrès sur les ODD.
Quelques faits et chiffres clés supplémentaires :
Le taux de pauvreté extrême dans le monde a augmenté pour la première fois depuis 1998, passant de 8,4 % en 2019 à 9,5 % en 2020.
Entre le 1er février et le 31 décembre 2020, les gouvernements du monde entier ont annoncé plus de 1 600 mesures de protection sociale, pour la plupart à court terme, en réponse à la crise du COVID-19.
Les chocs liés à la pandémie sont susceptibles de déclencher une augmentation du retard de croissance, qui affecte déjà plus d’un enfant sur cinq.
La pandémie a stoppé ou inversé les progrès en matière de santé et pose des menaces majeures au-delà de la maladie elle-même. Environ 90 % des pays signalent toujours une ou plusieurs perturbations des services de santé essentiels.
L'impact de la pandémie du COVID-19 sur la scolarisation est une « catastrophe générationnelle ». 101 millions d’enfants et jeunes sont tombés sous le niveau minimum de maitrise de la lecture anéantissant ainsi les acquis en matière d'éducation réalisés au cours des deux dernières décennies.
La pandémie a nui aux progrès vers l'égalité des sexes : la violence à l'égard des femmes et des filles s'est intensifiée ; le mariage des enfants devrait augmenter ; et les femmes ont souffert d’une façon disproportionnée des pertes d'emplois et d’une augmentation du travail de soins à domicile.
759 millions de personnes sont restées sans électricité et un tiers de la population mondiale manquait de combustibles et de technologies de cuisson propres en 2019.
Une reprise économique est en cours, menée par la Chine et les États-Unis, mais pour de nombreux autres pays, la croissance économique ne devrait pas revenir à celle d'avant la pandémie niveaux avant 2022 ou 2023
Le monde n'a pas atteint les objectifs de 2020 pour stopper la perte de biodiversité et 10 millions d'hectares de forêt sont perdus chaque année entre 2015-2020.
Bien que l'aide publique au développement nette ait augmenté en 2020 pour atteindre un total de 161 milliards de dollars, cela reste bien en deçà de ce qui est nécessaire pour répondre à la crise du COVID-19 et pour atteindre l'objectif établi de longue date de 0,7 % du RNB.
En 2020, 132 pays et territoires ont indiqué qu'ils mettaient en œuvre un plan statistique national, 84 ayant des plans entièrement financés. Seuls 4 des 46 pays les moins avancés ont déclaré avoir des plans statistiques nationaux entièrement financés.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant est disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Selon le rapport, l'effort de redressement dépendra également de la disponibilité des données pour éclairer l'élaboration des politiques. Garantir un financement suffisant et disponible pour la collecte de données, à la fois par la mobilisation de ressources internationales et nationales, sera essentiel à ces efforts.
Le rapport sur les objectifs de développement durable 2021 peut être consulté à l'adresse : https://unstats.un.org/sdgs/report/2021/
À PROPOS DES RAPPORTS SUR LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les rapports annuels donnent un aperçu des efforts de mise en œuvre dans le monde à ce jour, soulignant les domaines de progrès et là où des mesures supplémentaires doivent être prises pour atteindre les ODD. Ils sont préparés par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, avec la contribution d'organisations internationales et régionales et du système d'agences, de fonds et de programmes des Nations Unies. Plusieurs statisticiens nationaux, experts de la société civile et du monde universitaire contribuent également aux rapports.
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Histoire
25 janvier 2023
D’après le rapport phare de l’ONU, la confluence de multiples crises résulte en une production économique mondiale parmi les plus faibles de ces dernières décennies
New York, le 25 janvier – En 2022, l’économie mondiale a été ébranlée par une série de chocs graves qui se sont renforcés mutuellement : la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine et les crises alimentaire et énergétique qui en ont résulté, l’inflation galopante, l’aggravation de la dette ainsi que l’urgence climatique. Dans ce contexte, la croissance de la production mondiale devrait ralentir, passant d’un taux estimé à 3 % en 2022 à 1,9 % en 2023, soit l’un des taux de croissance les plus faibles de ces dernières décennies, d’après les prévisions énoncées dans le rapport de l’Organisation des Nations Unies sur la Situation et les perspectives de l’économie mondiale en 2023, publié ce jour.
Ce rapport fait état de perspectives économiques sombres et incertaines à court terme. La croissance mondiale devrait enregistrer une reprise modérée pour atteindre 2,7 % en 2024, lorsque certaines tendances négatives commenceront à s’atténuer. Toutefois, cette reprise sera fortement tributaire du rythme et de la succession des nouveaux durcissements monétaires, de l’évolution et des conséquences de la guerre en Ukraine ainsi que de possibles nouvelles perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
La morosité des perspectives économiques mondiales menace également la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD), alors que le sommet de 2023 sur les ODD, en septembre, marquera la moitié du parcours de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. « L’heure n’est ni à la réflexion à court terme, ni à l’austérité budgétaire irréfléchie qui exacerbe les inégalités, accroît les souffrances et risque de compromettre la réalisation des objectifs de développement durable.
Nous vivons une époque sans précédent, qui requiert une action sans précédent », a déclaré António Guterres, Secrétaire général de l’ONU. « Cette action comprend un ensemble de mesures porteuses de transformations en faveur des ODD, générées par les efforts collectifs et concertés de toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté.
De sombres perspectives économiques pour les économies développées comme pour les économies en développement
Dans un contexte de forte inflation, de durcissement monétaire agressif et d’incertitudes accrues, le marasme actuel a ralenti la reprise économique après la crise de la COVID-19, faisant planer sur plusieurs pays (développés et en développement) un risque de récession en 2023. La dynamique de croissance s’est considérablement affaiblie aux États-Unis d’Amérique, dans l’Union européenne et dans d’autres économies développées en 2022, ce qui, par de nombreuses voies, a eu des répercussions négatives sur le reste de l’économie mondiale.
Le durcissement des conditions financières mondiales, associé à un dollar fort, a aggravé la vulnérabilité budgétaire et la vulnérabilité face à la dette dans les pays en développement. Depuis la fin de l’année 2021, plus de 85 % des banques centrales du monde entier ont durci leur politique monétaire et relevé leurs taux d’intérêt, en succession rapide, afin de maîtriser les pressions inflationnistes et d’éviter la récession.
L’inflation mondiale, qui a atteint son niveau le plus élevé depuis plusieurs décennies, à environ 9 % en 2022, devrait diminuer, mais rester à un taux élevé de 6,5 % en 2023. Une reprise de l’emploi plus faible et un taux de pauvreté en augmentation La plupart des pays en développement ont connu une reprise de l’emploi relativement lente en 2022 et restent confrontés à une forte pénurie d’emplois. Les pertes disproportionnées en matière d’emploi qu’ont connu les femmes au cours de la phase initiale de la pandémie n’ont pas été entièrement compensées, les améliorations provenant principalement d’une reprise des emplois informels.
D’après le rapport, le ralentissement de la croissance, conjugué à une inflation élevée et à une vulnérabilité croissante face à la dette, risque de compromettre encore davantage les résultats durement acquis en matière de développement durable et d’aggraver les effets néfastes des crises actuelles. En 2022, déjà, le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë avait plus que doublé par rapport à 2019, s’élevant à près de 350 millions.
En plus d’entraver les efforts d’éradication de la pauvreté, une période prolongée de faiblesse économique et de ralentissement de la croissance des revenus limiterait la capacité des pays à investir plus largement dans les objectifs de développement durable. « Ce sont les plus vulnérables qui sont les plus durement frappés par les crises actuelles, alors qu’ils n’en sont souvent pas responsables. La communauté mondiale doit redoubler d’efforts conjoints pour éviter la souffrance humaine et favoriser un avenir inclusif et durable pour toutes et tous », a déclaré Li Junhua, Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires économiques et sociales.
Il est impératif de renforcer la coopération internationale
Dans le rapport, les gouvernements sont appelés à éviter de mettre en place une austérité budgétaire qui étoufferait la croissance et nuirait démesurément aux groupes les plus vulnérables, compromettrait les progrès en matière d’égalité des genres et entraverait les perspectives de développement intergénérationnelles. Il leur est recommandé de réaffecter les dépenses publiques et d’en redéfinir les priorités grâce à des interventions stratégiques directes qui créeront des emplois et relanceront la croissance.
Il conviendra pour cela de renforcer les systèmes de protection sociale en continuant à les épauler au moyen de subventions ciblées et temporaires, de transferts en espèces et de réductions sur les factures des services publics, qu’il serait possible de compléter par des réductions des taxes à la consommation ou des droits de douane. Les investissements publics stratégiques dans l’éducation, la santé, les infrastructures numériques, les nouvelles technologies et l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation à ces derniers peuvent offrir d’importants rendements sociaux, accélérer la croissance de la productivité et renforcer la résilience aux chocs économiques, sociaux et environnementaux. Les besoins supplémentaires de financement des ODD dans les pays en développement varient selon les sources, mais sont estimés à quelques milliers de milliards de dollars par an. Il est nécessaire et urgent de renforcer les engagements internationaux pour élargir l’accès à l’aide financière d’urgence, pour restructurer et réduire le fardeau de la dette dans les pays en développement et pour accroître le financement des objectifs de développement durable.
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Histoire
30 décembre 2022
Message du Secrétaire Général à l'occasion de la nouvelle année 2023
Chaque nouvelle année est une renaissance.
Balayées les cendres de l’an passé, nous nous préparons pour des jours meilleurs.
De fait, pour des millions de personnes dans le monde, 2022 gardera un goût de cendre.
En Ukraine, en Afghanistan, en République démocratique du Congo et ailleurs, des femmes et des hommes ont dû abandonner leur foyer et leur vie en ruines, à la recherche d’un avenir meilleur.
A travers le monde, une centaine de millions de personnes ont été déplacées, fuyant la guerre, les incendies, la sécheresse, la pauvreté ou la faim.
En 2023, plus que jamais, nous devons faire régner la paix.
La paix entre les êtres humains, par le dialogue, pour mettre fin aux conflits.
La paix avec la nature et le climat, pour construire un monde plus durable.
La paix dans les foyers, pour que les femmes et les filles puissent vivre en toute sécurité et dans la dignité.
La paix dans nos rues et nos communautés, avec une pleine protection de tous les droits humains.
La paix dans les lieux de culte, dans le respect des croyances de chacun.
La paix en ligne, sans discours de haine ni insultes.
En 2023, que la paix soit au cœur de nos paroles – et de nos actes.
Ensemble, faisons de 2023 une année de paix, dans nos vies, dans nos foyers, dans notre monde.
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Histoire
16 décembre 2022
Message du Secrétaire Général à l'occasion de la Journée Internationale des Migrants 2022
Cette Journée internationale des migrants est l’occasion de penser aux plus de 280 millions de personnes qui ont quitté leur pays dans la quête universelle de nouvelles possibilités, de dignité, de liberté et d’une vie meilleure.
De nos jours, plus de 80 % des migrants dans le monde traversent les frontières de manière sûre et ordonnée.
Ces migrations sont un puissant moteur de croissance économique, insufflent un grand dynamisme et favorisent considérablement la compréhension.
En revanche, les flux migratoires incontrôlés, aux itinéraires de plus en plus périlleux, sont le terrain de jeu cruel des trafiquants et se font au prix d’un lourd tribut.
En effet, au cours des huit dernières années, au moins 51 000 migrantes et migrants ont perdu la vie et des milliers d’autres ont disparu.
Derrière chaque chiffre se cachent des êtres humains : une sœur, un frère, une fille, un fils, une mère ou un père.
Les droits des migrants sont des droits humains. Ils doivent être respectés sans discrimination, que les personnes aient émigré sous la contrainte ou volontairement et qu’elles y aient été officiellement autorisées ou non.
Nous devons faire tout notre possible pour éviter la perte de vies humaines – il s’agit là d’un impératif humanitaire et d’une obligation morale et juridique.
Il nous faut pourvoir aux opérations de recherche et de sauvetage et aux soins médicaux.
Il nous faut élargir et diversifier les voies de migration fondées sur les droits pour faire avancer la réalisation des objectifs de développement durable et remédier aux pénuries de main-d’œuvre.
Enfin, il nous faut l’appui de la communauté internationale, qui doit investir davantage dans les pays d’origine afin que l’émigration soit un choix et non une nécessité.
Il ne s’agit pas d’une crise migratoire, mais d’une crise de solidarité.
Aujourd’hui, comme chaque jour, il nous faut sauvegarder notre humanité commune et garantir les droits et la dignité de toutes et tous.
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Histoire
29 novembre 2022
Fans de foot et influenceurs au Maroc donnent le carton rouge aux discours de haine
RABAT, 29 Novembrer , 2022- (Centre d’Information des nations unies)- Les Nations Unies ont lancé une campagne pilote au Maroc sous le slogan visant à sensibiliser aux effets toxiques du discours de haine et à encourager le public à le dénoncer et stopper sa propagation, en particulier sur les réseaux sociaux parmi les supporters du football.
Sous le slogan « Signalez le Discours de Haine » (Balligh An Khitab ElKarahiya), la campagne s'inscrit dans la continuité de la campagne mondiale des Nations Unies #NotoHate lancée en préparation de la toute première célébration par la communauté internationale de la Journée internationale de lutte contre le discours de haine le 18 juin de cette année. Le Maroc ayant joué un rôle de premier plan dans la lutte contre le discours de haine et dans la promotion du dialogue et de la compréhension entre les cultures et les civilisations.
Alors que les réseaux sociaux connaissent une inquiétante montée du discours de haine y compris parmi les supporters du football, la campagne vise à sensibiliser en expliquant le discours de haine et en mettant en garde contre ses effets psychologiques et physiques toxiques pour les individus et les communautés en partageant des histoires de victimes . Elle essaie également d’attirer l'attention sur le fait que le discours de haine ne reste pas confiné dans l’Internet et les plateformes de médias sociaux, et qu’il se propage dans la vie réelle menant souvent à la violence, comme en témoignent de nombreux événements tragiques à travers le monde.
Des célébrités, des influenceurs ainsi que des organisations de la société civile soutiennent la campagne en partageant des histoires sur les dommages réels causés par le discours de haine et en encourageant les supporters à le signaler en ligne. La campagne comporte également un "hero film" avec des influenceurs appelant à bannir les discours de haine aussi bien du monde virtuel que du monde réel.
"Partager une photo ou un commentaire qui peut avoir l’air innocent ou humoristique sur les réseaux sociaux peut souvent, causer un réel préjudice à des individus ou à des groupes", a déclaré Fethi Debbabi, Directeur du Centre d'information des Nations Unies à Rabat. Il a ajouté que "Dans le sport, il ne devrait y avoir aucune place pour les discours de haine et la violence, et que la Coupe du monde offre, pour tous les supporters, une occasion d'union et de solidarité et pour élever les voix afin de faire taire les discours de haine".
Les Nations Unies définissent le discours de haine comme « tout type de communication, qu’il s’agisse d’expression orale ou écrite ou de comportement, constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité, en d’autres termes, de l’appartenance religieuse, de l’origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la couleur de peau, de l’ascendance, du genre ou d’autres facteurs constitutifs de l’identité ».
Tout en reconnaissant la liberté d'expression en tant que droit humain, la campagne cherche s’emploie à capitaliser la popularité du football pour attirer l'attention sur les effets toxiques du discours de haine, en particulier sur Internet, et appeler à le contrer dans le monde virtuel et réel. Le sport doit unir les gens et encourager une concurrence loyale, et ne jamais devenir un espace pour les discours de haine, la discrimination et la violence.
Il convient de rappeler qu’en juillet 2021, l'Assemblée générale des Nations Unies a souligné les préoccupations mondiales concernant « propagation et la prolifération exponentielles des discours de haine » dans le monde et a adopté une résolution sur la « promotion du dialogue interreligieux et interculturel et de la tolérance ». ». La résolution a également proclamé le 18 juillet Journée internationale de lutte contre les discours de haine.
La lutte contre le discours de haine nécessite une action soutenue à moyen et à long terme. Après cette phase de lancement, la campagne devrait étendre sa portée et son impact pour mobiliser une large participation. Sur la base des enseignements tirés, l’expérience pourrait être étendue à d'autres pays.
Site de la campagne pilote au Maroc: https://cutt.ly/H1mELoD
Site de la campagne #NoToHate de l'ONU: https://cutt.ly/V1mRjYO
Lien hero film https://cutt.ly/51mLVVk
Appel vidéo da la championne paralympique marocaine Najwa Awane https://cutt.ly/81mK8x
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Histoire
12 novembre 2022
Le bureau de l'UNOCT à Rabat dispense une formation de trois semaines sur « la formation des formateurs » en collaboration avec l'UNPOL et le Programme Mondial des Cellules de Fusion
11 novembre 2022 : Le Bureau de Programme des Nations Unies de Lutte contre le Terrorisme et Formation en Afrique (UNOCT) à Rabat, à travers son Programme Mondial « Fusion Cells » a conclut aujourd’hui la « Formation des Formateurs » de trois semaines au profit des pays bénéficiaires de son programme
Du lundi 24 octobre au vendredi 11 novembre 2022, le Programme Mondial des Cellules de Fusion « Fusion Cells Global Programme » du Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT) et la Police des Nations Unies (UNPOL) ont dispensé une formation en personne de trois semaines sur « la formation des formateurs » en collaboration avec le Bureau Programme des Nations Unies de Lutte contre le Terrorisme et Formation en Afrique (UNOCT) à Rabat au Royaume du Maroc ou l’événement a eu lieu.
Vingt-cinq (25) participants, tous bénéficiaires du Programme Mondial des Cellules de Fusion de UNOCT et du Programme Kidnap for Ransom (KFR) ou « enlèvements contre rançon » du Ghana, du Botswana, de l'Ouganda, du Mozambique, du Togo, du Nigeria, du Niger et de l'organisme régional SADC « Communauté de développement de l'Afrique australe, ont pris part à la formation intensive des enseignants dispensée pendant 3 semaines par des instructeurs certifiés de l'UNPOL et des formateurs des États membres, de la Gambie et de l'Ouganda.
La formation consistait de trois modules d'une semaine chacun et comprenait :
Un module " Développement et renforcement des capacités " visant à introduire l'approche de renforcement et de développement des capacités
Un module « Mentorat, suivi et conseil » visant à améliorer les capacités des formateurs à communiquer de manière interculturelle et à motiver les étudiants
Un module « Formation des instructeurs » visant à améliorer les capacités des participants à former du personnel dans leur pays d'origine.
Cette formation a pour objectif de renforcer la capacité de formation des États membres en améliorant leurs ressources actuelles en matière de formateurs. Le cadre d'instructeurs de police certifié par l'ONU de l'UNPOL s'est assuré que tous les participants au cours répondaient aux exigences des normes requises pour dispenser une formation complexe et spécialisée dans des domaines tels que l'analyse, la gestion et la conduite d'une enquête sur les enlèvements dans leurs centres de formation nationaux respectifs.
Tous les participants ont été soumis à une évaluation continue et ont bénéficié du mentorat des formateurs certifiés des Nations Unies pour soutenir le processus d'apprentissage et améliorer l'expérience globale de ladite formation.
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Communiqué de presse
27 janvier 2023
L'OIM organise un dialogue interrégional au Maroc pour discuter de la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières
(Rabat, 27 janvier 2023) - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Gouvernement du Royaume du Maroc, en collaboration avec le Réseau des Nations Unies sur les migrations, ont tenu un Dialogue sur la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) par les pays champions du Pacte mondial sur les migrations dans les régions du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Europe.
L'événement "Échanges entre pairs sur la mise en œuvre et la voie à suivre" a eu lieu entre le 26 et le 27 janvier 2023 à Rabat, au Maroc, où le Pacte mondial sur les migrations a été adopté en décembre 2018. Cet événement visait à favoriser les initiatives d'apprentissage par les pairs et les synergies pour renforcer la coopération interrégionale alors que les pays champions se préparent pour le prochain cycle d'examens régionaux du Pacte mondial sur les migrations prévu en 2024.
L'événement a réuni des représentants de niveau technique de 16 pays champions du Pacte pour partager les bonnes pratiques de mise en œuvre du Pacte, discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements du Pacte mondial sur les migrations pris par leurs gouvernements respectifs, notamment à la suite du Forum international d'examen des migrations qui a eu lieu en mai 2022 à New York.
"Les représentants des pays champions, d'origine et de destination, ont créé un précédent et ont montré leur volonté de travailler ensemble, de partager les bonnes pratiques et de s'approprier la mise en œuvre du Pacte", a déclaré Othman Belbeisi, directeur régional de l'OIM pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. "Montrer l'exemple est une étape essentielle de la mise en œuvre du Pacte et je suis certain que cette initiative gagnera davantage de soutien et inspirera d'autres personnes à agir."
"Cette réunion interrégionale a permis de la mobilisation des pays champions du Pacte Mondial avec pour objectif d’assurer sa mise en œuvre et permettra de planifier son prochain réexamen au niveau régional » a déclaré Mr. Ismail Chekkori, Directeur des questions globales au Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger. Il a ajouté que « cet événement est un témoignage du rôle fédérateur du Royaume du Maroc qui, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef de file de l'Union africaine sur les sujets de la migration, mène une politique migratoire humaniste, globale, pragmatique et active qui place les migrants au centre de ses actions et initiatives".
"Nous comptons aujourd'hui 33 pays champions, dont 16 participent à l'événement d'aujourd'hui, formant une voix de plus en plus puissante dans la communauté croissante des acteurs engagés à donner vie au Pacte mondial sur les migrations", a déclaré Amy Muedin, cheffe adjointe du secrétariat du Réseau des Nations unies sur les migrations. "Nous ne saurions trop insister sur l'importance de leur leadership et de leur engagement continu dans la mise en œuvre, le suivi et la révision du Pacte", a-t-elle ajouté.
Le dialogue a contribué à informer le plan de travail global de l'initiative des pays champions du Pacte ainsi qu'à alimenter le "Hub du Réseau Migration" en partageant les pratiques et expériences existantes tout en contribuant au développement de programmes conjoints potentiels et d'engagements conjoints.
"Nous sommes ravis de réunir pendant ces deux jours les pays Champions du Pacte mondial sur les migrations afin de consolider les efforts importants qu'ils déploient pour assurer une meilleure gouvernance des migrations", a déclaré Laura Palatini, cheffe de Mission de l'OIM au Maroc. "Ce dialogue essentiel se présente comme une opportunité d'élargir le nombre de pays Champions à travers le partage des leçons apprises et des meilleures pratiques pour ne laisser personne de côté et dans la perspective des prochaines révisions régionales du Pacte prévues en 2024".
En 2020, le Réseau des Nations Unies sur les migrations a invité un groupe d'États membres à servir de "pays champions" pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations, en les ciblant avec un soutien explicite du Réseau, tout en générant des idées clés, des leçons apprises et des pratiques positives qui peuvent être partagées dans des espaces dédiés et avec d'autres États membres.
Les pays champions jouent un rôle essentiel en démontrant leur soutien au Pacte mondial pour les migrations et ont récemment contribué à galvaniser le soutien au Forum international d'examen des migrations.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Au Maroc :
Meryem Massaia, Assistante de communication sénior, OIM Maroc, mailto:mmassaia@iom.int
A Genève :
Florence Kim, Coordinatrice sénior des communications stratégiques, Secrétariat du Réseau des Nations Unies sur la migration, fkim@iom.int
Au Caire :
Mohammedali Abunajela, Porte-parole, Département régional des médias et de l'information publique (MENA-RO), mailto:mmabunajela@iom.int
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Communiqué de presse
20 décembre 2022
Clôture nationale du Programme Régional de Développement et de Protection (RDPP) pour l’Afrique du Nord – Maroc
Rabat – le 19 décembre 2022: Célébrée le 18 décembre de chaque année, la Journée internationale des migrants est une occasion pour reconnaître les valeurs qu’apportent les migrant-e-s dans les sociétés d’accueil et leurs contributions en tant qu'agents actifs du changement, de l’économie, du progrès social et de la résilience. À cette occasion, l’Organisation internationale des migration (OIM) en partenariat avec le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Étranger/Département des Marocains Résidant à l'Étranger et l’Union européenne ont organisé la clôture nationale du Programme Régional de Développement et de Protection pour l’Afrique du Nord – Maroc (RDPP), le vendredi 16 décembre 2022 de 09h30 à 13h00, à la Fondation Orient-Occident.
« Le déplacement prolongé est un défi humanitaire, politique et économique. Les personnes migrantes peuvent être les cibles et les victimes de trafiquants et leur protection présente un défi à cause de leur mobilité et les vulnérabilités qui en découlent. Dans le même temps, elles apportent une contribution importante à leurs communautés d'accueil. C'est pourquoi il est essentiel de poursuivre conjointement avec le Maroc et les autres pays notre engagement à mettre en œuvre les politiques visant à protéger les droits des personnes migrantes indépendamment de leur statut et à les intégrer dans nos sociétés. » a déclaré Mr. Jean-Christophe Filori, Ministre Conseiller, Chef de la Coopération de la Délégation de l’Union européenne au Maroc.
« Le Programme Régional de Développement et de Protection en Afrique du Nord – Maroc (RDPP) est parfaitement en ligne avec la Politique Nationale d’Immigration et d’Asile lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2013. Ce programme, qui vise le renforcement de la résilience des populations migrantes en situation de vulnérabilité, a su s’adapter à son contexte notamment pendant la crise sanitaire Covid-19, grâce au travail conjoint de coordination avec les autorités nationales et régionales et les acteurs de la société civile. » a déclaré à cette occasion Monsieur Ahmed Skim, Directeur des Affaires de la Migration.
Les politiques migratoires inclusives sont essentielles, non seulement pour répondre aux besoins spécifiques des migrant-e-s mais également pour promouvoir l’intégration socio-économique et le vivre-ensemble. Dans ce sens, cet événement de clôture est une occasion pour présenter les réalisations clés atteintes par le Programme RDPP au cours des trois années écoulées. Suivra une représentation théâtrale animée par des Marocain-e-s et des membres de la communauté migrante au Maroc, des interludes musicales et une exposition de photos.
Après trois années de mise en œuvre, les partenariats scellés avec les différents acteurs institutionnels, associatifs et technique ont permis, entre autres, de faire bénéficier les membres de la population migrantes, dans sept régions du Maroc, de plus 22 100 assistances directes en forme de kits alimentaires, de bons alimentaires, de kits d’hygiène en plus de 4 000 assistances médicales. De plus, 15 associations actives dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de l'Oriental, de Fès-Meknès, de Rabat-Salé-Kénitra, de Casablanca-Settat, de Marrakech-Safi et de Souss-Massa, ont été accompagnées pour élaborer une feuille de route permettant, dans le futur, de renforcer leur engagement pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de territorialisation de la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) assurant, ainsi, une protection optimale des populations migrantes selon les contextes de chacune des régions citées, en assurant l’insertion de la dynamique migratoire dans les politiques de développement à tous les niveaux – local, provincial, national.
« Les efforts déployés par l'OIM sur la question migratoire, renforcés par des partenariats forts tels que nous avons avec l’Union européenne et le Gouvernement du Maroc, nous ont permis d'être plus à même de répondre aux défis croissants auxquels sont confrontés les migrant-e-s, les personnes en transit et les communautés d'accueil. Nous rappelons ainsi à l’occasion de cette journée internationale des migrant que lorsqu'elle est bien gérée, la migration permet aux États et aux individus de maximiser les avantages et le potentiel de la mobilité humaine. » a déclaré la Cheffe Mission de l’OIM au Maroc, Madame Laura Palatini.
Dans un contexte où les besoins et les vulnérabilités des populations migrantes n’ont cessé d’augmenter et se présenter comme un véritable défi dans la région de l’Afrique du Nord, l’Union européenne et l’OIM ont lancé le Programme RDPP, en 2019, au Maroc, en Algérie, en Égypte, en Lybie et en Tunisie pour soutenir ces pays dans leurs stratégies nationale de protection, d’intégration et d’autonomisation des populations migrantes.
Ont été présents à l’atelier de clôture nationale du Programme RDPP NA-DEV les parties prenantes dudit Programme, des partenaires techniques, financiers et associatifs, des citoyen-ne-s marocain-e-s. et des membres des communautés migrantes.
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Communiqué de presse
29 novembre 2022
Fans de foot et influenceurs au Maroc donnent le carton rouge aux discours de haine
RABAT, 29 Novembrer , 2022- (Centre d’Information des nations unies)- Les Nations Unies ont lancé une campagne pilote au Maroc sous le slogan visant à sensibiliser aux effets toxiques du discours de haine et à encourager le public à le dénoncer et stopper sa propagation, en particulier sur les réseaux sociaux parmi les supporters du football.
Sous le slogan « Signalez le Discours de Haine » (Balligh An Khitab ElKarahiya), la campagne s'inscrit dans la continuité de la campagne mondiale des Nations Unies #NotoHate lancée en préparation de la toute première célébration par la communauté internationale de la Journée internationale de lutte contre le discours de haine le 18 juin de cette année. Le Maroc ayant joué un rôle de premier plan dans la lutte contre le discours de haine et dans la promotion du dialogue et de la compréhension entre les cultures et les civilisations.
Alors que les réseaux sociaux connaissent une inquiétante montée du discours de haine y compris parmi les supporters du football, la campagne vise à sensibiliser en expliquant le discours de haine et en mettant en garde contre ses effets psychologiques et physiques toxiques pour les individus et les communautés en partageant des histoires de victimes . Elle essaie également d’attirer l'attention sur le fait que le discours de haine ne reste pas confiné dans l’Internet et les plateformes de médias sociaux, et qu’il se propage dans la vie réelle menant souvent à la violence, comme en témoignent de nombreux événements tragiques à travers le monde.
Des célébrités, des influenceurs ainsi que des organisations de la société civile soutiennent la campagne en partageant des histoires sur les dommages réels causés par le discours de haine et en encourageant les supporters à le signaler en ligne. La campagne comporte également un "hero film" avec des influenceurs appelant à bannir les discours de haine aussi bien du monde virtuel que du monde réel.
"Partager une photo ou un commentaire qui peut avoir l’air innocent ou humoristique sur les réseaux sociaux peut souvent, causer un réel préjudice à des individus ou à des groupes", a déclaré Fethi Debbabi, Directeur du Centre d'information des Nations Unies à Rabat. Il a ajouté que "Dans le sport, il ne devrait y avoir aucune place pour les discours de haine et la violence, et que la Coupe du monde offre, pour tous les supporters, une occasion d'union et de solidarité et pour élever les voix afin de faire taire les discours de haine".
Les Nations Unies définissent le discours de haine comme « tout type de communication, qu’il s’agisse d’expression orale ou écrite ou de comportement, constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité, en d’autres termes, de l’appartenance religieuse, de l’origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la couleur de peau, de l’ascendance, du genre ou d’autres facteurs constitutifs de l’identité ».
Tout en reconnaissant la liberté d'expression en tant que droit humain, la campagne cherche s’emploie à capitaliser la popularité du football pour attirer l'attention sur les effets toxiques du discours de haine, en particulier sur Internet, et appeler à le contrer dans le monde virtuel et réel. Le sport doit unir les gens et encourager une concurrence loyale, et ne jamais devenir un espace pour les discours de haine, la discrimination et la violence.
Il convient de rappeler qu’en juillet 2021, l'Assemblée générale des Nations Unies a souligné les préoccupations mondiales concernant « propagation et la prolifération exponentielles des discours de haine » dans le monde et a adopté une résolution sur la « promotion du dialogue interreligieux et interculturel et de la tolérance ». ». La résolution a également proclamé le 18 juillet Journée internationale de lutte contre les discours de haine.
La lutte contre le discours de haine nécessite une action soutenue à moyen et à long terme. Après cette phase de lancement, la campagne devrait étendre sa portée et son impact pour mobiliser une large participation. Sur la base des enseignements tirés, l’expérience pourrait être étendue à d'autres pays.
Site de la campagne pilote au Maroc: https://cutt.ly/H1mELoD
Site de la campagne #NoToHate de l'ONU: https://cutt.ly/V1mRjYO
Lien hero film https://cutt.ly/51mLVVk
Appel vidéo da la championne paralympique marocaine Najwa Awane https://cutt.ly/81mK8x
Fin.
À propos de l'initiative UN-Verified
Les Nations Unies ont lancé l'initiative Verified le 21 mai 2020 en réponse à l'augmentation alarmante de la désinformation et du discours de haine dans le monde, en particulier sur les réseaux sociaux. A travers cette initiative, l’ONU cherche à lutter contre la désinformation et les discours de haine en sensibilisant et en promouvant un usage intelligent des médias en général et des médias sociaux en particulier, là où la tendance à la sensation et à la recherche d'audience l'emporte sur la vérification des faits et la crédibilité des informations. VERIFIED cherche également à lutter contre les discours de haine et leur impact négatif. L’initiative encourage le grand public à confronter et à signaler les discours de haine dans l'espace numérique.
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Communiqué de presse
25 novembre 2022
Le Système des Nations Unies se mobilise pour la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre
Rabat, le 25 novembre 2022 - Comme chaque année, la campagne mondiale des « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre » aura lieu entre le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et le 10 décembre, Journée internationale des droits humains.
L'initiative « Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes d'ici à 2030 » du Secrétaire général des Nations Unies appelle à une action mondiale pour accroître la sensibilisation, galvaniser les efforts de plaidoyer et partager les connaissances et les innovations pour mettre fin à la violence contre les femmes une fois pour toutes. Lancé en 2008, Tous UNiS est un effort de plaidoyer pluriannuel visant à prévenir et éliminer la violence à l'égard des femmes dans le monde entier.
Tous UNiS appelle les gouvernements, les acteurs du développement, la société civile, les jeunes, le secteur privé, les médias et l'ensemble du système des Nations unies à unir leurs forces pour lutter contre la pandémie mondiale de violence contre les femmes.
Malgré ces tendances inquiétantes, il est plus que jamais prouvé que les violences faites aux femmes sont évitables grâce d’une part au cadres légaux et politiques publiques dédiées, au plaidoyer de la société, aux réponses multisectorielles coordonnées de prise en charge ainsi qu’aux efforts d’éducation pour la prévention des comportements et attitudes violents.
« L'initiative « Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes d'ici à 2030 » impulsée par le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, souligne l’importance de continuer à lutter contre ce fléau qui malheureusement demeure aujourd’hui une réalité. La campagne « Tous UNiS » rappelle que nous avons tous et toutes un rôle crucial à jouer dans le cadre de cette action mondiale pour une meilleure prévention et l’élimination de la violence envers les femmes. Il incombe à chacun d’entre nous de poursuivre nos actions de plaidoyer et de sensibilisation pour éradiquer ces violences ; et ce quel que soit le domaine ou secteur concerné. », déclare François Reybet-Degat, Coordinateur Résident des Nations Unies au Maroc par Intérim.
Sous le slogan « Tous UNiS ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ! », l’édition 2022 de la campagne appel à la mobilisation générale et à une plus grande visibilité de la diversité des efforts déployés. Tout au long des 16 jours, des actions digitales et physiques seront organisées et diffusées sur les sites officiels et les réseaux sociaux des agences des Nations Unies, des partenaires institutionnels, de la société civile, et sur les canaux des partenaires médiatiques de la presse écrite, de la radio et de la télévision.
L’opération « Oranger le Monde » sera également renouvelée cette année et connaîtra la participation de nouveaux partenaires qui orangeront leurs lieux de travail et leurs espaces digitaux en témoignage de leur engagement à mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Pour rappel, l’édition 2021 a connu la participation de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, le Parlement, le Pont Mohammed VI à haubans, entre autres, pour marquer l’engagement de ces institutions pour l’élimination d’urgence de la violence contre les femmes et les filles.
Pour plus d’informations, prière de contacter :
Khadija Del-lero |Chargée de communication à ONU Femmes : khadija.dellero@unwomen.org
Zineb Chebihi | Coordinatrice du pôle de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à ONU Femmes : zineb.chebihi@unwomen.org
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Communiqué de presse
16 novembre 2022
Les Nations-Unies au Maroc saluent la nouvelle Feuille de route du Royaume du Maroc pour la réforme de l’éducation pour une école publique performante (2022-2026)
Rabat, 15 novembre 2022 - « Au lieu de nous rapprocher, l’éducation est en train de devenir une source de grande division », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à New York en septembre dernier. « Les riches ont accès aux meilleures ressources, écoles et universités, ce qui leur permet d’obtenir les meilleurs emplois, tandis que les pauvres – en particulier les filles – rencontrent d’immenses obstacles pour obtenir les qualifications qui pourraient changer leur vie ».
Alors que, comme tous les autres pays du monde entier, le Royaume du Maroc est confronté à des défis en termes de qualité et d’équité de l’éducation, les Nations-Unies au Maroc saluent la traduction des engagements ambitieux du Maroc dans la nouvelle Feuille de route (2022-2026). Cette Feuille de route déclinée en 3 axes stratégiques et 12 engagements, cible de manière intégrée les élèves, les enseignants et les établissements, et détermine trois conditions pour la réussite : améliorer la gouvernance, favoriser l’engagement et l’implication des acteurs et repenser le financement.
Pour François Reybet-Degat, Coordonnateur résident ad intérim du Système des Nations Unies au Maroc, « la trajectoire de développement du Maroc, aujourd’hui orientée vers le renforcement du capital humain, est résolument engagée dans la transformation de l’école marocaine. Au moyen de la mobilisation de son expertise, en favorisant une coopération renforcée entre les organisations, agences et entités spécialisées des Nations Unies ainsi qu’à travers la coopération sud-sud, le Système des Nations Unies pour le Développement au Maroc est déterminé à accompagner et soutenir le Royaume du Maroc dans la mise en œuvre de cette réforme ambitieuse et nécessaire, gage de l’émergence d’une prospérité partagée et inclusive de tous et de toutes, en ne laissant personne pour compte. »
La pandémie de COVID-19 a mis au jour les failles des systèmes éducatifs dans le monde. Lors du récent Sommet de l’ONU sur la transformation de l’éducation qui s’est tenu à New-York (16-19 septembre 2022), plus de 130 pays, dont le Maroc, se sont engagés à refondre leur système éducatif et à accélérer les mesures visant à mettre un terme à la crise de l’apprentissage. Depuis 2020, 147 millions d’élèves dans le monde ont manqué plus de la moitié de leur instruction en présentiel. En 2021, 244 millions d’enfants et de jeunes n’étaient pas scolarisés. La pandémie a nui à l’apprentissage de plus de 90 % des enfants dans le monde ; la moitié des pays réduisant leur budget consacré à l’éducation.
Le Sommet sur la transformation de l’éducation a mis l’accent sur la crise invisible d’équité, d’inclusion, de qualité et de pertinence. Les engagements de la communauté internationale se sont portés principalement sur les réformes et mesures visant à lutter contre les effets de la crise éducative, en particulier les pertes d’apprentissage, le décrochage scolaire, l’impact sur la santé mentale, mais aussi sur la nécessité de renforcer la résilience aux chocs futurs.
Le Sommet a également apporté un éclairage tout particulier sur le combat toujours d’actualité à mener contre les différentes formes d’exclusion éducative. La transformation de la profession enseignante, la rénovation des curricula, le soutien aux programmes de recherche et d’innovation, l’appui à la transformation et aux apprentissages numériques et l’investissement accru au financement de l’éducation ont aussi été mis en exergue à cette occasion.
Un des principaux « Appels à l’Action » invite à « faire progresser l'égalité des genres et l'autonomisation des filles et des femmes dans et par l'éducation » en prenant des mesures permettant, entre autres, d’assurer « la parité entre les genres et la non-discrimination à tous les niveaux, d’éliminer les préjugés et les stéréotypes liés au genre des programmes scolaires et des matériels d'enseignement et d'apprentissage, et veiller à ce que tous les enseignants et apprenants acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour examiner, remettre en question et changer les normes, attitudes et pratiques sexistes préjudiciables ».
La Feuille de route du Royaume du Maroc pour la réforme de l’éducation constitue une composante très importante de la réponse globale à ces défis de notre monde, et de notre temps, dans le domaine de l’éducation.
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